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Blog de Jean-Claude Grosse

ÉCRIRE À LA CORDE

7 Avril 2024 , Rédigé par grossel Publié dans #SEL, #amitié, #essais, #vraie vie, #écriture

l'ami commun, Marcel Conche / ÉCRIRE À LA CORDE / Je veux parler librement parce que j’ai l’amour du vivant / Esther Ferrer, 1979 “Pistolet avec drapeaux" série jeux éducatifs dans la morbide économie kapitalbalkannibalistique
l'ami commun, Marcel Conche / ÉCRIRE À LA CORDE / Je veux parler librement parce que j’ai l’amour du vivant / Esther Ferrer, 1979 “Pistolet avec drapeaux" série jeux éducatifs dans la morbide économie kapitalbalkannibalistique
l'ami commun, Marcel Conche / ÉCRIRE À LA CORDE / Je veux parler librement parce que j’ai l’amour du vivant / Esther Ferrer, 1979 “Pistolet avec drapeaux" série jeux éducatifs dans la morbide économie kapitalbalkannibalistique
l'ami commun, Marcel Conche / ÉCRIRE À LA CORDE / Je veux parler librement parce que j’ai l’amour du vivant / Esther Ferrer, 1979 “Pistolet avec drapeaux" série jeux éducatifs dans la morbide économie kapitalbalkannibalistique

l'ami commun, Marcel Conche / ÉCRIRE À LA CORDE / Je veux parler librement parce que j’ai l’amour du vivant / Esther Ferrer, 1979 “Pistolet avec drapeaux" série jeux éducatifs dans la morbide économie kapitalbalkannibalistique

Contexte :
tu connais Voragine Fosproy par Marcel Conche, il t'a parlé d'elle comme philosophe dont il suit le travail, elle t'a envoyé des textes; tu lui as confié un créneau lors des soirées au Bateau-Lavoir en 2018 pour le passage du temps, elle y a chanté accompagnée d'une multi-instrumentiste; un jour d'opportunité en juillet 2022, tu te retrouves chez elle avec Rosalie où tu retrouves le comte Salvatore de Spada auquel aussi tu avais confié une performance jubilatoire et une avocate de partie civile lors du procès de presque 9 mois du Bataclan
 
évidemment, le pseudo, à la fois masque et miroir, tu peux le faire parler, ça parlera de toi donc
Fosproy, fausse proie, fosse à proie,
Voragine phonétiquement proche de Moravagine féminisation de mort à vagin, le roman le plus terrible de Blaise Cendrars, les voraces de vagins, les voraces à vagins

avec un tel pseudo, avec une dizaine de messages par jour, avec parfois des photos ou des musiques allant dans les sens des désécritures, il te paraît clair que cette page FB est sa page d'écriture brute, un lâcher de ballons ou de bombes, selon ; c'est une écriture à deux faces, une écriture s'inventant en s'invitant par nécessité intime donc libre :

- la face Voragine où sont bien pinées les pines à morpions de la morbide économie comme dirait Tristan Laouen citant Harmut Rosabourg, Crawl Marx ou Mickaël Occult :

« La manière dont le principe prométhéen de la rencontre du monde, dont le but est la conquête, se forme et s’affûte avec la modernité capitaliste, réprimant d’autres possibilités de l’être-dans-le-monde, en particulier ce qu’on pourrait décrire comme le rapport orphique ou érotique au monde. » Harmut Rosa, Rendre le monde indisponible, La découverte, Janvier 2020, p.14
 
« Il y a à opposer au consensus de la culture, le courage de l’art dans sa vérité barbare. L’art moderne, c’est le cynisme dans la culture, c’est le cynisme de la culture retournée contre elle même. Et si ce n’est pas simplement dans l’art, c’est dans l’art surtout que se concentrent, dans le monde moderne, dans notre monde à nous, les formes les plus intenses d’un dire vrai qui a le courage de prendre le risque de blesser. » Michel Foucault, Le courage de la vérité, Le gouvernement de soi et des autres II, Cours au collège de France, 1984, Seuil, Hautes Études, Janvier 2009, p.174
 
- la face Élodie pensant-dansant avec ses pieds sur les rochers de Sicile, tentant une voix orphique, une voie dionysiaque
 
donc quand tu lis sur FB des messages de cette amie, plusieurs fois par jour, que certains messages te parlent immédiatement, que d'autres te résistent, se refusant à ta compréhension, tout en sentant confusément que c'est le vif d'un corps écorché qui cherche à ne pas subir sa mise à mort par les tueurs mous, formatés au vitriol du vol et du viol invisibilisés, tu te dis, quelques mois après, que tu vas faire un montage de ses messages, repérer les réitérations, les boucles en spirales, les émetteurs et destinataires car Je n'est pas les autres
ça te demande quelques heures de travail, tu choisis un autre ordre que l'ordre chronologique et tu renvoies le miroir brisé à l'amie
ça va devenir son manifeste, pas un scum manifesto à la Valérie Solanas, non, son manifeste personnel, à usage intime
et merdre aux ubus qui croyaient te faire kokul /
JCG
 
tu lis par exemple les messages de ce dimanche 7 avril 2024, jour des abeilles dans ton village :
 
