spectacles en cours là-bas et ici
Comment un peintre toulonnais, Alain Le Cozannet, en son atelier du Mourillon, touché par la tragédie des victimes israéliennes du Hamas le 7 octobre et des victimes palestiniennes de Tsahal ...
Comment un peintre toulonnais, Alain Le Cozannet, en son atelier du Mourillon, touché par la tragédie des victimes israéliennes du Hamas le 7 octobre et des victimes palestiniennes de Tsahal, l'armée israélienne à Gaza, depuis le 9 octobre, chaque camp armé voulant au nom de son Dieu, la négation de l'autre camp, son anéantissement, réalise une peinture évolutive et en vient à barrer d'une croix en diagonale sa peinture, retrouvant sa liberté d'artiste par rapport au tragique des événements en pratiquant la négation de la négation. La musique choisie Carmina Burana (1936-1937) de Carl Orff, musique appréciée des dignitaires nazis semble convenir pour accompagner les exactions fascistes des dirigeants politiques et militaires actuels des deux camps. Montage et réalisation Gabriel Louche et JCG, à partir des photos prises par le peintre au fur et à mesure de son travail. La citation finale est de JCG, comme si elle était dite par Handala, le gamin créé par Naji al-Hali. Naji al-Ali, né vers 1937 en Palestine et mort assassiné le 29 août 1987, en Grande-Bretagne, est un caricaturiste palestinien. À la suite de l'exode palestinien de 1948 sa famille s'est réfugiée dans le camp libanais de Ain al-Hilweh. Handala est un personnage créé par Naji al-ali. Il est apparu pour la première fois en 1969 dans le journal koweitien Alsiyassa (La politique). C'est un petit garçon âgé de 10 ans, c'est l'âge qu'avait Naji lorsqu'il avait quitté la Palestine, pieds nus comme tous les enfants qui habitent les camps de réfugiés palestiniens. Handala est situé dans l'espace sans terrain d'appui car il est sans patrie. C'est le témoin de la tragédie de tout un peuple, le personnage est toujours dessiné de dos, visage tourné vers la Palestine.
Palestinian writer killed: Israeli strikes targeted Refaat Alareer's home
Prominent Palestinian writer and activist Refaat Al-areer has been killed in an Israeli air strike on his home in Gaza. Tributes are pouring in for Alareer, recognising his contributions to ...
témoignage impitoyable / aucune fabrication théologico-idéologique sioniste ne peut et ne pourra justifier ce que subit le peuple palestinien depuis 75 ans
Il vous appartient de vivre ! HK chante le dernier poème de Refaat Alareer poète palestinien de Gaza
Le 1er novembre 2023, sachant sa vie ainsi que celle de ses proches en péril, Refaat Alareer, poète et professeur de littérature de Gaza publie sur ses réseaux sociaux ce qui sera son dernier p...
chanson mise en ligne le 10 janvier 2024
Hadriani Relandi Palaestina ex monumentis veteribus illustrata
https://books.google.fr/books?id=R2cRYv3cYLYC&dq=inauthor%3A%22Adriaan%20Reelant%22&hl=fr&pg=PA1086
le livre évoqué par Yves Sokol qui ne tire pas toutes les conclusions implicites de son analyse, qu'on remonte dans le temps fictionnel d'Abraham (aucun enregistrement audio ou vidéo de sa promesse) ou qu'on en arrive à 1948 où il y avait bien des villages et des gens et pas un désert dans cette Palaestina
quand on veut prouver, on trouve à prouver (voir la conclusion)
la preuve, cet article sur la page FB d'Yves Sokol, en date du 15 décembre
L'État juif/Texte entier - Wikisource
Essai d'une solution de la question juive ET ORNÉE D'UN PORTRAIT DE L'AUTEUR IL A ÉTÉ TIRÉ, DE CET OUVRAGE, DIX EXEMPLAIRES SUR PAPIER IMPÉRIAL DU JAPON, NUMÉROTÉS DE I à X ; CINQUANTE EXEM...
https://fr.wikisource.org/wiki/L%E2%80%99%C3%89tat_juif/Texte_entier
partir de ce livre, écrit en 1896 ? ou de Palaestina ex monumentis veteribus illustrata (1714) ? ou de la Bible messianique israélite Kadosh ? sachant que si on part de la Bible, on a affaire à des légendes, des fictions / pour Herzl aussi, il n'y avait pas de gens là où il voulait construire un état juif
- La question juive. 71
- Essais de solution tentés jusqu’à ce jour. 76
- Des causes de l’antisémitisme. 81
- Conséquences de l’antisémitisme. 85
- Le projet. 88
- Palestine ou Argentine ? 94
- Le besoin, l’organe, les relations. 96
- Traits principaux. 103
- Affaires immobilières. 105
- L’achat de la terre. 108
- Les constructions. 110
- Habitations ouvrières. 112
- Les ouvriers non professionnels (unskilled labourers). 115
- La journée de sept heures. 117
- L’assistance par le travail. 122
- Le marché. 125
- Autre catégorie d’habitations. 128
- De quelques formes de la liquidation. 130
- Les garanties de la Compagnie. 137
- De quelques travaux de la Compagnie. 142
- Impulsion industrielle. 145
- Les artisans. 149
- L’opération financière. 150
- Les groupes locaux (Transplantation). 159
- La migration par groupes. 161
- Nos Pasteurs. 165
- Les hommes de confiance des groupes locaux. 166
- Les plans des villes. 169
- L’émigration des classes moyennes. 171
- Le phénomène de la foule. 173
- Notre « matériel humain ». 183
- Petites habitudes. 186
- « Negotiorum Gestio ». 191
- Le « Gestor » des Juifs. 199
- La prise de possession. 202
- La constitution. 207
- La langue. 211
- Théocratie. 213
- Les lois. 214
- L’armée. 215
- Le drapeau. 216
- Traités de réciprocité et d’extradition. 217
- Les avantages de l’émigration juive. 220
Il est le fondateur du mouvement sioniste au congrès de Bâle en 1897 et l'auteur de ( L'État des Juifs) en 1896. Il est aussi le fondateur du Fonds pour l'implantation juive pour l'achat de terr...
Il est le fondateur du mouvement sioniste au congrès de Bâle en 1897 et l'auteur de Der Judenstaat (L'État des Juifs) en 1896. Il est aussi le fondateur du Fonds pour l'implantation juive pour l'achat de terres en Palestine , alors territoire géré par l'Empire ottoman. Il est l'un des premiers à mettre en place l'idée d'un État national pour les juifs.
Pourquoi les États-Unis soutiennent-ils Israël ?
Parti Révolutionnaire Communiste
article bien documenté d'un point de vue marxiste, artcile remontant au début du XX° siècle (années 1900-1917)
Conférence "Le conflit israélo-palestinien : question juive, problème arabe" par Henry Laurens
Ancien professeur d'histoire du monde arabe à l'Inalco (1991-2001), Henry Laurens occupe depuis 2003 la chaire d'histoire contemporaine du monde arabe au Col...
https://www.youtube.com/live/lMZAGlZcNo0?si=_HHy6rJTqBbskEZc
Henry Laurens occupe depuis 2003 la chaire d’histoire contemporaine du monde arabe au Collège de France. La Question de Palestine (5 volumes parus chez Fayard).
82 eaux-fortes (les désastres de la guerre) + 3 planches (les prisonniers) / édité en 1955 / visuel mis sur la page FB de Joan Sfar, le 6 novembre avec ce commentaire Si tu énerves les deux camps c'est que tu es sur la bonne voie !
"S’asseoir au milieu du désastre,
et devenir témoin,
réveiller en soi cet allié qui n’est autre
que le noyau divin en nous.
... Après avoir traversé une existence très préservée, très occupée à éviter les naufrages, toute cette adresse à passer entre les catastrophes, entre les blessures. Et subitement, après quinze ans de mariage, l’arrivée d’une autre femme, l’arrivée dans une existence préservée d’un autre être, qui du jour au lendemain détruit l’univers que vous vous étiez construit.
Et la traversée, pendant deux ans, trois ans, de la solitude, de l’abandon, dans un pays étranger, dans un village au bout du monde. Et la rencontre du travail de Dürckheim et d’une remarquable femme, son élève, qui travaillait avec la voix.
Alors que j’attendais d’elle qu’elle me donne la force de faire mes bagages, et de partir avec mes fils, elle m’a dit : « Tu restes là, assise au milieu du désastre, là ".
Tout le travail que j’ai fait par la suite avec le corps, avec la présence au monde, aux choses, cette leçon, non seulement d’accepter l’inacceptable, mais d’y entrer, d’y établir ses pénates, entrer dans le désastre, à l’intérieur, et y rester, y rester !
Non pas fuir, mais oser rester, à l’endroit où je suis interpellée, à cet endroit où tombent tous les masques, où tout ce que je n’aurais jamais pu croire s’avère être en moi, tous les démons, toute l’ombre. Les paroles éclatent et tous les démons déferlent dans la vie, la jalousie, l’envie de meurtre, l’autodestruction.
Et je reste là et je regarde...
... Nous connaissons dans notre Occident deux voies quand nous sommes dans un état d’étouffement, d’étranglement. L’une c’est le défoulement, c’est crier, c’est exprimer ce qui était jusqu’alors rentré. Il y a de nombreuses formes de thérapies sur ce modèle et c’est probablement, en son lieu et place, quelque chose de très précieux, pour faire déborder le trop plein. Mais au fond, toute l’industrie audiovisuelle, cinématographique, est fondée sur ce défoulement, cette espèce d’éclatement de toute l’horreur, de tout le désespoir rentré, qui en fait le prolonge et le multiplie à l’infini.
L’autre réponse, c’est le refoulement : avaler des couleuvres, et devenir lentement ce nid de serpents sur deux pattes, avec tout ce que ces vipères et couleuvres avalées ont d’effet destructif sur le corps et l’âme.
Et le troisième modèle qui nous vient d’Extrême-Orient et qu’incarnait Dürckheim : s’asseoir au milieu du désastre, et devenir témoin, réveiller en soi cet allié qui n’est autre que le noyau divin en nous.
J’ai rencontré voilà quatre jours, en faisant une conférence à Vienne, une femme. Et c’est une belle histoire qu’elle m’a racontée qui exprime cela à la perfection. Elle me disait à la perte de son unique enfant, avoir été ravagée de larmes et de désespoir, et un jour, elle s’est placée devant un miroir et a regardé ce visage brûlé de larmes, et elle a dit : « Voilà le visage ravagé d’une femme qui a perdu son enfant unique », et à cet instant, dans cette fissure, cette seconde de non identification, où un être sort d’un millimètre de son désastre et le regarde, s’est engouffrée la grâce. Dans un instant, dans une espèce de joie indescriptible, elle a su : « Mais nous ne sommes pas séparés », et avec cette certitude, le déferlement d’une joie indescriptible qu’exprimait encore son visage. C’était une femme rayonnante de cette plénitude et de cette présence qu’engendre la traversée du désastre.
Il existe, paraît-il, dans un maelström, un point où rien ne bouge.
Se tenir là !
Ou encore, pour prendre une autre image: dans la roue d’un chariot emballé, il y a un point du moyeu qui ne bouge pas. Ce point, trouver ce point.
Et si un seul instant, j’ai trouvé ce point, ma vie bascule, dans la perspective de la grande vie derrière la petite vie, de l’écroulement des paravents, de l’écroulement des représentations.
Un instant, voir cette perspective agrandie..."
Christiane Singer
Du bon usage des crises, Albin Michel, 2001
J'ai tenté d'appliquer cette approche d'assise au milieu du désastre à ce qui se passe depuis le 7 octobre au Moyen-Orient.
En ayant aussi conscience que victimes et bourreaux, nous sommes d'abord des humains
que rien de ce qui est humain ne nous est étranger (Térence)
que chaque homme porte la forme entière de l'humaine condition (Montaigne).
Naji al-Ali, né vers 1937 en Palestine et mort assassiné le 29 août 1987, en Grande-Bretagne, est un caricaturiste palestinien. À la suite de l'exode palestinien de 1948 sa famille s'est réfugiée dans camp libanais de Ain al-Hilweh. Handala est un personnage créé par Naji al-ali. Il est apparu pour la première fois en 1969 dans le journal koweitien Alsiyassa (La politique). C'est un petit garçon âgé de 10 ans, c'est l'âge qu'avait Naji lorsqu'il avait quitté la Palestine, pieds nus comme tous les enfants qui habitent les camps de réfugiés palestiniens. Handala est situé dans l'espace sans terrain d'appui car il est sans patrie. C'est le témoin de la tragédie de tout un peuple, le personnage est toujours dessiné de dos, visage tourné vers la Palestine.
Handala : l'icône de la résistance palestinienne
Les clés du Moyen-Orient est un site d'information sur l'histoire et l'actualité du Moyen-Orient. Selon la ligne éditoriale du site : " Comment (...)
https://www.lesclesdumoyenorient.com/Handala-l-icone-de-la-resistance-palestinienne
Handala : l'icône de la résistance palestinienne
En , son œuvre était interdite d’exposition au Salon international du livre d'Alger (SILA) sur ordonnance du ministère des Affaires religieuses et des Waqfs algérien.
En 2013, la statue qui lui avait été érigée à Maaret el-Noomane, sa ville de naissance, a été jetée à bas de son socle et décapitée par un groupe djihadiste armé.
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Les Juifs d’Evguéni Tchirikov. pièce écrite en 1903, suite au pogrom de Kichiniov, pendant la Pâque orthodoxe du 6 au 8 avril 1903, éditée en 1906 par Gorki, immédiatement censurée et jamais rééditée.
Les Juifs d’Evguéni Tchirikov. pièce écrite en 1903, suite au pogrom de Kichiniov, pendant la Pâque orthodoxe du 6 au 8 avril 1903, éditée en 1906 par Gorki, immédiatement censurée et jamais rééditée.
Le pogrom (3 lignes décrivent les atrocités commises, page 15, je ne les reproduis pas) avait eu un immense retentissement, faisant suite au retentissement mondial de l’interminable affaire Dreyfus. Une grande collecte pour les victimes avait été organisée. Y avaient participé entre autres Tolstoï, Tchekhov.
Ce qui est remarquable avec Les Juifs, c’est qu’elle est écrite par un Russe, non par un Juif, tentant de nous faire vivre de l’intérieur d’une maison (mot essentiel en Russie), les doutes, espoirs, angoisses, épreuves d’une famille juive, celle du vieil horloger Leïser Frenkel.
La pièce fut créée en décembre 1904 à Berlin, fit une tournée mondiale, Vienne, Oslo, Londres, New York (un an aux USA).
Elle est créée en Russie même fin 1905. Meyerhold en fit une mise en scène, en février 1906, jouée 3 fois.
En France, la pièce ne fut jouée qu’une fois en juin 1933, au Théâtre du Vieux-Colombier, un an après la mort de Tchirikov, et peu après l’arrivée de Hitler au pouvoir, dans une traduction et une mise en scène de Georges Pitoëff, soirée de gala au profit du Fonds juif international dont la mission était de favoriser l’installation en Palestine des Juifs allemands exilés. La traduction de Pitoëff n’a pas été retrouvée, jamais publiée.
2023, résurrection de cette pièce par les soins d’André Markowicz, 120 ans après son écriture, 90 ans après sa seule représentation en France.
Ma lecture :
Pièce en 4 actes. 150 pages.
1° acte : un acte éminemment politique, idéologique, historique. Échanges vifs et argumentés entre des jeunes gens, l’un sioniste, voulant retourner aux sources, recréer un foyer juif en Palestine. Il est le seul à défendre cette vision. Les autres sont marxistes, il y a des juifs, des russes dont un ouvrier, certains, sont socio-démocrates, sur la ligne du réformisme (August Bebel est cité), d’autres, révolutionnaires, sur la ligne de la rupture avec le capitalisme, y compris avec les riches Juifs.
2° acte : on entre dans l’intimité de la famille, dans les envies et projets des uns et des autres. Émerge le personnage de Lia, la fille du vieil horloger. Elle est aimée du sioniste Nachman (26 ans), aime un chrétien russe, révolutionnaire, Bérézine. Dilemme. Beaucoup d’interruptions. Cette vieille maison juive, succession de pièces, atelier, entrepôt, cuisine, chambres, salle à manger, cave, on y entre, on en sort sans frapper, par différentes entrées et sorties. Des Russes passent, des Juifs arrivent dont le frère du vieil horloger, Aaron (55 ans) et sa famille. Des rumeurs courent sur un pogrom annoncé à Kichiniov.
3° acte : les menaces se précisent, des pierres sont jetées, des insultes proférées; que faire ? Fuir, se défendre revolver en mains, se tuer, espérer la solidarité des ouvriers russes, l’intervention de la police; accepter les humiliations, la mort atroce sous les moqueries ?
4° acte : le plus court (17 pages), le pogrom en acte
violente dispute entre le vieil horloger (60 ans) et son fils Boruch ((22 ans), le frère aîné de Lia (18 ans). Boruch et Lia, étudiants, sont interdits de poursuite d’études, pour désordres, ce qui provoque la colère de Leïser, reniant son fils. Bérézine, russe orthodoxe et camarade de Boruch tente de sauver Lia en l’incitant à fuir avec lui. Elle refuse et finit par se suicider avec le revolver de Bérézine, lui-même tué par les pogromistes.
Ça n’arrête pas d’entrer et de sortir. Certains meurent de peur ou de vieillesse.
Des personnages, on passe aux voix sans visage, à leurs injures, insultes, projets de viols, d’assassinats jusqu’à la confusion finale. La police annoncée, le pogrom reflue, des ouvriers solidaires sont maintenant sur les lieux, Nachman cesse d’utiliser son revolver.
J’avoue avoir hésité à lire le 4° acte. S’il y avait eu des actes, j’aurais regretté la lecture. Là, on n’entend que les voix des « monstres », des salopards, de la haine anti-sémite. Il faut de l’imagination pour passer
Le peintre et Gaza - bric à bracs d'ailleurs et d'ici
Ce matin j'ai appris que le mot français gaze (tissu de coton, très léger et transparent, servant pour la fabrication de compresses) vient du mot arabe ou Gaza parce que les Gazaouis sont des ...
peinture évolutive d'Alain Le Cozannet, réalisée entre le 7 octobre et le 19 novembre en son atelier du Mourillon
JCG : l'écriture évolutive de cet article,
écrit sans voir d'images, de vidéos, sans écouter les médias, en évitant tout ce qui est tranché comme un couperet idéologique ou religieux, en lisant des articles parfois fort anciens, en faisant des recherches,
écrit du 9 octobre au 22 novembre,
écrit sans colère ni tristesse ni détresse sans espoir
se justifie par l'horreur de ce qui s'est déroulé, se déroule et par les conséquences, les bouleversements qui ne manqueront pas de se produire
le 7 octobre = massacres perpétrés par le Hamas = crimes de guerre
j'ai cherché des responsables
Cheikh Yassine, Yahya Sinwar, Mohammed Deif
https://www.jeuneafrique.com/1491625/politique/du-cheikh-yassine-a-deluge-dal-aqsa-genese-du-hamas/
https://www.jeuneafrique.com/1501644/politique/yahya-sinwar-leader-du-hamas-lart-de-la-manipulation/
et par la réaction de vengeance qui s'en suit =
le choix militaire fait par le gouvernement d'extrême-droite israélien de traiter toute la population de Gaza comme ennemie, comme des "animaux humains" peut être caractérisé juridiquement
ou comme crime contre l'humanité
ou comme génocide;
FLASH | "Le nord de #Gaza est plus beau que jamais. Tout faire exploser et tout aplatir est un régal pour les yeux. Nous allons distribuer des parcelles à tous ceux qui se sont battus pour Gaza, et aux expulsés de Gush Katif", a publié le ministre israélien du Patrimoine, Amichai #Eliyahu, sur Facebook. le 3 novembre, 9:37 AM
même caractérisation pour ce qui se passe à bas bruit au Haut-Karabagh;
la CPI pourrait d'ores et déjà engager des poursuites mais, hasard ?, ni Israël ni USA ni Russie n'ont ratifié le statut de Rome créant la CPI en 2002
j'ai fait choix, en les reproduisant, ou en donnant les hyper-liens, d'un certain nombre d'analyses, d'interventions, de prises de position (venues essentiellement d'Israël et de Palestine)
j'ai fait choix de contextualiser (le rôle du sionisme révisioniste et de son leader Vladimir Jabotinski (1880-1940) / position d'Einstein et d'Arendt après le massacre de 1948 par le parti de la liberté de Menahem Begin, continuateur de Jabotinski)
NB : le père de Netanyaou fut le secrétaire de Jabotinski (théoricien du Grand Israël)
j'ai fait entendre des points de vue me semblant proposer des solutions en me positionnant par rapport à elles
deux questions me semblent essentielles
l'une politique : 1 ou 2 États ?
(2 États semblent être définitivement un échec)
l'autre philosophique : un modèle de gouvernement peut-il prétendre à l'universalité de droit ? la démocratie peut-elle être déclarée de droit universelle et faire valoir dans les faits, y compris par la force, sa suprématie ?
Lettre de démission de Craig Mokhiber, directeur du Bureau de New York du Haut Commissariat aux droits de l’Homme adressée le 28 octobre 2023 au Haut-commissaire des droits de l’Homme, Volker Turk.
Craig Mokhiber
Monsieur le Haut Commissaire,
Ceci sera ma dernière communication officielle en tant que directeur du Bureau de New York du Haut Commissariat aux droits de l’homme (OHCHR).
Je vous écris dans un moment de grande détresse pour le monde, y compris pour beaucoup de nos collègues. Une fois encore, nous assistons à un génocide qui se déroule sous nos yeux, et l’Organisation que nous servons semble impuissante à l’arrêter. En tant que personne ayant enquêté sur les droits de l’homme en Palestine depuis les années 1980, ayant vécu à Gaza comme conseiller des Nations unies pour les droits de l’homme dans les années 1990, et ayant effectué plusieurs missions de défense des droits de l’homme dans le pays avant et depuis ces périodes, cette situation me touche personnellement.
C’est encore dans ces locaux de l’ONU que j’ai travaillé lors des génocides contre les Tutsis, les musulmans bosniaques, les Yazidis et les Rohingyas. Dans chaque cas, alors que la poussière était retombée sur les horreurs perpétrées contre des populations civiles sans défense, il devenait douloureusement évident que nous avions manqué à notre devoir de répondre aux impératifs de prévention des atrocités de masse, de protection des personnes vulnérables et d’obligation d’exiger que les auteurs de ces actes rendent des comptes. Il en a été de même avec les vagues successives de meurtres et de persécutions à l’encontre des Palestiniens, tout au long de l’existence des Nations unies.
Monsieur le Haut Commissaire, nous échouons à nouveau.
En tant que juriste spécialisé dans les droits de l’homme, avec plus de trente ans d’expérience dans ce domaine, je sais bien que le concept de génocide a souvent fait l’objet d’exploitation politique abusive. Mais le massacre actuel du peuple palestinien, ancré dans une idéologie coloniale ethno-nationaliste, dans la continuité de décennies de persécution et d’épuration systématiques, entièrement fondé sur leur statut d’Arabes, et associé à des déclarations d’intention explicites des dirigeants du gouvernement et de l’armée israéliens, ne laisse aucune place au doute ou au débat. À Gaza, les habitations, les écoles, les églises, les mosquées et les établissements médicaux sont attaqués sans raison et des milliers de civils sont massacrés. En Cisjordanie, y compris à Jérusalem occupée, les maisons sont saisies et réattribuées en fonction uniquement de la race. Par ailleurs, de violents pogroms perpétrés par les colons sont accompagnés par des unités militaires israéliennes. Dans tout le pays, l’apartheid règne.
Il s’agit d’un cas d’école de génocide. Le projet colonial européen, ethno-nationaliste, de colonisation en Palestine est entré dans sa phase finale, vers la destruction accélérée des derniers vestiges de la vie palestinienne indigène en Palestine. Qui plus est, les gouvernements des États-Unis, du Royaume-Uni et d’une grande partie de l’Europe sont totalement complices de cet horrible assaut. Non seulement ces gouvernements refusent de remplir leurs obligations conventionnelles “d’assurer le respect” des conventions de Genève, mais ils arment activement l’offensive, fournissent un soutien économique, des renseignements, et couvrent politiquement et diplomatiquement les atrocités commises par Israël.
De concert avec tout cela, les médias corporatifs occidentaux, de plus en plus aux ordres des gouvernements, sont en totale rupture avec l’article 20 du PIDCP (ndt, Pacte international relatif aux droits civils et politiques adopté en 1966), déshumanisant les Palestiniens sans cesse pour justifier le génocide, et diffusant la propagande guerrière et les appels à la haine nationale, raciale ou religieuse qui constituent une incitation à la discrimination, à l’hostilité et à la violence. Les entreprises de réseaux sociaux basées aux États-Unis étouffent les voix des défenseurs des droits de l’homme tout en amplifiant la propagande pro-israélienne. Les gendarmes du lobby israélien sur le net et les GONGOS (ndt, organisations non gouvernementales soutenues par des gouvernements) harcèlent et diffament les défenseurs des droits de l’homme, les universités et employeurs occidentaux collaborent avec eux pour punir ceux qui osent s’élever contre les atrocités. À la suite de ce génocide, ces acteurs devront également rendre des comptes, comme ce fut le cas pour la radio des Milles Collines au Rwanda.
Dans de telles circonstances, notre organisation est plus que jamais appelée à agir de manière efficace et fondée sur des principes. Mais nous n’avons pas relevé ce défi. Le pouvoir de protection du Conseil de sécurité a de nouveau été bloqué par l’intransigeance des États-Unis, le secrétaire général est attaqué pour ses lègères protestations et nos mécanismes de défense des droits de l’Homme font l’objet d’attaques calomnieuses soutenues par un réseau organisé en ligne qui défend l’impunité.
Des décennies de distraction par les promesses illusoires et largement décevantes d’Oslo ont détourné l’Organisation de son devoir essentiel de protection du droit international, des droits de l’Homme et de la Charte elle-même. Le mantra de la “solution à deux États” est devenu une plaisanterie ouverte dans les couloirs de l’ONU, à la fois pour son impossibilité absolue dans les faits et pour son incapacité totale à tenir compte des droits humains inaliénables du peuple palestinien. Le soi-disant “Quartet” n’est plus qu’une feuille de vigne pour l’inaction et la soumission à un statu quo brutal. La référence (écrite par les États-Unis) aux “accords entre les parties elles-mêmes” (au lieu du droit international) a toujours été un tour de passe passe évident, destiné à renforcer le pouvoir d’Israël contre les droits des Palestiniens occupés et dépossédés de leurs biens.