Comment vous allez, est-ce que le meurtre paye ?
En toute objectivité sociologique, sans citations capitalistiques ?
Venez faire du saut à l’élastique, allez, sautez, traversez le grand vortex de la charcuterie désossante de l’idéologie de rentes ….
Courage
 
ou
Une société paranoïaque ne produit que des micro systèmes d’arnaques, et la lumière unique peu à peu agit en creux, diffracte dans une surexposition et le son d’os qui craquent, les ors du hasard. jusqu’à ce que le faisceau en tunique force les corps reflector qui compriment les torses et impriment le tatouage d’asymbolique langage au visage. Un grammairage de nettoyage.
La lettre ou les créances du vide
(ne me trempez pas dans l’acide)
 
ou
En fait tout se Voix. Mais il faut travailler son chant.
Les voix fausses scenarisent des conflits, projettent, regardez la télé, l’imaginaire bête déployer le grossier Monopoly avec des mythologies Fisher Price, des gros monstres en plastique, du fantastique magique de dessin animé de petit garçon, du pan pan de gros nenfant qui veut tout.
Regarder la délinquance tout simplement. La délinquance des instances, et le terrorisme intellectuel d’attaque. Ils n’entendent même plus ce que tu dis. Ils projettent leur désir d’empire de squelettes, de ruines, les petits enculés de la banalité du mal avec les joujoux du vivant, qui tuent femmes hommes et enfants dans l’hyperproductin du cinéma d’action.
Regardez comme le monde est con.
Et comme on y croit.
Et comme beaucoup imitent ces hors lois.
Regardez. La rétroaction des moralines en trous de pines. Regardez l’excitation au naufrage, le désir de guerre sans âge et la superficialité des descriptions identitaires.
Regardez comment l’Espèce se perd.
L’absurde glandulaire des pulsions de praire.
 
ou
Le poème c’est le Réel
Aristote et bout de ficelles
Je m’ennuie beaucoup aux entraves des insignifiances, qui tranchent ma danse depuis que les mâchoires d’étalonnement miroirs ont dissocié les voix, le geste, le corps texte des fragments flottants aux intervalles souples, aux articulations motrices des choix qui augmentent la poussée des plantes et des voi. La négativité, le chaînon manquant, doit être employé au mouvement d’un chant du monde où vague abonde.
Je crois bien que la route de leurs yeux s’est perdue dans les creux qu’ils forment au corps de l’autre pour regarder l’âme hors, et la corruption des corps. Je crois bien qu’ils ont confondu l’image de voix et la vocalisation créatrice des spontanéités motrices. Ils ont imité et le manque a scellé en eux des fixités ineptes, à tel point que l’aveu du merveilleux lien, des dialectiques sensuelles, des caresses du temps, le vent dans les cheveux, la lumière dans les yeux, les volumes naturels d’un lange qui battit entre le jour et la nuit, ils l’ont perdue. Leur langue paralytique, leur connaissance meta syntaxique les coupent de l’ordre cognitif des matières et de l’ouvert, de l’univers.
Je pense avec mes pieds.
Ouhais, mes pieds cornés de page qui éternue le langage …
Car aucun ne finit de dire la peau
 
ou
Nous on savait continuer d’apprendre et de construire, on savait continuer le bien simple et la métaphysique, la beauté.
On savait continuer.
J’ai eu mal au mouvement dans les amputations du temps, comme des douleurs d’atomes, de membres fantômes.
Quand ils tranchaient les liens dans leurs mâchoires de chiens.
Parce que la Parole simple, ce qui crée entre nous l’harmonisation, l’action, l’habitation des spatialités vivantes, l’effectivité de la pensée, de la relation, ce mouvement qui va chercher le bois pour chauffer plus que soi dans une maison, et que nous prolongeons dans la poïesis existentielle, fut détruit à chaque fois . Ce bois, ce geste, ce petit feu que nous savions continuer en pensée, la note belle et utile du Réel, était violée à chaque fois dans le corps, les livres des morts, dans les maisons, dans les films que nous écrivions, dans l’avenir que nous dessinions.
Nous, nous savions continuer.
Ils blanchissaient toutes les spatialités ceux du clivage, qui rêvaient de naufrage, ils violaient sans savoir les spatialités d’Espoir.
Je suis né d’un temps où les arts meurent dans l’objet. J’ai été amputée. Plusieurs fois dévorée.
Je ne suis pas une victime, je suis commune et mon os voit l’Espèce, en sa honte, en son silence,
dans les volumes et les écumes du sens.
La Parole est un arbre avec des jambes.
 
et l'amie te répond
merci l’ami, l’article d’une humaine chercheuse, ne se défendant pas des affres désastreuses, ne se confondant pas à la victime intime des journaux d’un féminisme de pouvoir, mais une chercheuse d’humanité au corps éprouvé par lave hérité, explorant sa propre honte (il n’y a pas d’art sans honte) et ouvrant son métalangage pour que les descriptions ne forment pas de cages d’accusations, les faits sont les faits, des Eloïses d’affects, des effets, nous mourons d’idées fausses, nous marchons sur nos os, je cherche des équations qui soignent sans boucles d’empoigne, mon corps se dégage des pièges qui nous assiègent, les aphorismes sont mon laboratoire sans capitale d’oubli, sans fixité de mémoire vendue au pouvoir, des écrits à l’eau de vie. 
Voragine Fosproy / Élodie Després
 