Monsieur le Haut Commissaire, j’ai rejoint cette Organisation dans les années 1980, parce que j’y ai trouvé une institution fondée sur des principes et des normes qui étaient résolument du côté des droits de l’Homme, y compris dans les cas où les puissants États-Unis, Royaume-Uni et Europe n’étaient pas de notre côté. Alors que mon propre gouvernement, ses institutions subsidiaires et une grande partie des médias nord-américains soutenaient ou justifiaient encore l’apartheid sud-africain, l’oppression israélienne et les escadrons de la mort d’Amérique centrale, les Nations unies défendaient les peuples opprimés de ces pays. Nous avions pour nous le droit international. Nous avions pour nous les droits humains. Nous avions pour nous les principes. Notre autorité était ancrée dans notre intégrité. Mais ce n’est plus le cas.
Au cours des dernières décennies, des membres importants des Nations unies ont cédé au pouvoir des États-Unis et à la peur du lobby israélien, abandonnant ces principes et renonçant au droit international lui-même. Nous avons beaucoup perdu dans cet abandon, notamment notre propre crédibilité mondiale. Mais c’est le peuple palestinien qui a subi les plus grandes pertes à cause de nos échecs. L’ironie de l’histoire veut que la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) ait été adoptée l’année même où la Nakba a été perpétrée contre le peuple palestinien.
Alors que nous commémorons le 75e anniversaire de la DUDH, nous ferions bien d’abandonner le mythe éculé selon lequel la DUDH est née des atrocités qui l’ont précédée, et d’admettre qu’elle est née en même temps que l’un des génocides les plus atroces du XXème siècle, celui de la destruction de la Palestine. D’une certaine manière, les auteurs de la Déclaration promettaient les droits de l’homme à tout le monde, sauf au peuple palestinien. N’oublions pas non plus que les Nations unies ont commis le péché originel de faciliter la dépossession du peuple palestinien en ratifiant le projet colonial européen qui s’est emparé des terres palestiniennes et les a remises aux colons. Nous avons tant à nous faire pardonner.
Mais la voie de l’expiation est claire. Nous avons beaucoup à apprendre de la position de principe adoptée ces derniers jours dans les villes du monde entier, où des millions de personnes s’élèvent contre le génocide, même au risque d’être battues et arrêtées. Les Palestiniens et leurs alliés, les défenseurs des droits de l’homme de tous bords, les organisations chrétiennes, musulmanes et les voix juives progressistes qui disent “pas en notre nom”, montrent tous la voie. Il ne nous reste plus qu’à les suivre.
Hier, à quelques rues d’ici, la gare Grand Central de New York a été complètement envahie par des milliers de juifs défenseurs des droits de l’homme, solidaires du peuple palestinien et exigeant la fin de la tyrannie israélienne (nombre d’entre eux risquant d’être arrêtés). Ce faisant, ils ont balayé en un instant l’argument de propagande de la hasbara israélienne (et le vieux cliché d’antisémitisme) selon lequel Israël représenterait en quelque sorte le peuple juif. Ce n’est pas le cas. Et, en tant que tel, Israël est seul responsable de ses crimes. Sur ce point, il convient de répéter, malgré les calomnies du lobby israélien, que la critique des violations des droits de l’homme par Israël n’est pas antisémite, pas plus que la critique des violations saoudiennes n’est islamophobe, la critique des violations du Myanmar n’est anti-bouddhiste, ou la critique des violations indiennes n’est anti-hindouiste. Lorsqu’ils cherchent à nous faire taire en nous calomniant, plutôt que faire silence, nous devons élever la voix. J’espère que vous conviendrez, Monsieur le Haut Commissaire, qu’il s’agit là de l’essence même du parler vrai aux puissants.
Mais je trouve également de l’espoir dans tous ces membres des Nations unies qui,en dépit des énormes pressions exercées, ont refusé de compromettre les principes de l’Organisation en matière de droits de l’homme. Nos rapporteurs spéciaux indépendants, nos commissions d’enquête et nos experts des organes de traités, ainsi que la majorité de notre personnel, ont continué à défendre les droits humains du peuple palestinien, alors même que d’autres membres des Nations unies (même au plus haut niveau) ont honteusement courbé l’échine devant les puissants. En tant que gardien des normes et standards en matière de droits de l’homme, le HCDH (ndt Haut-Commissariat aux droits de l’homme) a le devoir particulier de défendre ces normes. Notre tâche, je crois, est de faire entendre notre voix, du secrétaire général à la dernière recrue des Nations unies et, horizontalement, dans l’ensemble du système des Nations unies, en insistant sur le fait que les droits humains du peuple palestinien ne font l’objet d’aucun débat, d’aucune négociation, ni d’aucun compromis, où que ce soit sous la banière bleue.
À quoi ressemblerait donc une position fondée sur les normes de l’ONU ? À quoi travaillerions-nous si nous étions fidèles à nos exhortations rhétoriques sur les droits de l’homme et l’égalité pour tous, la responsabilité pour les criminels, la réparation pour les victimes, la protection des personnes vulnérables et l’autonomisation des détenteurs de droits, le tout dans le cadre de l’État de droit ? La réponse, je crois, est simple – si nous avons la lucidité de voir au-delà des écrans de fumée de la propagande qui déforment la vision de la justice pour laquelle nous avons prêté serment, le courage d’abandonner peur et déférence à l’égard des États puissants et la volonté de brandir l’étendard des droits de l’homme et de la paix. Certes, il s’agit d’un projet à long terme et d’une voie escarpée. Mais nous devons commencer maintenant à moins de nous abandonner à une horreur indicible. Je vois dix points essentiels :
- Une action légitime : tout d’abord, nous devons, au sein des Nations unies, abandonner le paradigme d’Oslo, qui a échoué (et qui est en grande partie fallacieux), sa solution illusoire à deux États, son Quartet impuissant et complice, et le détournement du droit international aux diktats de son supposé bien-fondé politique. Nos positions doivent se fonder sans équivoque sur les droits de l’homme et le droit international.
- Une vision claire : nous devons cesser de prétendre qu’il s’agit simplement d’un conflit territorial ou religieux entre deux parties belligérantes et admettre la réalité de la situation, à savoir qu’un État au pouvoir disproportionné colonise, persécute et dépossède une population autochtone sur la base de son appartenance ethnique.
- Un État unique fondé sur les droits de l’homme : nous devons soutenir l’établissement d’un État unique, démocratique et laïque dans toute la Palestine historique, avec des droits égaux pour les chrétiens, les musulmans et les juifs, et, par conséquent, le démantèlement du projet colonialiste profondément raciste et la fin de l’apartheid sur tout le territoire.
- Lutte contre l’apartheid : nous devons réorienter tous les efforts et toutes les ressources des Nations unies vers la lutte contre l’apartheid, comme nous l’avons fait pour l’Afrique du Sud dans les années 1970, 1980 et au début des années 1990.
- Retour et indemnisation : nous devons réaffirmer et insister sur le droit au retour et à l’indemnisation complète de tous les Palestiniens et de leurs familles qui vivent actuellement dans les territoires occupés, au Liban, en Jordanie, en Syrie et dans la diaspora à travers le monde.
- Vérité et justice : nous devons appeler à un processus de justice transitionnelle, utilisant pleinement les décennies d’enquêtes, de recherches et de rapports accumulés par l’ONU, afin de documenter la vérité et garantir la responsabilité de tous les criminels, la compensation pour toutes les victimes et la réparation des injustices documentées.
- Protection : nous devons insister sur le déploiement d’une force de protection de l’ONU dotée de ressources suffisantes et d’un mandat solide pour protéger les civils du fleuve à la mer.
- Désarmement : nous devons plaider pour le retrait et la destruction des stocks massifs d’armes nucléaires, chimiques et biologiques d’Israël, évitant ainsi que le conflit ne conduise à la destruction totale de la région et, qui sait, au-delà.
- Médiation : nous devons reconnaître que les États-Unis et les autres puissances occidentales ne sont pas des médiateurs crédibles, mais plutôt des parties prenantes du conflit, qui sont complices d’Israël dans la violation des droits des Palestiniens, et nous devons les affronter en tant que tels.
- Solidarité : nous devons ouvrir grand nos portes (et celles du secrétariat général) aux légions de défenseurs des droits de l’homme palestiniens, israéliens, juifs, musulmans et chrétiens qui sont solidaires du peuple de Palestine et de ses droits, et mettre un terme au flux incontrôlé de lobbyistes israéliens vers les bureaux des dirigeants de l’ONU, où ils prônent la poursuite de la guerre, de la persécution, de l’apartheid et de l’impunité, tout en dénigrant nos défenseurs des droits humains à cause de leur position de principe sur les droits des Palestiniens.
Il faudra des années pour y parvenir, et les puissances occidentales nous combattront à chaque étape du processus, c’est pourquoi nous devons faire preuve de fermeté. D’ores et déjà, nous devons œuvrer pour un cessez-le-feu immédiat et la fin du siège de Gaza, nous opposer au nettoyage ethnique de Gaza, Jérusalem, Cisjordanie (et ailleurs), documenter l’assaut génocidaire à Gaza, contribuer à apporter aux Palestiniens une aide humanitaire massive et les moyens de la reconstruction, prendre soin de nos collègues traumatisés et de leurs familles, et nous battre comme des diables pour que la démarche des bureaux politiques de l’ONU soit basée sur des principes.
L’échec des Nations unies en Palestine jusqu’à présent n’est pas une raison pour nous de renoncer. Au contraire, il devrait nous encourager à abandonner le paradigme passé qui a échoué, et à adopter pleinement une ligne de conduite plus fondée sur des principes.
En tant qu’OHCHR, rejoignons avec audace et fierté le mouvement anti-apartheid qui se développe dans le monde entier, en ajoutant notre logo à la bannière de l’égalité et des droits de l’homme pour le peuple palestinien. Le monde nous observe. Nous devrons tous rendre compte de notre position à ce moment crucial de l’histoire. Prenons le parti de la justice.
Je vous remercie, Monsieur le Haut Commissaire Volker, d’avoir écouté ce dernier appel de mon bureau. Dans quelques jours, je quitterai le Bureau pour la dernière fois, après plus de trois décennies de service. Mais n’hésitez pas à me contacter si je peux être utile à l’avenir.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes salutations distinguées,
JCG : discours droits de l'homme qui ne se pose pas la question des possibilités de réalisation des propositions faites
ONU aujourd'hui déconsidérée et démunie car divisée avec un péché originel, la création sans l'accord des pays arabes, d'un État israélien en 1948
Occident partisan pratiquant le deux poids deux mesures entre Israël et Palestine, entre Ukraine et Russie, entre Taïwan et Chine...,
affirmation de plus en plus forte de nouveaux empires et d'autres formes de gouvernement (dictatures selon la nomenclature "officielle") même mises au ban de la soi-disant "communauté internationale" que la démocratie pluraliste dite représentative, contestable et de plus en plus contestée, surtout quand on voit se multiplier les régimes d'extrême-droite ou d'extrême-centre, autoritaires et répressifs...
La préconisation d'un Etat unique, démocratique et laïque, selon le modèle français (de plus en plus bousculé) qui semble ce qui serait le meilleur modèle se heurterait aux pratiques majoritaires dans le monde et surtout au Proche et Moyen-Orient, de nature communautaristes.
la position de Jean-Pierre Grosse
En Israel, s’affrontent 2 factions fascistes (Netanyaou + ultra-orthodoxes / Hamas ) dont l’objectif majeur est d’anéantir l’autre. Toutes 2 sont coupables de crimes de guerre etc .. La violence ne résoudra rien sinon créer de nouvelles générations de terroristes. Je doute qu’un accord soit possible tant que ces dirigeants sont au pouvoir.
La solution d’un état ne me paraît pas possible : trop de haine accumulée.
La solution à 2 états me paraît la seule viable MAIS pour cela, il faudrait :
- Transférer tous les Gazaouis (2 M) en Cisjordanie - actuellement un gruyère occupé par Israël – qui deviendrait un véritable état indépendant
- Et tous les colons (0,5M) à Gaza qui deviendrait israélien.
Techniquement faisable : le monde a l’habitude des transferts de population !
La récupération des colonies juives de Cisjordanie permettrait une compensation des dégâts subis par les Gazaouis et les colons pourraient faire à Gaza ce qu’ils font bien : reconstruire !
Jean-Pierre Grosse, Marrakech, 12 novembre 2023
Un régime de suprématie juive de la Méditerranée au Jourdain : c’est un apartheid by B’Tselem
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La guerre au Proche-Orient suscite émotion et colère. Mais aussi des anathèmes, des propos racistes dans certains médias et des actes antisémites ou islamophobes. Parler du conflit ...