abeille pollinisée / noeuds / L’avant garde c’est le réel,  mais pour le toucher faut mouiller sa truelle mes gazelles / défaire orphiquement les noeuds / s'envoler à l'ivresse dionysiaque / faire le bond sourd de la bête féroce
abeille pollinisée / noeuds / L’avant garde c’est le réel,  mais pour le toucher faut mouiller sa truelle mes gazelles / défaire orphiquement les noeuds / s'envoler à l'ivresse dionysiaque / faire le bond sourd de la bête féroce
abeille pollinisée / noeuds / L’avant garde c’est le réel,  mais pour le toucher faut mouiller sa truelle mes gazelles / défaire orphiquement les noeuds / s'envoler à l'ivresse dionysiaque / faire le bond sourd de la bête féroce
abeille pollinisée / noeuds / L’avant garde c’est le réel,  mais pour le toucher faut mouiller sa truelle mes gazelles / défaire orphiquement les noeuds / s'envoler à l'ivresse dionysiaque / faire le bond sourd de la bête féroce

abeille pollinisée / noeuds / L’avant garde c’est le réel, mais pour le toucher faut mouiller sa truelle mes gazelles / défaire orphiquement les noeuds / s'envoler à l'ivresse dionysiaque / faire le bond sourd de la bête féroce

ÉCRIRE À LA CORDE

 

Je suis ton asperge, ton hypoténuse, ta sœur de Syracuse
Mais certainement pas ta muse
Une muse c’est une morte d’économie par l’anomie
Moi je suis chercheuse de geste au présent infini


Plus tu es rationnelle plus tu es soumise socialement à la Question par les plus cochons d’Indes qui s’accrochent à tes tétons pour finir par t’arracher un jarret, un jambon, ta panse de brebis farcie, et vivre à crédit avec les morceaux abstraits ou charnus de ta  vie.
Tu deviens une verrue peau de chien dans la répéttiion de leur excrémentation partielle de pucelles du transférentiel.

On n’en est qu’au jambon mi cuit de la théorie
tant que vous dégagez les visions que par le prisme du zizi post industrie.
C’est moi qui vous le dit !
Va falloir élargir le soupirail d’yeux de paille
et de fœtus de la jouissance d’anus !
De catalogue démagogue d’identification,
Va falloir soulever le voile de l’idée sans s’exonérer dans les représentations des ennemis désignés, sans tuer dans la lumière des poursuites de chasses à l’autre où tout se vautre.
Va falloir mettre de l’ordre, se tordre un peu, s’emmêler les cheveux et bouffer ses noeuds !

Ce que le discours reprend il le tue tout le temps.
Il faut que les signifiants traversent le corps comme un fiât d’amore.
Hors, l’Ensemble a dissocié non par adaptation mais par lâcheté, l’intuition, le touché, la sensation et les géométries de la nécessité.
La psychose blanche discourt et tue, sépare le gain et le salut d’un départ de vérité, pose des peaux de bananes sous les pas des Voix qui dépassent le cercle nerveux des réflexes maniaques, elle rate le manque de la chaîne signifiante, le lien physique d’un Imaginaire technique.


Je ne suis pas pure, ma langue suppure sous la torture sociale où la structure obsessionnelle détruit le bleu du ciel.
Je suis dominée.

En tant  que femme autrice soulevant les lièvres encore vivants je n’ai jamais été aussi isolée que depuis que le féminisme s’est financiarisé.
D’un certain point de vue c’est une validation des processions excluantes du capitalisme d’épouvante qui dévore les grandes plantes, et de l’autre c’est une tristesse collective qui vient prolonger mon livre et démontrer qu’au delà d’un phénomène de tri androgène, d’une domination bestiale remontant la mémoire de l’espèce quand la perte menace, la reproduction du système de domination n’épargne pas les réflexes des guenons lorsqu’elles n’ont pas fait le travail de porter leur condition.
L’élimination ne relève pas tant d’un déterminisme naturel que d’une réplication des comportements sociaux, de classes et d’angoisses réflectrices qui ferment le couvercle du cercueil sur l’œil, quand appelle la jouissance d’écueil et les vengeances libidinales d’une ordonnance sociale.
Le libéralisme ressemble à une contagion de maladie mentale d’exonération libidinale. À l’autorisation silencieuse du meurtre au plan intersubjectif, comme si l’émanation politique de l’idée de Monde devenait le La immonde de l’intime, comme si nous perdions le hasard et que les cellules miroirs étalonnaient leur gloire sur les quantités et les mouroirs.


Que deviennent les signifiants ?

La fameuse distance, une flatulence chimique de répliques dénégatives, une stratégie d’évitement, une démission, une violation des lois de vie, un narcissisme libéral bête, taré, le maquillage permanent sur le Réel, de la merde industrielle d’idéologie sacrificielle, avec ses petits ordres de sourires, son contrôle sur les expressions, l’interdît de vérité, l’interdît de spontanéité, le tri permanent dans les émotions des gens, l’immonde marché du bien être, l’humiliation de la condition, la contagion du fascisme, le tourisme intellectuel, le non regard au rang d’art, l’anti lien, la conglomération Silencieuse, l’ordre natif de l’érectilité inconsciente à la rente, l’histoire des morts,la voix des morts comme capital, l’immonde soustraction paradoxale, les morcèlements pédants par clans invisibles, les mafias affectives, à La Défense de son cul, de son nombril, de son esthétisme superficiel de société culturelle désossée de toute profondeur effective, la beauté sans eaux vives, les cerveaux pétés des enfants sur la barge du temps, nos retards brouillards, nos héros rock’n roll totalement obsolètes, le charme pourri de nos embourgeoisements, la décrépitude immobilière, la poudrière atmosphérique qui fait de nous des rats d’Amérique, les sceptiques ou croyants artificiels absurdes ineptes abjects des sports exotiques et des jobs du fric, les bambouseraies, les relations décoratives, les récupérations de luttes pour pomper du fric comme des putes, la honte, la honte qui s’étale, le silenc sociale, l’hypocrisie historicienne, la mort d’une bourgeoisie de savoir, qui savonne l’Espoir, les inductions médiatiques fabriquant leur politique délirante de Monopoly orgiaque ridicule et funeste , l’inaptitude professionnelle des sélections, la gloire aux plus cons, les arguments à la plume miroir, une perversion d’urine, d’habitude, de maigre amplitude, la perfidie, la lâcheté, la médiocrité, le mensonge, le carnaval caricatural bouffant les intervalles vertébraux, l’animal rival des sélections mécaniques de la réduction organique, la misère d’une non dialectique des instances et l’outrecuidance, l’intériorisation de pragmation, l’histrionisme de stérilisation, la profusion d’incantations , le viol des intuitions.
La violence