à partir de 43'40", le parti-pris moral et éthique interdisant au nom des principes toute intervention des dictateurs et tyrans mis au ban de la société (avec arrière-pensées politiques pro-palestiniennes) développé par Edwy Plenel, le 24 octobre; à comparer, le discours diplomatique de Villepin, le discours moral et éthique de Plenel, le discours droits de l'homme de Craig Mokhiber
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le parti-pris moral et éthique développé par Edwy Plenel, le 24 octobre, parti-pris interdisant au nom des principes toute intervention des dictateurs et tyrans mis au ban de la société (Poutine, Iran, Arabie saoudite, Chine...)
Rony Brauman - Internationales - 11 novembre 2023
Rony Brauman, médecin, ancien président de Médecins Sans Frontières est l'invité d'Internationales cette semaine.
https://www.youtube.com/live/Kk3gml8qGl0?si=dt8veg2EM_-lx-YR
🦏 ISRAËL-PALESTINE : COMMENT EXPLIQUER CE FIASCO JOURNALISTIQUE
Soutenez Blast, média indépendant en accès libre grâce au soutien de ses abonnés : https://www.blast-info.fr/soutenir " Ça va être la question du jour. Pourquoi les journalistes français so...
Pourquoi les journalistes français sont-ils aussi biaisés ? Comment on en est arrivé à cette situation où on en vient à relativiser, voire excuser sur les plateaux, ce qui commence à ressembler à un nettoyage ethnique, voire à un génocide dans la bande de Gaza ?
La Dernière Représentation du Transsibérien de Braise Cendres - Blog de Jean-Claude Grosse
l'affiche de La Dernière Représentation du Transsibérien de Braise Cendres Une adaptation pour la scène de La prose du Transsibérien et de la petite Jeanne de France de Blaise Cendrars Créati...
Anne-Sophie JAHN : "Il faut enfin dire la vérité sur Bertrand Cantat"
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Nicoletta - Il est mort le soleil (1968)
Une musique d'Hubert Giraud et un texte de Pierre Delanoë qui deviendra un succès en anglais adapté par Ray Charles et Ann Grégory en "The sun died". Nicoletta interprète ce tube dans Ça s'es...
Es-tu disponible ? - Blog de Jean-Claude Grosse
le 29 septembre 2023, à la fin de la traversée de l'oeuvre du hiérosolymitain d'Avers sous les eaux depuis le Déluge, JC, Le livre d'éternité a été proposé à 5 € 10 - Es-tu disponible ?...
https://les4saisons.over-blog.com/2023/10/es-tu-disponible.html
Comment la terre d'Israël fut inventée - Shlomo Sand
Les Midis de l'iReMMO - Comment la terre d'Israël fut inventée Vendredi 28 septembre 2012 Rencontre exceptionnelle avec : Shlomo Sand, professeur à l'université de Tel-Aviv, il s'est engagé da...
débat remontant déjà à onze ans
Professeur au Collège de France, spécialiste du Proche-Orient, l'historien Henry Laurens explique pourquoi l'attaque perpétrée par le Hamas le 7 octobre s'inscrit dans l'histoire longue du conflit israélo-palestinien, tout en marquant une rupture sans précédent.
Ilan Pappé est professeur à l'université d'Exeter. Il était auparavant maître de conférences en sciences politiques à l'université de Haïfa. Il est l'auteur de Le nettoyage ethnique de la Palestine, The Modern Middle East, A History of Modern Palestine : One Land, Two Peoples, et Ten Myths about Israel. Pappé est décrit comme l'un des "nouveaux historiens" d'Israël qui, depuis la publication de documents déclassifiés par les gouvernements britannique et israélien au début des années 1980, ont réécrit l'histoire de la création d'Israël en 1948.
Où va Israël ? Avec Sylvain Cypel
Société Louise Michel http://www.societelouisemichel.org/ Chaque semaine, l'armée ou les colons abattent un, 2 ou 10 Palestiniens dans les territoires où ils vivent emmurés. En un mois, des co...
Cette vidéo t'explique le conflit historique entre Israël et Palestine
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travail remarquable de 2021 qui vaut pour aujourd'hui comme quoi on peut trouver à s'informer et à échapper au formatage, à la décérébration, à la manipulation de masse
Sionisme révisionniste - Wikipédia
Le sionisme révisionniste était l'un des courants du mouvement sioniste. Ce courant est créé comme une " révision " des méthodes de fonctionnement de l' Organisation sioniste mondiale en 1923...
le rôle de Vladimir Jabotinski, sioniste révisionniste puis de Menahem Begin ou comment la thèse du Grand Israël est devenue la réalité et l'objectif de l'actuel gouvernement d'extrême-droite israélien / Le Parti révisionniste est donc un parti clef de l'histoire du sionisme. Il a placé au cœur de son programme depuis 1925 l'idée du Grand Israël, dans ses frontières anciennes, où il est fait référence aux textes bibliques. Très minoritaire à l'époque de Zeev Jabotinsky, cette thématique deviendra centrale dans le débat entre sionistes après la guerre des Six Jours de 1967 et permettra aux successeurs de ce parti d'arriver au pouvoir après les élections de juin 1977, mettant ainsi fin à la gestion du pays par les gouvernements de tendance sociale démocrate, depuis la création de l'Etat d'Israël le 14 mai 1948.
Lettre adressée par Albert EINSTEIN et Hannah ARENDT au New-York Times (02/12/1948) - Arrêt sur Info
Lettre sur les objectifs et les méthodes fascistes de M. Menahem Begin et du Parti de la Liberté à travers l'exemple du massacre le 9 avril 1948 du village Arabe de Deir Yassine
Pourquoi l'extrême-droite dirige Israël ?
Le conflit palestinien a pris depuis un mois un tour dramatique, même si le drame s'aggravait au quotidien depuis des années. Beaucoup a été écrit (...)
Ben Gourion contre Jabotinski / le père de Netanyaou fut le secrétaire de Jabotinski, partisan du Grand Israël
GUERRE UKRAINE & MOYEN ORIENT VIDÉO N° 61
LES ÉCLAIRAGES DE VUDUDROIT GUERRE : UKRAINE & MOYEN ORIENT VIDÉO N° 61 Régis de Castelnau Hervé Carresse SOMMAIRE : Introduction 1:07 I) Quid de la situation en Palestine - Israël ? 7:24 II)...
j'apprécie les éclairages de Vu du droit (ex : vidéo N°61); rien à voir avec les rhétoriques fallacieuses de Caroline Fourest ("On ne peut pas comparer le fait d'avoir tué des enfants délibérément comme le Hamas, et le fait de les tuer involontairement comme Israël") ou Raphaël Enthoven ("Les gens qui refusent de faire la distinction entre une organisation terroriste génocidaire et une armée régulière reprennent l'argumentaire de Jean-Marie Le Pen en 1987."
Savez-vous ce qui est également mort à Gaza ? - Vu du Droit
Nous savons depuis Hegel que le processus historique est dialectique. Pour lui, l'Histoire évolue selon un mouvement dialectique (la chose et son contraire) et une suite de contradictions ...
https://www.vududroit.com/2023/12/savez-vous-ce-qui-est-egalement-mort-a-gaza/
article paru le 31 décembre 2023
Meryem Belkaïd - J'ai vu passer plusieurs statuts sur les...
J'ai vu passer plusieurs statuts sur les réseaux sociaux autour du 1e novembre, date de l'anniversaire du penseur palestinien Edward Said (1935-2003) qui...
Edward Saïd (1935-2003) est un auteur fondamental de la pensée anticoloniale et ses écrits, depuis son autobiographie, Out of Place (1999) en passant par Covering Islam (1981) Culture and Imperialism (1993) sans citer l’incontournable Orientalism (1978) ont formé des générations entières d’autodidactes, de penseurs, de journalistes et d’universitaires. C’est d’ailleurs un réflexe sain et salutaire que de se tourner vers The Question of Palestine (1979) pour essayer de faire sens du génocide auquel nous assistons.
Naissance Décès Nationalité Formation École/tradition Idées remarquables Orientalisme, occidentalisme Œuvres principales L'Orientalisme ( 1978), Culture et Impérialisme ( 1993) Influencé pa...
Edward Saïd (1935-2003) est un auteur fondamental de la pensée anticoloniale et ses écrits, depuis son autobiographie, Out of Place (1999) en passant par Covering Islam (1981) Culture and Imperialism (1993) sans citer l’incontournable Orientalism (1978) ont formé des générations entières d’autodidactes, de penseurs, de journalistes et d’universitaires.
Opinion – « Gaza, qui n’a jamais
connu un seul jour de liberté »
8 octobre 2023
Par Gideon Levy
Derrière tout cela se cache l’arrogance israélienne. Nous pensons
que nous avons la permission de faire n’importe quoi et supposons
que nous ne paierons jamais ni ne serons punis.
Et nous pensons que nous continuerons et que rien ne nous
interrompra. Nous arrêterons, nous tuerons, nous maltraiterons, nous
déposséderons, nous protégerons les colons et leurs pogroms, nous
irons au tombeau de Joseph, au tombeau d’Ot’niel, à l’autel de Josué,
le tout en les territoires palestiniens, et bien sûr au Mont du Temple –
plus de 5 000 Juifs rien que pour Souccot.
Nous allons tirer sur des innocents, leur arracher les yeux et leur
fracasser le visage, les expulser, les exproprier, les voler, les kidnapper
de leur lit, les nettoyer ethniquement et, bien sûr, continuer l’incroyable
siège de Gaza.
Et nous supposerons que tout continuera comme si de rien n’était.
Nous pensions qu’avec la construction d’une super barrière autour de
la bande de Gaza, dont le mur souterrain a coûté trois milliards de
shekels, nous étions déjà en sécurité. Nous avions confiance que les
génies du 8200 (unité d’écoute des renseignements militaires) et les
membres du Shin Bet, qui savent tout, nous avertiraient à temps.
Nous pensions déplacer la moitié d’une armée près de Gaza vers
Hawara juste pour protéger les folies de Zvi Souccot et des colons, et
tout irait bien, tant à Hawara qu’à Erez. Il s’avère que lorsqu’il y a une
grande motivation, l’obstacle le plus sophistiqué et le plus coûteux au
monde peut être franchi même par une simple excavatrice et avec une
relative facilité. Vous pouvez traverser ce mur hautain avec des vélos et
des scooters.
Nous pensions que nous allions continuer à harceler Gaza, lui jeter
quelques miettes de gentillesse sous la forme de quelques milliers de
permis de travail en Israël – une goutte dans l’océan, et ils sont toujours
conditionnés à un « comportement correct » – et pourtant nous avons
supposé que nous les garderait comme dans une prison. Nous pensions qu’en faisant la paix avec l’Arabie saoudite et les Émirats, les
Palestiniens seraient oubliés, voire effacés, comme le souhaiteraient de
nombreux Israéliens.
Nous continuerions de détenir des milliers de prisonniers palestiniens, y
compris des prisonniers sans procès, pour la plupart des prisonniers
politiques, et pourtant nous n’accepterions pas de discuter de leur
libération, même après des décennies de prison. Nous leur dirions que
ce n’est que par la force que leurs prisonniers connaîtront la liberté.
Nous pensions que nous continuerions à rejeter avec arrogance toute
tentative de solution politique, simplement parce que cela ne nous
convient pas, et nous pensions que tout continuerait ainsi pour
toujours.
Une fois de plus, il est prouvé que ce n’est pas le cas. Plusieurs
centaines de militants palestiniens ont franchi la barrière et envahi Israël
d’une manière qu’aucun Israélien n’imaginait pouvoir.
Quelques centaines de militants palestiniens ont démontré qu’il est
impossible d’emprisonner pour toujours deux millions de personnes
sans encourir un prix cruel.
Tout comme hier, le bulldozer palestinien fumant et désuet a démoli la
clôture, la plus sophistiquée de toutes les clôtures, il a également
déchiré le manteau d’arrogance d’Israël. Et il a également détruit l’idée
selon laquelle il suffisait d’attaquer et de démanteler Gaza avec des
drones suicides et de les vendre à la moitié du monde pour maintenir la
sécurité.
Hier, Israël a vu des images qu’il n’avait jamais vues auparavant : des
véhicules militaires palestiniens patrouillant dans la ville, des cyclistes
de Gaza franchissant ses portes. Ces images doivent déchirer le voile
de l’arrogance. Les Palestiniens de Gaza ont décidé qu’ils étaient prêts
à payer n’importe quel prix pour une étincelle de liberté.
Mais… Est-ce que cela a un potentiel ? Non. Israël tirera-t-il la leçon ?
Non. Hier, il était déjà question d’effacer des quartiers entiers de la ville
de Gaza, d’occuper la bande de Gaza et de punir Gaza « comme elle
n’a jamais été punie auparavant ».
Mais Gaza n’a cessé d’être punie par Israël depuis 1948, ne serait-ce
qu’un instant. Plus de sept décennies d’abus, et encore une fois, le pire
est à venir. Les menaces d’« aplatir Gaza » ne prouvent qu’une chose :
nous n’avons rien appris.
L’arrogance est là pour rester, même après qu’Israël ait, une fois de
plus, payé le prix fort.
Benjamin Netanyahu porte une grande responsabilité dans ce qui s’est
passé et doit en payer les coûts, mais le problème n’a pas commencé
avec lui et ne se terminera pas après son départ.