 

La mémoire vive n’est plus dans les livres
Il faut la vivre

 

Théorie générale des réductions spatiales
Sur l’antériorité négative
des défenses oppressives
Thèse de l’école des folles
Au cerveau corps arboricole
Outils de bois et démonstration sans nom
Os trace de l’intérieur

Un pied dans la merde un pied ailleurs
Concept majeur sans doigt : spéculum autonome et aporie d’octrois
Fœtale d’emplissement et flash d’éblouissement
Enfance civilisationnelle et violence culturelle

 

Peux-tu dessiner les courbes de ma fluidité
entravée par les raptus de projections d’anus
et la pulsion de mort de l’économie psychique
des dealers d’objets taxidermiers ?
Mediator

 

La mysoginie n’a pas de sexe, elle a une structure et un nombre, derrière, son crâne est sombre. Et c’est de l’aplomb propre au non dialectal, au fermoir occipital que l’on tombe. D’un seul coup. Après rafle des traces tu deviens l’égout. C’est tellement évident quand on circonscrit dans le temps la forclusion du mouvement, l’insipidité des significations sans révolution ergonomique, sans création vitale, sans imaginaire enraciné dans la nécessité qu’on souffre sans souffrir.
Il n’y a pas de dépression, mais une tristesse objective devant la cratérisation du livre.


Joie sait pleurer

 

Chez moi les clartés s’assombrissent, comme disait Marcel, parce que je ne suis pas pucelle du Réel et des entraves sacrificielles d’économie de cervelle.
Ne lisez pas Bataille comme un placement de Voix au pays de l’homoengendration et de la satisfaction.
Prenez en dans la gueule du corps, plein le son.

 

Le signifiant argent peut tuer un visage en un éclair


La bouche se serre et l’œil humidifie son envie, les paysages de l’intersubjectivité, l’existence déployée s’effacent, la pronation  excite une tension, et l’humain devient jouissant en réduction, tout son corps oublie la mort, les volumes et les forces opérant dans la Nature du manque. Comme dans la sexualité.


L’anti-création des combustions libidinales commence à faire mal, même à ceux qui ne  sont pas folles. On va manquer de camisoles.
 

Silence Euclidien hante bien.

 

Les narrations de manipulation gagnent avec la peur de la perte, tout le temps, elles recouvrent tout, et induisent un scénario fantasmatique de crise de « civilisation » ou « de religions » totalement théâtralisé, provoqué, faux.
C’est une interprétation de pure excitation pour masquer la primitivité libidinale. Le sadisme anal auquel sont rendus les détenteurs de capitaux pour maintenir leur rente de situation, leur dopamine d’animaux d’impasse, pour qu’ils puissent continuer de croire en leur Pouvoir. Dessous ruisselle le fiel de ce terrorisme intellectuel qui désignera le corps d’éclat et de mort. Celui que le groupe avide suicide pour rendre plus fluide, invisible, sa part excrémentielle .
Primitivisme sacrificiel. Avec crème historique à la sauce utilitariste et une odeur profondément débile de jouissance d’essence sur pensée tiède, avec Catharsis moraliste en intermède.
Ils ne veulent pas péter le garde corps de leur barrage d’animaux morts au langage et à la connaissance.
De l’intime au politique
De l’enfant à l’adulte
Les spatialités s’amenuisent
Les réflexes maniaques justifient leur niaque par l’inspiration paranoïdale qui les soulage du doute, et du travail de la paix, et de l’altérité.
Ce que la Voix féminine annonçait n’est rien d’autre, que cet autre annulé qui facilite l’investissement dans l’ordre déviant d’un idéal.
L’idéalisme est toujours le fascisme de contention d’une perversion sociale générale.
Le droit de tuer est revenu par la liberté d’un impensé qui ne supporte pas le bâti des voix.


« Tais-toi »

 

L’oppression, quand elle est sortie des récitations professionnelles, des missels antifascistes des fétichistes de l’esthétique, la plupart des gens l’ont adoptée immédiatement.
Comme si c’était tout blanc et plat dedans les gens, finalement.
Il se sont révélés sans intuitions, sans corps méta-fondant.
C’est hyper bizarre maintenant.

C’est la boucherie du jugement superficiel qui décharge son angoisse dans les corps habités de traces. C’est la chasse des rétroactions, des sevrages d’espèce, quand la condition régresse et que le manque menace .
Dans le corps habité de traces, l’obsession peut enfoncer sa merde d’indigestion, c’est profond. Ils échappent à la réflexion miroir, y trouvent des os compensatoires et des suspensions délicates.
C’est le corps économique de son exonération, il vit dans la crème culturelle qui recouvre la transaction de mort qui assure ses injections dopaminiques et ses pertes électriques.
Junky tantrique
Le fascisme est la propagation des dilutions du psychisme d’adaptation.