Nous devons maintenant pleurer amèrement les victimes israéliennes ;
mais nous devons aussi pleurer pour Gaza. Gaza, la plupart de ses
habitants sont des réfugiés créés par Israël. Gaza, qui n’a jamais connu
un seul jour de liberté. (Source : Haaretz 8/10/2023)
Leila Shahid, déléguée générale de l'Autorité palestinienne jusqu'en 2005 puis ambassadrice de de la Palestine auprès de l'UE jusqu'en 2015
Attaque des uns, défense des autres, une sentence occidentale
Conçue et exécutée comme une opération militaire, l'attaque menée sous la direction des Brigades Ezzedine Al-Qassam du Hamas autour de la bande de Gaza, le 7 octobre 2023, a été qualifiée d...
https://orientxxi.info/magazine/attaque-des-uns-defense-des-autres-une-sentence-occidentale,6783
LEYANE AJAKA DIB AWADA Etudiante à l’EHESS, elle mène un travail de recherche sur le mouvement étudiant laïque au Liban depuis 2019.
Charles de Gaulle et la situation au Proche Orient | INA
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27.11.1967
conférence intégrale du 27 novembre 1967, sur Israël, à partir de la 27° minute / Il a fait preuve d'une grande clairvoyance lorsqu'il dénonça la volonté d'expansion territoriale du gouvernement d'Israël et sa politique de colonisation de peuplement, prédisant que la conséquence en serait "oppression, répression, expulsion" provoquant en retour une résistance qu'il qualifierait de terrorisme. Si la parole de de Gaulle avait été entendue, la Palestine n'en serait pas là. Dorénavant, une solution politique à deux Etats semble inatteignable : Il y a dorénavant 500 000 colons en Cisjordanie, les fous de Yahvé, extrême droite suprémaciste et raciste sont au gouvernement d'Israël et les fous d'Allah du Hamas sont à Gaza. La communauté internationale a une responsabilité écrasante. C'est l'ONU qui décida la création d'un état juif en 1947, contre l'avis des Arabes qui n'étaient pour rien dans la Shoah. Puis laissa les victimes de l'antisémitisme devenir des colonisateurs et des conquérants. Dorénavant, l'établissement de la paix nécessiterait une pression internationale très forte, le remplacement du gouvernement actuel d'Israël, de nouveaux interlocuteurs palestiniens et la décolonisation de la Cisjordanie. Cela semble hors de portée à court terme. Pourtant, aussi bien la sécurité d'Israël que celle des Palestiniens est à ce prix.
Charles de Gaulle Conférence de presse du 27 novembre 1967 peu après la guerre des 6 jours
L'établissement entre les deux guerres mondiales, car il faut remonter jusque là, l'établissement d'un foyer sioniste en Palestine, et puis après la deuxième guerre mondiale, l'établissement d'un Etat d'Israël soulevait à l'époque un certain nombre d'appréhensions. On pouvait se demander, en effet, et on se demandait, même chez beaucoup de juifs, si l'implantation de cette communauté sur des terres qui avaient été acquises dans des conditions plus ou moins justifiables et au milieu des peuples arabes qui lui sont foncièrement hostiles, n'allaient pas entraîner d'incessants, d'interminables frictions et conflits. Et certain même redoutait que les juifs, jusqu'alors dispersés, et qui étaient restés ce qu'ils avaient été de tout temps, c'est-à-dire un peuple d'élite, sûr de lui-même et dominateur, n'en viennent une fois qu'ils seraient rassemblés dans les sites de son ancienne grandeur, n'en viennent à changer en ambition ardente et conquérante les souhaits très émouvants qu'ils formaient depuis 19 siècles : " l'an prochain à Jérusalem ". En dépit du flot, tantôt montant, tantôt descendant, des malveillances qui le provoquaient, qui le suscitaient plus exactement, dans certains pays à certaines époques, un capital considérable d'intérêt et même de sympathie s'était formé en leur faveur et surtout il faut bien le dire dans la chrétienté. Un capital qui était issu de l'immense souvenir du testament, nourri à toutes les sources d'une magnifique liturgie, entretenu par la commisération qu'inspirait leur antique valeur et que poétisait chez nous la légende du juif errant, accru par les abominables persécutions qu'ils avaient subi pendant la deuxième guerre mondiale et grossi depuis qu'il avait retrouvé une patrie, par les travaux, leurs travaux constructifs et le courage de leurs soldats. C'est pourquoi indépendamment des vastes concours en argent, en influence, en propagande que les Israéliens recevaient des milieux juifs, d'Amérique et d'Europe, beaucoup de pays, dont la France, voyaient avec satisfaction l'établissement de leur Etat sur le territoire que leur avaient reconnu les puissances, que lui avaient reconnu les puissances, tout en désirant qu'ils parviennent en usant d'un peu de modestie à trouver avec ses voisins un modus vivendi pacifique. Il faut dire que ces données psychologiques avaient quelque peu changé depuis 1956. A la faveur de l'expédition franco-britannique de Suez, on avait vu apparaître en effet, un état d'Israël guerrier et résolu à s'agrandir, et ensuite l'action qu'il menait pour doubler sa population par l'immigration de nouveaux éléments donnait à penser que le territoire qu'il avait acquis ne lui suffirait pas longtemps et qu'il serait porté pour l'agrandir à utiliser toute occasion qui se présenterait. C'est pourquoi d'ailleurs, la cinquième république s'était dégagée, vis-à-vis d'Israël, des liens spéciaux et très étroits que le régime précédent avait noué avec et Etat et la cinquième république s'était appliquée, au contraire, à favoriser la détente dans le Moyen-Orient. Bien sûr, nous conservions avec le gouvernement israélien des rapports cordiaux et même lui fournissions pour sa défense éventuelle les armements qu'il demandait d'acheter mais en même temps nous lui prodiguions des avis de modération. Notamment à propos des litiges qui concernait les eaux du Jourdain, des escarmouches qui opposaient périodiquement les forces des deux côtés. Enfin nous ne donnions pas notre aval, à son installation dans un quartier de Jérusalem dont il s'était emparé, et nous maintenions notre ambassade à Tel-Aviv. D'autre part, une fois mis un terme à l'affaire algérienne, nous avions repris avec les peuples arabes d'Orient, la même politique d'amitié et de coopération qui avait été pendant des siècles celle de la France dans cette partie du monde et dont la raison et le sentiment font qu'elle doit être aujourd'hui une des bases fondamentales de notre action extérieure. Bien entendu, nous ne laissions pas ignorer aux arabes que pour nous l'Etat d'Israël était un fait accompli et que nous n'admettrions pas qu'il fut détruit. De sorte que tout compris, on pourrait imaginer qu'un jour viendrait où notre pays pourrait aider directement, à ce qu'une paix réelle fut conclue et garantie en Orient pourvu qu'aucun drame nouveau ne vint à la déchirer. Hélas ! le drame est venu, il avait été préparé par une tension très grave et constante qui résultait du sort scandaleux des réfugiés en Jordanie, et aussi d'une menace de destruction prodiguée contre Israël. Le 22 mai, l'affaire d'Aqaba, fâcheusement créée par l'Egypte, allait offrir un prétexte à ce qui rêvait d'en découdre. Pour éviter les hostilités, la France avait dès le 24 mai, proposé aux trois autres grandes puissances, d'interdire conjointement avec elle, à chacune des deux parties, d'entamer le combat. Le 2 juin, le gouvernement français avait officiellement déclaré, qu'éventuellement il donnerait tort à quiconque entamerait le premier, l'action des armes. Et c'est ce qu'il répétait en toute clarté à tous les Etats en cause. C'est ce que j'avais moi-même, le 24 mai déclaré à Monsieur Ebban, Ministre des affaires étrangères d'Israël que je voyais à Paris. Si Israël est attaqué, lui dis-je alors en substance, nous ne le laisserons pas détruire, mais si vous attaquez, nous condamnerons votre initiative. Certes, malgré l'infériorité numérique de votre population, étant donné que vous êtes beaucoup mieux organisés, beaucoup plus rassemblés, beaucoup mieux armés que les arabes, je ne doute pas que le cas échéant, vous remporteriez des succès militaires. Mais ensuite, vous vous trouveriez engagés sur le terrain, et au point de vue international dans des difficultés grandissantes d'autant plus que la guerre en Orient ne peut pas manquer d'augmenter dans le monde une tension déplorable et d'avoir des conséquences très malencontreuses pour beaucoup de pays. Si bien que c'est à vous, devenu des conquérants, qu'on en attribuerait peu à peu les inconvénients. On sait que la voix de la France n'a pas été entendue, Israël ayant attaqué, s'est emparé en six jours de combat des objectifs qu'il voulait atteindre. Maintenant il organise, sur les territoires qu'il a pris l'occupation qui ne peut aller sans oppression, répression, expulsion et s'il manifeste contre lui la résistance qu'à son tour il qualifie de terrorisme, il est vrai que les deux belligérants observent pour le moment d'une manière plus ou moins précaire et irrégulière le cessez-le-feu prescrit par les Nations Unies mais il est bien évident que le conflit n'est que suspendu et qu'il ne peut pas avoir de solution sauf par la voie internationale. Mais un règlement dans cette voie, à moins que les Nations Unis ne déchirent que, elles-mêmes, leur propre charte, un règlement doit avoir pour base, l'évacuation des territoires qui ont été pris par la force, la fin de toute belligérance, et la reconnaissance de chacun des Eats en cause par tous les autres. Après quoi, par des décisions des Nations Unies avec la présence et la garantie de leur force, il serait probablement possible d'arrêter le tracé précis des frontières, les conditions de la vie et de la sécurité des deux côtés, le sort des réfugiés et des minorités et les modalités de la libre navigation pour tous dans le golfe d'Aqaba et dans le canal de Suez. Pour qu'un règlement quelconque, et notamment celui là, puisse voir le jour, règlement auquel du reste, suivant la France, devrait s'ajouter un statut international pour Jérusalem. Pour qu'un tel règlement puisse être mis en oeuvre, il faut naturellement, il faudrait qu'il eut l'accord des grandes puissances qui entraînerait ipso facto, celui des Nations Unies. Et si un tel accord voyait le jour, la France est d'avance disposée à prêter son concours politique, économique et militaire, pour que cet accord soit effectivement appliqué. Mais on ne voit pas comment un accord quelconque pourrait naître tant que l'un des plus grand des quatre ne se sera pas dégagé de la guerre odieuse qu'il mène ailleurs. Car tout se tient dans le monde d'aujourd'hui. Sans le drame du Vietnam, le conflit entre Israël et les arabes ne serait pas devenu ce qu'il est. Et si l'Asie du sud est, voyait renaître la paix, l'Orient l'aurait bientôt retrouvé, à la faveur de la détente générale qui suivrait un pareil événement. Nous allons parler du Québec. Qui m'avait posé la question ? Je vous en prie.
Dominique de Villepin : "La légitime défense n'est pas un droit à une vengeance indiscriminée"
"Il faut éviter que la riposte indiscriminée ne conduise à enflammer un peu plus la région, mais aussi le monde", a estimé l'ancien ministre des Affaires étrangères et ancien Premier ministr...
il est urgent d'agir dit-il, dans le cadre du droit international, du TPI, de l'ONU / le président et Ursula seraient déjà sur le terrain pour obtenir un cessez-le-feu sous contrôle de l'ONU et que cesse un crime contre l'humanité / Villepin souligne aussi que les fractures au Proche et Moyen-Orient traversent particulièrement notre pays / assassinat de Samuel Paty le 16 octobre 2020 / assassinat de Dominique Bernard, le 13 octobre 2023 /
Dominiique Bernard, assassiné au couteau le 13 octobre 2023 par Mohammed Mogouchkov, 20 ans, fiché S. / Samuel Paty, assassiné le 16 octobre 2020 par Abdoullakh Anzorov, citoyen russe d'origine tchétchène âgé de 18 ans et qui bénéficiait du statut de réfugié
Gaza et les pilules bleue ou rouge
Le Hamas et Netanyahou - même combat ! Ce sont les deux faces de la même pièce ignoble. Netanyahou se sert du Hamas et le Hamas se sert de Netanyahou pour semer la haine, la mort et la désolati...
une fine analyse par Jean-Dominique Michel
One Day Song : musulmans, juifs et chrétiens chantent ensemble
MatthewPaul Miller, connu sous son nom hébreu Matisyahu est un chanteur reggae juif. Il a demandé à 3000 musulmans et juifs à Haïfa (dont aucun ne s'était jamais rencontré auparavant) de ven...
à Haïfa en 2018 mais évidemment, si une telle manifestation a eu lieu à Haïfa, nord d'Israël, il n'y avait aucun Palestinien de Gaza, au sud
Les derniers héros de notre temps
Les derniers héros de notre temps ( Ceux qui ont voué leur vie aux autres ne seront jamais oublié ) --------------------------------------------------------------- + Rachel Corrie (10 avril 1979...
quand les bulldozers israéliens écrasent des Palestiniens, des activistes pacifistes américains comme Rachel Corie le 16 mars 2003, tuent par balles de snipers des documentaristes comme James Miller, le 2 mai 2003, dont le documentaire Death in Gaza a été récompensé / ou Razan Ashraf Abdul Qadir al-Najjar, née le 11 septembre 1996 à Khan Younès et morte le 1er juin 2018 dans la bande de Gaza, secouriste bénévole palestinienne tuée par un fragment de balle tirée par l'armée israélienne, au cours des évènements de la Marche du retour
Rachel Corrie née le , est une militante américaine pro-palestinienne et membre de l' International Solidarity Movement. Elle décède le dans la bande de Gaza, durant la Seconde Intifada, enseve...
Plus de trente chansons ont été écrites en dédicace à Rachel Corrie depuis 2003 / Début 2005, My Name is Rachel Corrie (« Je m'appelle Rachel Corrie »), pièce inspirée des journaux de Rachel Corrie / En 2005, la BBC produit un documentaire de 60 minutes, When Killing is Easy ou Shooting the Messenger, Why are foreigners suddenly under fire in Israel? (« Quand tuer est facile : pourquoi les étrangers sont-ils soudainement pris pour cibles en Israël ? »)
quand les parents de Rachel Corie intentent un procès à l'État d'Israël / Le 28 août 2012, le tribunal d'Haïfa rend son jugement dans le procès intenté par les parents de Rachel Corrie contre l'État d'Israël. Le juge considère que la mort de Rachel Corrie n'a pas été causée par une faute de l'État mais qu'il s'agit d'un accident et que par conséquent l'État n'est pas responsable
Bande-annonce de Rachel, sortie le 21/10/2009Un film de Simone BittonEn savoir plus sur le film : http://www.vodkaster.com/films/rachel/687875
Le film (2009) enquête sur la mort de la pacifiste américaine Rachel Corrie, 22 ans, écrasée par un bulldozer israélien en mars 2003 alors qu'elle tentait d'empêcher la destruction de maisons palestiniennes. A travers le destin tragique de Rachel, qui tenait un journal de voyage sous forme d'e-mails qu'elle envoyait à sa famille et à ses amis, le film médite sur les thèmes de l'idéalisme, de l'engagement, de l'utopie politique. La Palestine est ici réalité et métaphore, un tombeau pour une enfant d'aujourd'hui. / Le 28 août 2012, le tribunal d'Haïfa rend son jugement dans le procès intenté par les parents de Rachel Corrie contre l'État d'Israël. Le juge considère que la mort de Rachel Corrie n'a pas été causée par une faute de l'État mais qu'il s'agit d'un accident et que par conséquent l'État n'est pas responsable
André Markowicz
Le pire, le 9 octobre
La première image, – et la seule, à vrai dire, même si mon « flux » Facebook est envahi de visages inconnus dont je comprends qu’ils sont ceux de personnes (hommes, femmes, enfants, jeunes, vieux) qui ont été tués, ou qui ont disparu (et, au passage, quelle catastrophe la traduction automatique depuis l’hébreu, parce que, c’est clair, l’hébreu n’est pas une langue décisive pour le « métavers »), non, la seule, c’est, au tout début, sur youtube, au milieu de tous les visages floutés, de tous les corps dont on sait juste qu’ils sont des corps, celui de cette vieille dame en fauteuil roulant, en chemise de nuit, sans doute, prise en otage, et à qui un type du Hamas pose une mitraillette sur les genoux et fait esquisser le V de la victoire. Parce que, tout de suite, ce qui surgit, c’est l’image de cette vieille femme, en Pologne, avec l’officier allemand, qui lui relève la tête avec une cravache, et qui rigole. Parce que l’autre aussi, le type du Hamas, il rigole. Je ne mets pas les images, ni dans un cas ni dans l’autre. Quand tu vois ça, quand tu vois qu’ils s’en prennent à tout le monde, et qu’ils se moquent, comme ça, d’une vieille personne, bon, c’est clair comme le jour, nous sommes en présence d’assassins, et d’assassins de la pire espèce, et il n’y a pas d’autre solution que de les combattre jusqu’à les faire disparaître. Et ça, ça ne se discute pas. Nous sommes en présence de quelque chose qui est de l’ordre de la haine à mort, de quelque chose qui est, radicalement, irréparable.
Ça, c’est une chose, – il est donc hors de question pour moi de ne pas soutenir l’armée israélienne, là, en ce moment, dans sa lutte contre — ça. Ce qui est se passe là, ce qui s’est passé là est injustifiable. Mais, ces monstres, d’où viennent-ils ? La première réponse, c’est que, oui, c’est le Hamas. Et le Hamas, ce sont, et ils ont toujours été, des fascistes. On dit des « islamistes » : peut-être bien, mais ce sont des fascistes. Des fascistes qui se sont emparés du pouvoir dans la bande de Gaza, qui ont éliminé, en les tuant le plus souvent, tous les éléments du Fatah (une force politique un petit peu plus démocrate...— disons ça pour parler vite). Et c’est une force qui règne en maître dans quelque chose qui, théoriquement, est indépendant, mais qui n’a aucune ressource propre, aucun accès à rien (à l’eau, à l’électricité), une chose qui est, objectivement, une prison pour 2 millions d’habitants (une des plus fortes densités de population de toute la terre). C’est-à-dire que c’est quelque chose d’absolument monstrueux, et ces monstres se sont développés dans cette monstruosité. – Encore une fois, ce que je dis là, ce n’est pas pour justifier les monstres, c’est pour dire ce qu’ils sont : jamais, dans des circonstances normales, – je veux dire si ces 2 millions de personnes avaient une vie un tant soit peu normale, j’allais dire civile, ils n’auraient pu se développer ainsi. Et c’est, je ne sais pas, comme un film de zombies qui se passe en ce moment, où comme cette pièce de Léonid Andréïev que nous allons publier en janvier, « Le Roi Famine », – les monstres qui se réveillent. Et les monstres qui se réveillent sont monstrueux, encore plus monstrueux, d’année en année, de jour en jour. Les conditions faites aux gens, en Palestine, par le pouvoir israélien, – et particulièrement par ce pouvoir-là, qui est le plus raciste, le plus extrémiste, le plus fanatiquement délirant du point de vue religieux qu’Israel ait jamais connu (et il en a connu des gratinés), c’est tout cela qui se rejette à la figure du monde. Les monstres, ils viennent de quelque part.
*
Ensuite, il y a cette faillite, effarante, il faut bien le dire, de la « sécurité » israélienne – le fait qu’une telle opération, préparée depuis des mois et des mois (ce n’est pas possible autrement) ait pu se faire, avec l’ampleur de la contrebande que ça implique, et ce, alors même que la doctrine de la sécurité israélienne réside sur ça, une surveillance, soi-disant, de tout, et qu’Israel vend des satellites espions et toutes sortes d’appareils ultra-sophistiqués pour la surveillance et l’espionnage, et qu’Israel se targue, avec ses murs, de ne pas pouvoir laisser une mouche d’un côté du mur à l’autre, – et là, encore, j’ai l’impression de voir un film de zombies, quand la ville, bien blanche, américaine, généralement, est, d’un coup, submergée par des hordes de morts-vivants. Le fait que le « tout-sécurité » (avec ce que ça implique de choix budgétaires) est un leurre. Que toute la politique d’Israel, donc, est un leurre absolu, – le fait que croire que des murs et des miradors peuvent assurer à une population donnée une vie tranquille pendant qu’une autre population, de l’autre côté du mur, vit constamment sous la menace des colons, des fusils, des spoliations. Parce qu’il faut bien le dire, et le redire, – la paix civile, la vie normale (enfin, de moins en moins, depuis que Netanyahou s’est allié aux fondamentalistes juifs), tout ça, la vie, j’allais dire « comme chez nous », avec des visages souriants sur les photos, tout ça, ça a, en Israel, en Palestine, un prix : celui de la haine des centaines de milliers, des millions de gens spoliés. Il faut le dire, ici et aujourd’hui, dans la monstruosité présente.
Parce que, qu’est-ce que vous allez faire avec la haine ? L’armée, elle va faire quoi ? détruire tous les immeubles de Gaza où les monstres du Hamais peuvent trouver refuge ? Et même si, évidemment, les 2 millions d’habitants de Gaza ne sont pas tous des partisans du Hamas, tu fais quoi avec eux ? Tu les chasses où ? Tu les envoies en Egypte ?... Ils sont là, et ils vont rester là, et la haine va grandir, encore et encore.
*
Et puis, enfin, cette guerre, est-ce celle du Hamas ? Le Hamas, en fait, aujourd’hui, il n’existe pas. Ce qui existe en vrai, c’est l’Iran. Parce que c’est l’Iran qui arme, qui finance le Hamas, et, à l’évidence encore, qu’on le veuille ou non, nous allons à la guerre contre l’Iran. Là, ce n’est pas une décision de Netanyahou qui, s’il était seul, aurait détruit depuis longtemps tout ce qu’il peut en Iran. Non, le feu vert doit être donné par les USA. Pour ça, nous verrons encore.
On a découvert, ai-je entendu, des drones iraniens, donc, entre les mains du Hamas, mais aussi des drones russes (il y en a, maintenant), et il paraît très clair que, ça aussi, d’une façon ou d’une autre, c’est une chaîne : parce que, derrière l’Iran, il y a la Russie. – Je ne sais pas si la chaîne est directe, parce que, du point de vue de Poutine, on pourrait croire que c’est une erreur stratégique (sachant qu’Israel est resté neutre dans la guerre en Ukraine). Mais ça pourrait être une étape de la stratégie du chaos dont je ne cesse de parler, une espèce, je ne sais pas, de réaction en chaîne. Ce qui est clair est que les propagandistes russes se sont mis à dire que le Hamas a des armes ukrainiennes, que les corrompus ukrainiens auraient revendu : comme d’habitude, il faut les comprendre à l’envers. Les armes, elles ne sont pas ukrainiennes, ou occidentales, elles sont iraniennes et russes.
*
J’ai écrit, il y a presque dix ans, une chronique sur Israel, après la précédente guerre de Gaza, qui avait fait des milliers de morts dans la population civile arabe (et les civils juifs n’avaient été que peu touchés) : je suis pour un grand Israel. Pas « le » grand Israel. Je suis pour un pays unique, regroupant tous les habitants de la Palestine et d’Israel, sans murs, sans frontières, – et un pays laïque. J’aurai le temps de mourir centenaire avant que ça n’arrive, hélas. Parce que personne n’en veut, d’un pays laïque : ni les Israéliens, ni les Palestiniens. Les murs et les nationalismes, là encore, n’amènent que la surenchère du pire. Ce pire – il est là, devant nous. Pas ce que nous voyons aujourd’hui. Ce que nous devrons voir encore.
Révélé par le média "Mekomit", un texte d'orientation du ministère des Renseignements israéliens plaide pour le déplacement de la population civile de l'enclave vers l'Egypte, plutôt que po...
Malgré son nom, le ministère des Renseignements n’est responsable d’aucun organe de renseignement, mais prépare de manière indépendante des études et des documents d’orientation, qui sont distribués au gouvernement et aux organes de sécurité pour examen, mais qui ne les engagent pas. Selon l’agence AP, le bureau du Premier ministre, Benyamin Nétanyahou, a minimisé sa portée en le qualifiant d’exercice hypothétique. Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a réagi par l’intermédiaire d’un porte-parole : «Nous sommes opposés à tout transfert, sous quelque forme que ce soit, et nous considérons qu’il s’agit d’une ligne rouge que nous ne permettrons pas de franchir.»
Colère, accablement face à l'accumulation des souffrances insoutenables qui défilent sur nos écrans, sentiment d'injustice torturant, panique (...)
de Mona Cholet, le 27 octobre sur son blog, en accès libre, réservé aux abonnés sur médiapart; article qui laisse de côté la question : comment arrêter le génocide des Gazaouis par l'armée israélienne ? c'est l'urgence absolue
La mort de mon amie Rachel Corrie
Dreg était présent lorsque Rachel Corrie, activiste américaine s'opposant aux actions de Tsahal dans la bande de Gaza, a été écrasée par un bulldozer israélien.
The Skies Are Weeping - Cantata in memoriam Rachel Corrie, 2003-2004, by Philip Munger. Performed November 1, 2005 at the Hackney Empire Theatre in London, UK. Deborah Fink, soprano; Coro Cervantes;
Cantata in memoriam Rachel Corrie, 2003-2004, by Philip Munger. Performed November 1, 2005 at the Hackney Empire Theatre in London / En 2004, le compositeur alaskien Philip Munger écrit une cantate sur Rachel Corrie intitulée The Skies are Weeping, créée le 27 avril à l'Université d'Alaska à Anchorage, où Munger enseigne. Quelques-uns ont protesté contre le spectacle, dont des Juifs, et un forum s'est tenu, animé par Munger et un rabbin local, qui décrit l'œuvre comme à la limite de l'antisémitisme car Rachel Corrie travaillait avec des Palestiniens et qu'en conséquence, cela « rendait le terrorisme romantique ». Munger a plus tard raconté avoir reçu des mails de menaces, ainsi que certains de ses étudiants. La cantate a également été jouée au Hackney Empire theatre à Londres, à partir du 1er novembre 2005.
Provided to YouTube by The Orchard Enterprises Rachel · Bastard Noise Skulldozer ℗ 2011 Deep Six Records Released on: 2011-01-04 Auto-generated by YouTube.
Rachel par Bastard Noise dans Skulldozer 2011
déclaration sur la censure qui frappe
“AND HERE I AM »
(ET ICI JE SUIS)
LE FREEDOM THEATRE 12 OCTOBRE 2023
Nous avons appris avec consternation que le maire de Choisy-le-Roi avait décidé d'annuler notre représentation de "And Here I Am" au Théâtre-Cinéma de Choisy-le-Roi le 11 octobre.