 

J'ai la morula bleue quand j'écris dans les creux

 

 

J’ai un désintérêt profond pour l’objet quand il devient le stimulant dément des régressions de l’autre. Un démêlant d’exténuation, quand rien ne forme plus de passage et que les visages crispent une projection qui annonce et menace. Les conflits sont des surfaces. Vous vivez hors volumes désormais, l’éditeur me hait. C’est un enfant des livres du capital. Moi je suis une besace occipitale. Je suis une menace de tremblement.
L’ami a rapté le film, dans sa boucle intime de connections d’images. L’autre a signé la transaction des stérilisations, les haines libidinales les ont conduits aux vengeances animales. Ma langue est un Népal Beauceron d’enfant tôt initiée à la lumière des os dans le Vert du rayon d’un sureau. Par hasard. Je suis né quand meurt l’art dans l’objet. Je suis né quand le confort sépare la culture de la nécessité des métaphores. J’ai visité la maison de marbre et bu le lait de l’arbre.
Les réalisateurs ont volé par deux fois en couple, par photocopies et mise en concurrence de croupes. Il fallait bien ça pour qu’ils boivent la coupe d’une jouissance, avec cet étrange habitus erectus. Et les actrices prolongatrices. Il y a des cicatrices d’anus sur les existences où des jouissances finissent de hisser leur terrorisme en entravant les corps en mouvements.

 

Vous savez, il est fort possible que l’Ensemble défensif de l’étalonnement oppressif , l’économie psychique la plus prégnante et la vantardise libérale du sujet, son droit autoritaire à baiser ou à obtenir du droit par des particularismes dont la texture ressemble à une pauvre confiture, plus qu’à la structure ordinale d’un délire hospitalier, expansif et harmonieux, soit la preuve même que le verbe doit souffler dans le vent, les ligaments, et selon les dimensions très simples.
Car tout nous sépare physiquement depuis que les cerveaux trempent dans ce tempo démagogique de leur développement métabolique et adoptent la facilité professionnelle de l’assouvissement surréel.
Le sacré c’est le rationnel.
Beaucoup d’amis sont venus non des nuages mais du clivage ontophage qui tranche à l’usage dans l’ange : le surcroît étrange des espaces si tu crées.
Non de l’objet, mais du lien .
Il y a eu la remontée d’un réflexe ancien.

J’ai un rêve de justice en métaphore quand les corps sont dans la honte défensive et tiennent à la brume ma plume. Je voudrais un banquet de voix sur une table de bois où, Nous l’humain, ouvririons une soupière de lave en ébullition pour y Voir l’équation de lumière qui assèche le nerf des instincts, des physiologies, et que logos et os retrouvent les spatialités que vous n’avez pu que tuer.


Il n’y a pas d’art sans honte.
La Parole est un arbre avec des jambes.

 

Ce sont des rapports de vitesses, et de stratégies de contrôles, de morts économiques qui frôlent. L’obsessionnel dit ce qu’il est. Il suffit de remonter son langage. La rétroaction étrange à qui étaye sa langue entre sensation, géométrie et action.
La prévoyance du Silence rend la note de son langage. Un maquillage sans liens fins. Un trait non ancré et un droit de tuer qui opère. Car le dire ne change rien.
Il y a une scission de moins en moins graduelle, un droit archaïque qui apparaît, en réalité, sous les livres de Lois qui ont brûlés déjà.
Car les grammaires blanchissent la violence dans les chairs. C’est la jouissance qui espère et confond, la nuance et la négation.
La pudeur et la responsabilité interdisent l’exemple concret tant la laideur agit et défait le lit des rivières, des amours et de la connaissance.
Tu veux une danse pour oublier.
Mais c’est pas mon métier.

 

Voragine Fosproy face Élodie Després pile 

(10 mars 2024 - 31 mars 2024 avec réminiscences sur 2023 et 2022)

Venez faire du saut à l’élastique, allez, sautez, traversez le grand vortex de la charcuterie désossante de l’idéologie de rentes / Courage
Venez faire du saut à l’élastique, allez, sautez, traversez le grand vortex de la charcuterie désossante de l’idéologie de rentes / Courage

Venez faire du saut à l’élastique, allez, sautez, traversez le grand vortex de la charcuterie désossante de l’idéologie de rentes / Courage

Gestion dopaminique et élimination économique chez les grands singes.

 

Tu possèdes tu n'es plus peau cédée

 

Ils attendent les subventions pour retrouver la Raison. Et dire l’abomination. La lettre du pouvoir est toujours en retard. Un revolving à bouches miroirs quand il est trop tard. Les morts c’est bien, ça rapporte, et ça n’engage à rien.
Remplissez vos dossiers d’occurrences prévisionnelles, d’enfants morts et pas chers, dans la déférence temporelle qui assure le retour sur investissement de l’ensilenciation.
Prolongez vos fictions d’exonérations de classes, raflez en masse par la disjonction dégueulasse de vos pensées de surfaces.

 

J’veux un tailleur, une raideur honnête
Une robe squelette
Besoin de symboliser ma racine carrée

Parce qu’ils me butent dans leur morale de putes snobes de littérature de libidinouze de fin de partouze.