Après que l'armée israélienne a bouclé la Cisjordanie et fermé les frontières, il a fallu à notre équipe artistique quatre jours pour arriver en France. Les membres de l'équipe ont franchi des checkpoints militaires, subi des humiliations et des interrogatoires sous la menace d'une arme à feu, et un membre de l'équipe a été détenu et menacé d'arrestation par l'armée. Il n'est pas excessif de dire qu'ils ont risqué leur vie et leur sécurité pour que la représentation ait lieu.
Nous nous posons la question : est-il même juste de faire une déclaration publique sur l'annulation de la pièce alors que les Palestiniens subissent des situations bien pires. Alors que des familles entières sont massacrées à Gaza, alors que des quartiers sont complètement rasés. Alors qu'on voit sur une succession de vidéos des enfants palestiniens assassinés, ou d'autres, presque morts, extraits des décombres en ayant perdu leurs membres. Nous nous posons la question : devrions-nous même nous rendre en France alors qu'il est urgent que nous soyons chez nous, au camp de réfugiés de Jénine, à protéger et à préparer nos enfants en vue de la prochaine invasion.
Mais la façon dont les voix palestiniennes sont réduites au silence est intrinsèquement liée à la facilité avec laquelle Israël continue à enfreindre le droit international et à pratiquer depuis 75 ans avec brutalité son occupation militaire, ses invasions, son apartheid. L'effacement de notre histoire est la raison pour laquelle les gouvernements du monde peuvent inciter à notre mise à mort comme si c'était un sport. Les gros titres à la une qui propagent la désinformation contribuent à justifier les attaques d'Israël, alors que les journalistes eux- mêmes précisent que leurs affirmations ne sont pas vérifiées, enfreignant ainsi le code élémentaire du journalisme. Depuis les présidents jusqu'aux présentateurs de la télévision ou aux stars de cinéma, nos vies sont réputées n'avoir aucune valeur et notre contexte est éliminé alors que leur racisme et leur islamophobie ont le champ libre. Une pièce de théâtre est une petite possibilité de raconter notre histoire et son annulation constitue le choix de participer à la violence que nous subissons.
Le maire de Choisy-le-Roi a déclaré que la décision a été prise par « respect pour toutes les victimes ». C’est tout simplement de l’hypocrisie quand Paris illumine la Tour Eiffel en blanc et bleu, quand la Commission Européenne projette le drapeau national d’Israël sur son siège, quand un ministre français propose de dissoudre les organisations qui soutiennent la Palestine.
Nous, Palestiniens, sommes dénigrés, réduits au silence, condamnés, emprisonnés et assassinés dès que nous agissons pour arrêter le nettoyage ethnique. La censure et les attaques contre notre équipe, dont beaucoup viennent du camp, sont au fond de notre histoire. Notre bâtiment est constamment attaqué violemment et la troupe prise comme bouclier humain, le personnel et les étudiants emprisonnés, le président de notre conseil d’administration emprisonné depuis plus d’un an sans inculpation ni procès et notre directrice artistique adjointe britannique, interdite d’entrer en Palestine. Nous sommes des artistes, rien de plus, mais le simple acte de conter des histoires palestiniennes suffit pour être confrontés à cette brutale censure qui se poursuit quand nous sommes en tournée internationale.
Nous continuerons seulement comme nous savons le faire, en disant notre histoire. Nous tenons à remercier les producteurs, les artistes, les ami.e.s et allié.es qui continuent en France à lutter pour que notre voix soit entendue pendant cette tournée. Malgré l’impact personnel et financier que leur soutien envers nous leur impose, leur solidarité et leur détermination nous emplissent d’espoir et de force.
Nous invitons le public à la prochaine étape de la tournée
à Bordeaux les 13 et 14 octobre
https://fab.festivalbordeaux.com/spectacle/and-here-i-am/
Et à Lyon les 18 et 19
https://www.tng-lyon.fr/evenement/and-here-i-am/
LE FREEDOM THEATRE
CAMP DE RÉFUGIÉS DE JÉNINE
PALESTINE
mercredi 13 décembre 2023, trois membres du Freedom Théâtre ont été arrêtés à leurs domiciles respectifs, dans le camp de réfugiés de Jénine (Cisjordanie occupée). Il s’agit d'Ahmed Tobasi, son directeur artistique, de Mustafa Sheta, son directeur général, et de Jamal Abu Joas, formateur et ancien élève. Leur arrestation est intervenue juste après la destruction du Freedom Théâtre par l’armée israélienne.
Né pendant la première Intifada palestinienne, Ahmed a grandi dans le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie. À l’âge de 15 ans, il rejoint la résistance armée et assiste à l’invasion de l’armée israélienne. Son destin de soldat prend une tournure inattendue lorsqu’il fait une rencontre impromptue avec le théâtre. Le déclic est immédiat. Réfugié en Norvège, il lâche son fusil pour la scène. And here I am raconte ce passage à l’âge adulte qui témoigne de l’absurdité de grandir dans une zone de conflits. Ahmed Tobasi interprète son propre rôle, revisité par l’écrivain multiprimé Hassan Abdulrazzak. Dans une mise en scène alternant musique et danse, sable et eau, calme et vacarme, Ahmed raconte sa vérité intime, insufflant de l’humanité et un humour teinté d’ironie dans ces traumatismes collectifs. Cet homme ordinaire est parvenu à prendre le contrôle de son avenir et il fait de sa propre histoire une pièce puissante et singulière. Il sensibilise le public, avec sincérité et force de conviction, aux problèmes auxquels est confrontée la nouvelle génération palestinienne. Un plaidoyer sur la résilience, à la fois tranchant et désarmant.
Le théâtre peut-il être aussi puissant qu'un fusil d'assaut ? Dans cette tragi-comédie politique, un ancien prisonnier palestinien raconte son propre destin et trouve le salut sur scène. Ahmed...
le deux poids, deux mesures bien connu, pratiqué en France
La militante palestinienne Mariam Abou Daqqa arrêtée ce matin à Marseille
Son appartenance au FPLP dans le viseur "Très clairement c'est une volonté de l'empêcher de parler" juge le collectif Palestine en Résistance. La semaine dernière déjà, Mariam Abou Daqqa a ...
16 octobre 2023, 6 H 30 du matin / Mariam Abou Daqqa, également connue comme l'une des leaders de la cause féministe dans la Bande de Gaza, a vu sa maison détruite et 26 membres de sa famille tués la semaine dernière dans les bombardements qui ont suivi l'attaque du Hamas.
La militante palestinienne Mariam Abu Daqqa arrêtée à Marseille et menacée d'expulsion vers Gaza
Mariam Abu Daqqa, membre du Front populaire de libération de la Palestine (FLPP), en France depuis deux semaines pour y tenir plusieurs conférences, a été arrêté à Marseille, lundi 1...
Mariam Abou Daqqa, également connue comme l'une des leaders de la cause féministe dans la Bande de Gaza, a vu sa maison détruite et 26 membres de sa famille tués la semaine dernière dans les bombardements qui ont suivi l'attaque du Hamas.
Ce mercredi 8 novembre 2023, le Conseil d’État a donné son feu vert à l’expulsion de Mariam Abu Daqqa, militante palestinienne de 71 ans. Une décision inédite qui s’inscrit dans la criminalisation du soutien à la Palestine. Son avocate prévoit un recours...
elle a été violemment arrêtée à Paris, le 9 novembre au soir, le jour du 53° anniversaire de la mort de De Gaulle, expulsée vers l'Égypte, le 10 novembre 2023.
Mariam Abou Daqqa, connue comme l'une des leaders de la cause féministe dans la Bande de Gaza, a vu sa maison détruite et 26 membres de sa famille tués la semaine dernière dans les bombardements qui ont suivi l'attaque du Hamas.
LA MILITANTE PALESTINIENNE MARIAM ABU DAQQA VIOLEMMENT ARRÊTÉE - Des témoins racontent la scène
La militante palestinienne qui devait regagner l'Égypte après la validation par le Conseil d'État de son arrêté d'expulsion a été violemment interpellée et est détenue à Paris depuis. Un ...
ça s'est passé le 9 novembre 2023 à Paris, 53 ans après le jour de la mort de De Gaulle, le 9 novembre 1970
La militante palestinienne Mariam Abou Daqqa expulsée vers l'Égypte
Membre d'une organisation qualifiée de terroriste par l'Union européenne, la militante palestinienne Mariam Abou Daqqa, a quitté la France ce vendredi soir 10 novembre pour Le Caire, après la ...
expulsée le 10 novembre
deux récits graphiques dont Razan initié par Chantal Montellier / Razan Ashraf Abdul Qadir al-Najjar, née le 11 septembre 1996 à Khan Younès et morte le 1er juin 2018 dans la bande de Gaza, est une secouriste bénévole palestinienne tuée par un fragment de balle tirée par l'armée israélienne, au cours des évènements de la Marche du retour / Cessez le feu by Chantal Montellier
Razan est un prénom arabe qui signifie "respecté, sage, sérieuse, à l'écoute, loyale" et admirée pour sa perfection. Razan a incarné toutes ces qualités, elle les a habitées et portées avec fierté pour dire haut et fort, les qualités de son peuple, les Palestiniens. Unique, symbole de tous les êtres humains, elle a partagé ses valeurs, ses doutes, ses colères, son amour. Elle n'a jamais cessé de croire dans la nécessité d'agir collectivement pour les droits, pour la santé, pour la vie, pour la liberté.
Devenue icône malgré elle, elle laisse désormais une empreinte forte que Chantal Montellier a voulu mettre en oeuvres : dessins, témoignages, rappels historiques, dialogues imaginaires, hommages.
Son décès soulève une vague de protestations dans l'ensemble du pays, qui se transforme en un mouvement féministe sans précédent. Marjane Satrapi a réuni trois spécialistes : Farid Vahid, politologue, Jean-Pierre Perrin, grand reporter, Abbas Milani, historien, et dix-sept des plus grands talents de la bande dessinée pour raconter cet évenement majeur pour l'Iran, et pour nous toutes et nous tous.
Femme, vie, liberté - Une révolution iranienne - Regarder le documentaire complet | ARTE
Un an après l'assassinat qui a embrasé l'Iran, ce documentaire relate, à l'aide d'images tournées clandestinement et de témoignages, une insurrection féministe et populaire à l'immense impact.
https://www.arte.tv/fr/videos/113185-000-A/femme-vie-liberte-une-revolution-iranienne/
en lien avec le Nobel de la paix attribué à Nargès Mohammadi condamnée plusieurs fois, et c'est de sa prison qu'elle a réagi à cette distinction.
Cher JC
En Israel, s’affrontent 2 factions fascistes (Netanyaou + ultra-orthodoxes / Hamas ) dont l’objectif majeur est d’anéantir l’autre. Toutes 2 sont coupables de crimes de guerre etc .. La violence ne résoudra rien sinon créer de nouvelles générations de terroristes. Je doute qu’un accord soit possible tant que ces dirigeants sont au pouvoir.
La solution d’un état ne me paraît pas possible : trop de haine accumulée.
La solution à 2 états me paraît la seule viable MAIS pour cela, il faudrait :
- Transférer tous les Gazaouis (2 M) en Cisjordanie - actuellement un gruyère occupé par Israël – qui deviendrait un véritable état indépendant
- Et tous les colons (0,5M) à Gaza qui deviendrait israélien.
Techniquement faisable : le monde a l’habitude des transferts de population !
La récupération des colonies juives de Cisjordanie permettrait une compensation des dégâts subis par les Gazaouis et les colons pourraient faire à Gaza ce qu’ils font bien : reconstruire !
Jean-Pierre Grosse, Marrakech, 12 novembre 2023
Faits d'hier - L'enfant au poing dressé aura 100 ans
C'est en 1923 que la commune de Gentioux-Pigerolles inaugura son monument aux morts hors-norme. Le pacifisme y est gravé, au grand dam des autorités jusqu'à tout récemment.
https://www.lamontagne.fr/gueret-23000/actualites/lenfant-au-poing-dresse-aura-100-ans_14384026/
on peut regretter que le fils tende aussi un poing agressif envers les meurtriers de son père
Barbara "Perlimpinpin" | Archive INA
Abonnez-vous http://bit.ly/inachansons 9 mars 1974 BARBARA chante "Perlimpinpin" en s'accompagnant au piano Émissions TV, Archive tv, Archive television, tv replay live, live music, french tv Images
1974
un slam prenant et juste, empathique, L'estime, sur la Palestine de Shein B
LES AVATARS DE LA CULTURE
Revue des Deux Mondes
Jean d'Ormesson, 12 mars 1973
LES AVATARS DE LA CULTURE - Revue Des Deux Mondes
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https://www.revuedesdeuxmondes.fr/article-revue/les-avatars-de-la-culture/
archive du 12 mars 1973
Les livres qu'Hitler n'a pas brûlés - Regarder le documentaire complet | ARTE
L'étude de la bibliothèque personnelle d'Adolf Hitler dévoile quels livres ont contribué à l'élaboration de sa vision du monde. Que révèlent ces ouvrages sur la pensée occidentale ? Une pa...
https://www.arte.tv/fr/videos/100242-000-A/les-livres-qu-hitler-n-a-pas-brules/
me coltiner avec ça : les 16000 livres des 3 bibliothèques d'Hitler quelque 3 000 volumes appartenant au dictateur sont retrouvés par des soldats américains près de sa résidence de Berchtesgaden, dans les Alpes bavaroises. Pages annotées, passages soulignés. L'historien américain Timothy W. Ryback, qui étudie depuis de longues années les livres de Hitler conservés à Washington, a consacré un essai à ses lectures. Selon lui, ces ouvrages, qui ont nourri sa réflexion politique, montrent que la civilisation occidentale porte en elle le ferment de cette idéologie funeste. Faut-il avoir un nouveau regard plus critique sur l'histoire des idées européennes et certains auteurs qui apparaissent, aujourd'hui encore comme des incontournables ? "Il faut admettre que [le nazisme] se trouvait sans doute déjà en germe dans notre culture, et notamment dans les livres qui n'ont pas été brûlés", souligne l'écrivain Max Czollek.
Les tribunaux d'Hitler - Regarder le documentaire complet | ARTE
De 1933 à 1945, les tribunaux nazis ont prononcé environ 16 000 condamnations à mort. 30 000 de plus avec les tribunaux militaires. Cette terreur judiciaire, dont la population allemande fut la ...
https://www.arte.tv/fr/videos/104775-000-A/les-tribunaux-d-hitler
les documentaires d'Arte sur le régime nazi ne sont pas que des documents d'histoire; ils parlent au plus près de ce qui traverse nos sociétés en crise ici comme là-bas; les deux plus stimulants pour réfléchir sur aujourd'hui me semblent "Les livres qu'Hitler n'a pas brûlés" qui montre que les théories eugénistes, la théorie du déclin de la grande race sont d'origine anglaise (Julian Huxley) ou américaine (Madison Grant); il suffit d'ouvrir la page wikipedia Le grand remplacement "les tribunaux d'Hitler" ou comment le droit allemand est instrumentalisé puis carrément nié par la préférence du policier sur le judiciaire, comment la magistrature est amenée à être complice car tout crime doit avoir une apparence de légalité...
Les Jours de notre mort de David Rousset comme œuvre littéraire par Maurice Nadeau. Jours de notre mort est un des plus saisissants témoignages écrits sur les camps nazis.
Un retour passionnant sur le sulfureux roman-fleuve de Jonathan Littell, prix Goncourt 2006 et immense succès, qui questionne les frontières du mal à travers le récit sans remords d'un haut gra...
"Frères humains, laissez-moi vous raconter comment ça s'est passé…" En 2006, Les Bienveillantes, roman-fleuve écrit en français par un presque inconnu franco-américain de 39 ans, Jonathan Littell, jette un énorme pavé dans la mare littéraire. Le "ça" de son incipit, c'est l'entreprise d'extermination des juifs d'Europe racontée en détail, à la première personne et sans aucun remords, mais avec une effroyable précision, par un narrateur fictif : le pervers, dépressif, cultivé et lucide Max Aue, ex-officier SS chargé au début de la Seconde Guerre mondiale de surveiller le bon déroulement de la "Solution finale" sur le front de l'Est, d'Auschwitz à la "Shoah par balles". Avec ces quelque neuf cents pages aussi difficilement soutenables que brillamment écrites et historiquement fondées, Jonathan Littell – fils de l'auteur américain de romans d'espionnage Robert Littell – a voulu sonder la nature humaine du mal et nous obliger à regarder en nous-mêmes ce "frère" dont nous ne voulons à aucun prix : un bourreau ordinaire au cœur du génocide nazi.
Leni Riefenstahl - La fin d'un mythe - Regarder le documentaire complet | ARTE
Quelle était la véritable implication de Leni Riefenstahl dans l'histoire du IIIe Reich ? Cette biographie jette une lumière crue sur la cinéaste fétiche d'Hitler.
https://www.arte.tv/fr/videos/099937-000-A/leni-riefenstahl-la-fin-d-un-mythe/
les nazis ont parlé d'art dégénéré / peut-il y avoir un art régénéré ? Les captivantes images en noir et blanc du Triomphe de la volonté et des Dieux du stade, longs métrages de propagande commandés à Leni Riefenstahl par Adolf Hitler dans les années 1930, demeurent indissociables de la mémoire du IIIe Reich. Leur esthétique, glorifiant l’ordre militaire et la beauté du corps viril, reste un cas d’école pour évoquer le pouvoir des images dans une guerre idéologique. Morte en 2003 à l’âge de 101 ans, la réalisatrice a laissé un héritage paradoxal.
Croix de fer - Regarder le film complet | ARTE
Alors que la Wehrmacht bat en retraite sur le front de l'Est, le caporal-chef Steiner (James Coburn) s'oppose à son ambitieux supérieur, le capitaine Stransky (Maximilian Schell)... Dans un délu...
Alors que la Wehrmacht bat en retraite sur le front de l'Est, le caporal-chef Steiner (James Coburn) s'oppose à son ambitieux supérieur, le capitaine Stransky (Maximilian Schell). "Croix de fer" est le film du genre le plus radical dans la représentation de la guerre qu'il dépouille de toute grandeur, de tout héroïsme : ce ne sont que corps déchiquetés, mutilés, désarticulés, sanglants. Les protagonistes eux-mêmes échappent aux codifications habituelles : le "héros" n'a plus rien d'exemplaire et, comme les autres, n'est plus qu'un animal traqué, mû par le seul instinct de conservation auquel le fait de tuer apporte la preuve qu'il vit. Peckinpah a réalisé, dans un style résolument agressif, un film dense et efficace sur la fascination qu'exerce la guerre sur tout individu, et qui culmine en parabole sur toutes les guerres de par le monde menées par des humains capables de monstruosités identiques aux protagonistes qui ressemblent à tout un chacun.
Le criminel - Regarder le film complet | ARTE
Après s'être refait une virginité, un criminel de guerre nazi coule des jours paisibles dans une bourgade américaine. Mais ses crimes passés pourront-ils demeurer impunis ? Un film noir réali...
Réfugié aux États-Unis sous la fausse identité de Charles Rankin, Franz Kindler, ancien commandant d’un camp d’extermination nazi, a échappé à la justice. Devenu professeur respectable à Harper, dans le Connecticut, il s’apprête à épouser Mary Longstreet, une jeune femme de la bonne société provinciale. Se démenant pour parvenir à le retrouver et l’arrêter, l’inspecteur Wilson, de la Commission contre les crimes de guerre, tente d’obtenir la libération de Konrad Meinike, qui fut l’un des subordonnés de Kindler : il est persuadé que l’homme cherchera à entrer en contact avec son ancien supérieur.
Les résistants de Mauthausen - Regarder le documentaire complet | ARTE
Comment, par un acte de résistance méconnu, un groupe de républicains espagnols déportés à Mauthausen, en Autriche, a sauvé de la destruction des milliers de photographies prises dans le cam...
https://www.arte.tv/fr/videos/093661-000-A/les-resistants-de-mauthausen/
Le 28 janvier 1946, un Espagnol de 25 ans, Francisco Boix, s’avance à la barre du Tribunal militaire international de Nuremberg, devant lequel comparaissent vingt-quatre dignitaires nazis accusés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Pour étayer le récit de sa détention au camp de concentration de Mauthausen, parmi les plus durs du Troisième Reich, le jeune homme a apporté des preuves visuelles : des clichés pris par les SS, qui documentent la construction du camp au lendemain de l’Anschluss, en 1938, les visites officielles des responsables nazis (dont Albert Speer, ministre de l’Armement, qui prétendait ne s’être jamais rendu dans un camp) ou encore les "morts non naturelles" – appellation désignant dans la majorité des cas des meurtres déguisés en suicides ou en tentatives d’évasion réprimées. Mais comment ces images sont-elles arrivées jusqu’à Nuremberg ?
"Swastika Night", le livre qui a prédit Hitler
Publiée en 1937, la dystopie de Katharine Burdekin est tombée dans l'oubli. Autopsie d'un récit viscéral et féministe, à mi-chemin entre "1984" et "La Servante écarlate".
Tombé dans l'oubli jusqu'à sa redécouverte dans les années 1980, le récit Swastika Night, publié en 1937, est remarquable d'anticipation. Surveillance de masse, stéréotypes sexués, religion organisée, propagande et répression: il s'agit peut-être d'une des œuvres les plus orwelliennes du XXe siècle. Et ce, douze ans avant 1984.
Relayée par la radio et les journaux, la propagande amplifie la rumeur, inéluctable, de la défaite. On murmure que les terrifiantes «hordes asiatiques» de l'Armée rouge (le régime nazi assimile les soldats russes aux tribus des steppes, afin de dénoncer leur sauvagerie et leur bestialité) vont dévorer les enfants et violer les femmes. «Sauvez les femmes et les filles d'Allemagne de la souillure et du massacre des limiers bolchéviques», avertit un dépliant de propagande distribué en février 1945. La torture et l'humiliation attendent les perdants, matraquent les haut-parleurs du Reich. Cela va entraîner une première vague de suicides à travers l'Allemagne à partir de janvier 1945.
Les cadres du parti nazi sont les premiers concernés, se donnant la mort en masse en avril et en mai. S'estimant privés de futur, ils emportent souvent leur famille avec eux. L'objectif: marquer les esprits pour faire résonner la chute du Reich dans l'histoire, comme a pu le faire l'Empire romain plus de quatorze siècles plus tôt. «S'il est écrit que nous devons sombrer, le peuple allemand tout entier sombrera avec nous, mais d'une manière tellement glorieuse que dans mille ans encore, la chute héroïque des Allemands occupera la première place dans l'histoire mondiale», prévient Joseph Goebbels. Les six enfants de sa famille ont d'ailleurs ingéré le cyanure servi par leur propre mère.
Ces consignes sont largement appliquées aux différents échelons du pouvoir nazi: 19% des chefs régionaux du parti, 10% des généraux de la Wehrmacht, 14% des généraux de la Luftwaffe, 21% des amiraux de la Kriegsmarine et 15% des dirigeants SS se donnent la mort en l'espace de quelques semaines. La population grossit également la cohorte des suicidés: les hommes se font distribuer en pharmacie des capsules de cyanure, les femmes transportent des lames de rasoir dans leurs sacs à main… Rien qu'à Berlin, on recense 4.000 suicides.
Demmin, cité de 15.000 âmes à 200 kilomètres au nord de la capitale, a entendu les rumeurs incriminant les «bêtes bolchéviques». La bataille de Berlin tourne en faveur des Soviétiques. Le drapeau à la faucille et au marteau flotte désormais sur le Reichstag. La ville est évacuée depuis la fin du mois d'avril: dans la précipitation, les responsables du parti nazi sont partis les premiers, à bord de véhicules de pompiers réquisitionnés.
Le 30 avril, les soldats soviétiques de la 65e armée arrivent en vue de Demmin. Conscients que la population ne se rendra pas sans combattre, les «libérateurs» dynamitent les ponts, coupant toute perspective de retraite vers l'ouest. Puis, ils se livrent à trois jours de pillage, d'atrocités et de destructions. Des quartiers entiers sont incendiés, des vieillards abattus sans sommation, des centaines de femmes violées à répétition par les soldats ivres morts.
Terrorisés, les habitants de Demmin embrassent le modèle du suicide honorable glorifié par Goebbels et s'ôtent la vie par centaines. Certains plongent, lestés de pierres, dans le Peene ou la Tollense –un témoin raconte même avoir vu une femme s'y jeter avec son bébé dans les bras. D'autres utilisent les moyens du bord: on voit des mères tailler les veines de leurs propres enfants, des pères abattre leur progéniture au fusil de chasse.
Une habitante, Gisela Zimmer, 14 ans au moment des faits, se souvient de l'atmosphère de terreur qui pesait, comme un voile opaque, sur la ville. « Ma mère aussi a été violée. Et puis, avec nous et avec des voisins, elle s'est précipitée vers la Tollense, résolument prête à y sauter. Mes frères et sœurs […] n'ont compris que bien plus tard que je l'avais retenue, que je l'avais tirée de ce qu'on pourrait appeler un état de transe, pour l'empêcher de se jeter à l'eau. Il y avait des gens. Il y avait des cris. Les gens étaient prêts à mourir. On disait aux enfants: “Voulez-vous continuer à vivre? La ville brûle. Ceux-ci et ceux-là sont déjà morts.” “Non, nous ne voulons plus vivre.” Et donc, les gens sont principalement allés dans les rivières. »
Si le nombre total de victimes est difficile à estimer, la plupart des historiens retiennent la fourchette de 700 à 1.200 morts –principalement des femmes, des enfants et des vieillards.
sur les deux millions d'Allemandes violées par les soldats de l'Armée rouge, on estime que 100.000 se sont ôté la vie.
Journal de Palestine octobre-novembre 2023 en Cisjordanie / "Comme chaque année ou presque Joëlle et Dominique, un couple d’amis français de Rennes, se sont rendus en Palestine début octobre 2023 pour aider et soutenir leurs amis à la cueillette des olives. Le 7 octobre la guerre éclate. Ils décident de rester pour témoigner. Joëlle tient un journal quotidien. Ils rentrent en France le 12 novembre. Le texte joint (131 pages) est la compilation de ses écrits qu’elle nous demande de diffuser largement."