 

Quand tu perçois les conséquences de Voix tu dois.

 

L’arbre c’est l’écorché aux terminaisons nerveuses ajourées
Clarté

Les fictionnaires d’état
C’est cet embourbé de l’art secondaire
Moi je suis postière

 

Faites-vous animaux du vrai
 

Vos fictions sur les fictions

Sont un champ de coton

Quand le jeu de domino aura tombé tous les os, nous n’aurons plus l’achoppement partiel des défenses qui suivent la vague immense des violences. La femme sera le même homme car la domination n’a pas de sexe, en réalité, mais un réflexe animalier de bouche sèche et serrée.


Réel répond
Il exprime l’ordre des intentions
Ce rebours où nous ne faisons plus l’amour
Les chansons meurent à la kommandanture

Il suffit d’une toute petite contrariété
au junky social de l’image érotophage,
pour qu’il tue et rembobine les heures d’usine.
Leur légèreté est une rapine, une superficialité d’inconséquence, une connerie d’aisance ignorante.
Avec le terme économique d’une projectivité dynamique dont il ne mesure absolument pas les conséquences, il y a même dans la crispation des solutions lyopholisées de mémoires industrielles qui gonflent au besoin, quand il faut annuler le soin, la voisine, l’enfant, des sexualités de vengeances, du symbolique exotique, un pauvre à baiser quelque part pour le soumettre à l’Espoir migratoire.


Il n’y a plus d’objets d’arts.

Ce qu’on est on ne le possède pas


Vous ne pouvez que tuer
Et décorer vos Voix de rafles séquentielles
validées par le fascisme déjà trop installé
du surréel, c’est à dire d’un rapport dupe
à la fiction
Moi je ne sais pas du tout
Je ne sais pas du tout comment
nous pouvons ne pas voir les sélections
du retard sous les ossements d’enfants .
L’obsessionnalité constitue dans ses complicités silencieuses l’émanation politique de la Perversion.
Le Grand Con des psychoses blanches
Et les raideurs faciales des directeurs de la morale
Le fric des putes qui détruisent les luttes en raflant la chance par la laideur d’adaptation de la solution finale et la négation virale.
La tumeur sociale.

Vous naviguez au cul des idées
Vous n’y êtes pas

Ce qui broie à l’achoppement des voix c’est la ligature instinctive et la morale pré abortive du discours, de la Kulture, du réflexe, cette rollflexe invisible des physiologies d’une démocratie de sujets malades.
Ma Voix était la maison et le cadre de l’image mouvement, l’usine de transcription et de création,
Mon corps caméra, chambre noire des bords et des triangulations de projets, la grange mon palais.
Qu’avez-vous fait dans cette étrange fiction du Monde ? Alors que je mesurais les ondes entre l’hôpital en ruine et le Silence de Pute qui nous ampute, qui nous sépare, ce brouillard.
J’ai travaillé et vous avez répété la destruction d’une programmation sociale très pâle. Quand l’homme m’a éliminée, la femelle a fui, j’ai vu les femmes nazies tuer la poésie. J’ai vu la libidinalité épouvantable des imaginaires insolvables trahir le vivant, dans des prises et reprises. Le cinéma c’est le pare-brise.
Vous m’avez appris à ne plus aimer. Ces dernières années. Et la structure rétroactive des sujets dérivés d’une bourgeoisie de l’idée, qui ne connaît pas son corps. Qui n’a pas bâti sa voix. Vous m’avez appris que vous voliez ce que vous ne comprenez pas . Et que l’argent dont vous ne manquez pas, représente l’étalon profond de vos physiologies de confort et d’ignorance. Vous m’avez appris la récurrence structurelle de la violence.

Peut-être battre un fléau de Temps
Sévèrement
Me privant
Pour vivre spontanément la vérité d'un Poème
Ce mouvement d'amour légal de chair transcendantale

Ajusté


Je voudrais tant retirer
Le gilet pare-balles
Qui me fait mal

 

Un féminisme sans Marxisme
ne constituera pas un progrès
pour l’humanité, il ne sera qu’un
phallicisme imitant le vide d’un
pouvoir archaïque qui, en plus
de ne rien changer, encouragera
tout à fait la disparition
de la féminité du monde.
Le Pouvoir est immonde
d’où qu’il vienne, mécanique
ancienne….

 

De toute façon  ça sent la crème d’anus autoritaire y’a une pulsométrique sonore qui catapulte des animaux morts, expédie par les yeux blancs collés sa temporalité arrière, l’intentionnalité forme des sauts négatifs dans une langue abortive avec diminution de propositions, et pédale tampon, et tuberculose de libidoze étalonnée à la sauce mortier, rapidité d’économie pure de kapo de la figure.
 

Réductiomètre

C’est-à-dire toi du jouir nerveux,
Tu crois au jeu de proie et au meurtre dodécaphonique  des images chronologiques
d’identification culturelle.
C’est-à-dire que vous tuez pas exprès quand vous détruisez les œuvres, l’enfant, la santé.
C’est-à-dire que l’image fascinante (fascinum) est un couteau démago, une bobinette de bête meurtrie, un turbo injection de négation implicitement autorisée par l’introjection d’une valeur sociale du sujet.
C’est une bascule de transaction nulle.
Un jet privé qui encule un nuage, ou bien percute des oies sauvages parce qu’il ne contrôle plus rien, en vrai. C’est ce qui est Exprimé.
Le meurtre est une soustraction réflexe d’espace.

Alors, dans les cartes de voix fragmentées par ensilenciations filées je remarque un relief depuis l’aéronef, une accélération de division sous le mode clivé de l’action, qui peine à ré-articuler sans tuer, comme si la dite structure ne parvenait pas à faire de choix harmonieux et devait dans sa croyance et sa physiologie trouver les conditions d’injections motrices qui passent par l’agressivité et la menace, l’exclusion coupable et défendue qui renvoie de fait au paradoxe de sa projectivité.
Comme s’il fallait que quelqu’un meure dans une rétroaction intentionnelle, sorte d’apriori sacrificiel.
Un conditionnement archaïque qui remonte et reprend un silence de honte quand le climat démonte l’ondulatoire  naturelle et qu’il faudrait trianguler dans de nouveaux herbiers.
L’arnaque du réflexe maniaque envahit l’estomac.

C’est-à-dire que j'aurais jamais pu réduire quelqu’un que j’aime à la spermaculture des figures, aux amours hors sol, fétichiser les sexes pistol, confondre le vivant avec le monde de connardoll de nos egos rock-n-roll.
J’ai jamais confondu une personne avec les modes sans fêlures de nos caricatures transitoires. J’ai jamais tué pour la gloire. J’aime les trajectoires qui niquent pas le sens. J’aime l’essence. La puissance des moteurs de voix. Ça m’a fait honte tous ces plans serrés. Ça m’a fait honte d’aimer sous des mâchoires rétractées. Ça ravage la liberté. Ensilence la beauté. C’est-à-dire ... que ... ça vous fait pas vomir les anus de cuir, les capitons de sac congélation de la création...?
Le cadavérisme de voix tout ça ... les doigts de fils à papa, le capitalisme de l’art, ça vous donne pas envie de déplacer les pierres, de foutre en l’air justement, ce doigt misérable de la révolution rentable, de pas reprendre nos morts à peine morts, tout ça, ça va pas, nan, ça va pas. À force on dirait des nécrologies nos vies. Nos vies de désordre établi.

Je trouve les gens brouillons dans la vie et raidissant leurs expressions pour faire croire qu’ils maîtrisent alors qu’ils détruisent comme des casses-noisettes les crânes entre leurs fesses.

Vous êtes où ?
T’es où ?
Dans la passoire à trous ?

Les souffrances sont étoufées ou réinterprétées parce qu’elles montrent.
Parce qu’elles obligent.
Parce qu’elles obligent la conscience,
et l’acte.
Parce qu’elles obligent à autre chose que l’acte économique.
Les souffrances sont les nouveaux sexes cachés d’un panorama spectaculaire, qui ne supporte pas de voir, sauf si ce voir rapporte le bénéfice d’une théâtralisation , d’une mémoire d’automatisation du geste,  d’une secondarisation, d’une mise à distance profitable,  d’une petite messe exonérant de l’action concrète. L’art est devenu l’exosquelette du politique. Sa charte graphique .
L’objet n’est plus d’actualité.

Vous avez cru ne pas croire et le monde s’est transformé en passoire.

Vous n’avez pas rendu vrai ce qui était possiblement vrai et élargissant.
Vous n’avez rien désiré.
Rien.

Quand dire ne change rien, voire pire,
il faut aller dans le bois des os, brûler les oripeaux d’objets qui figent l’œil, les objets de Voix, les voiles, les linceuls, faire Voix de seuil pour voir où ta sœur a fermé le cercueil d’ivoire, faire voix de seuil, mouvement, gond d’engendrement et saisir une nouvelle objectivité par-delà la projectivité générale qui recale, rétropédale, fait régresser les formes des potentiels d’informations Actuelles.
Cette entrave structurelle que peu à peu ils rejoignent quand tu soignes, quelque chose imite et éloigne.

 

Elle est dure comment ta vie, toi ?
Elle est dure dans l’air et la facture, dans le lien, elle est dure comme un camp de concentration invisible dans les données du sensible, elle est dure comme une frustration de confiture ou bien comme une révélation d’économie pure, elle est dure à quelle place ta vie , dans la honte jouie ou dans lave hérité, elle est dure dans le réel ou dans une culotte en dentelle, elle est dure dans ton corps présent ou dans l’identification au monde, est-ce que tu as un geste en toi, un mode d’acte qui soulage sans dents, est-ce que tu as un chant existentiel sans contrôle partiel ?

La sédation aux instincts, des fictions, les rafles réflexes, les placements, les meurtres du mouvement, les reprises, les satisfactions qui sadisent, le mode cathartique presque trop répété, le retour du débridage, et la texture de l’impossible, l’entrave des spatialités suaves où le donné rencontre le sujet sensible, la prolifération des irréversibles, la notion de choix qui apparaît bien basse, bien freluquette, un peu sans squelette, avec ses réservations, sa projectivité un peu démodée, sa petite honte à ensilencer, sa culpabilité qui ne résiste pas à la pronation d’un Objet partiel, orificiel.
Le rapide insipide, l’étalonnement morbide de l’inassenti.

Vous n’avez jamais essayé de rembobiner vos organes de prises instinctives pour lessiver les meurtres et voir l’économie sans brouillard ?
Avez-vous partagé le langage sans marquage d’obtention, de gain, avez-vous poussé en vous autre chose que des compositions culturelles de validation d’œil poudreux ?
Avez-vous cessé de tuer quand vous aimiez ?
Avez-vous dépassé les moires d’aprioris invasifs de sélections, avez -ous percé votre corps pour ne pas ressembler ?

Dans la chute du langage j’ai aimé le bois de chauffage et l’instant, dans le temps, du decrescendo, j’ai vu de Lacan l’enfant salaud,
la mère porteuse et l’homme clou, les structures toutes dures et les violes  psychiques des identifications magiques, les meurtres classiques.


L’Espèce
Je suis dans l’écologie du langage où vos mâchoires voyagent en rétropédalage, j’ai rendu les objets, mais la courbe de l’enfer a mordu l’angle de terre, c’est zombiland pour moi, j’ai pas les os aveugles, je ne vis pas dans les images de voix et la poudre à narines des distributeurs d’urine. L’homoengendrement ratisse et mange les formes, l’impossible physicalise son retour. Il n’y a presque plus de contre-jour . Je ne peux pas dire l’amour car cela n’est plus un sujet. C’est une vantardise en surjet, une surface bleue de chasse. Je n’ai pas le corps au jeu. Il est trop spongieux. Et tout a eu lieu.
Les cartes de voix ne me laissent  pas placide et combustible devant un génocide, je n’arrive pas à éjecter le réel hors cervelle, mon désir n’est pas structuré comme un empire. J’ai appris à mourir.
Et j’ai une immense capacité de retrait depuis que j’ai mesuré le rapport à l’Objet. Et je vois. Et je voix.
Le foutre voix des ondes, le tri, les culpabilités débordées qui achèvent les chevaux de la pensée.
Et les bambouseraies artificielles. Et les économies sacrificielles vendre la viande dans des culbutes de remboursement impossible de récits intangibles.
La vulgarité vibre.

Je trouve que la singularité n’est plus du tout du côté de la transgression.
Que le Politique est devenu transgression.
Et que la transgression ne frotte plus rien, ne déplace plus rien.
Une soupe de latences qui bout, de grumeaux d’images, d’arnaques, de vulgarités.

De toute façon la dictature financière
c’est un truc à structure prépubère …
C’est la valve du sphincter

A ce rythme de l’amore au rat, de l’indistinction,
que veux-tu qu’il reste des conditions de l’espèce et de l’éducation.

Alors mes puputes, on cahute entre la commandenture invisible de la main du futon convertible de l’idéologie transgressive et le collier de métaphores qui vend pas la Voix des morts ?
On chambre sa quille, on se maquille, on hésite entre l’anguille spéculaire des sanctuaires et la langue native téléportative ?


Vous voulez un petit coup de pied au cul, un tourbillon d’inconnu ?

 

Voilà je suis comme ça maintenant. A cause du monde liquide qui vide les corps. Sèche, verticale, anti-diversion, sans dispersion, grise, efficace, tutrice, pas baisante, pas fantaisiste, anti-flou, utile et militaire, tellement la chimère financiaro cathodique, libero-effractante, elle est doucement violente.

Voilà, faut tenir raide comme ça. Toute raide comme ça.

 

Voragine Fosproy face Élodie Després pile 

(10 mars 2024 - 31 mars 2024 avec réminiscences sur 2023 et 2022)

à l'aide d'une langue extrêmement sensible et sensuelle, poétique, le philosophe Jean-Philippe Pierron poursuit son exploration écobiographique (voir son précédent livre dans la collection Mondes Sauvages : "Je est un nous") pour révéler l'importance primordiale de gestes en apparence triviaux et anodins, ceux du jardinier, du paysan, de l'artisan, du cuisinier, mais aussi ceux du musicien, du danseur et de l'écrivain, dans l'élaboration concrète et quotidienne, profonde et le plus souvent tue, d'une manière d'être au monde révélatrice d'un souci, d'une attention portée au monde et aux vivants qui cohabitent avec nous.

à l'aide d'une langue extrêmement sensible et sensuelle, poétique, le philosophe Jean-Philippe Pierron poursuit son exploration écobiographique (voir son précédent livre dans la collection Mondes Sauvages : "Je est un nous") pour révéler l'importance primordiale de gestes en apparence triviaux et anodins, ceux du jardinier, du paysan, de l'artisan, du cuisinier, mais aussi ceux du musicien, du danseur et de l'écrivain, dans l'élaboration concrète et quotidienne, profonde et le plus souvent tue, d'une manière d'être au monde révélatrice d'un souci, d'une attention portée au monde et aux vivants qui cohabitent avec nous.

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Marlon Brando (1924-2004)

3 Avril 2024 , Rédigé par grossel Publié dans #pour toujours

article du 4/4/2010 réactualisé ce 3/4/2024

Marlon Brando

(1924-2004)

 

Blanche meets Stanley

dans Un Tramway nommé désir

(A Streetcar Named Desire)

d'Elia Kazan (1951)

trouble et sensualité: c'est bien le tramway nommé désir 

 

Marlon Brando et Mary Murphy

dans L'Équipée sauvage

(The wild one)

de Laslo Benedek (1953)

l'échange de sourires est magnifique de profondeur et de luminosité 

 
 
Terry (Marlon Brando) and Edie (Eva Marie Saint)
dans Sur les quais
(On the waterfront)
d'Elia Kazan (1954)
la scène du gant que ramasse Terry et dont il joue est une trouvaille inoubliable de l'acteur Marlon Brando
 
 
 
Marlon Brando et Anna Magnani
dans The fugitive King
de Sydney Lumet (1959)
 
Je mets en lien, deux articles : un sur Maria Schneider et Le dernier tango à Paris, l'autre sur Apocalypse now
 
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