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Blog de Jean-Claude Grosse

engagement

le regard éloigné

19 Novembre 2022 , Rédigé par grossel Publié dans #FINS DE PARTIES, #Le Revest-les-Eaux, #agoras, #développement personnel, #engagement, #essais, #histoire, #jean-claude grosse, #vraie vie, #écriture

l'accueilleuse-guérisseuse et le chasseur (carnet culture de la vie en cours d'écriture, j'ai le chasseur, me manque l'accueilleuse) / 20 novembre 2022 mieux-vivre ensemble et cultiver des relations vraies; que peuvent apporter, proposer les séniors ?
l'accueilleuse-guérisseuse et le chasseur (carnet culture de la vie en cours d'écriture, j'ai le chasseur, me manque l'accueilleuse) / 20 novembre 2022 mieux-vivre ensemble et cultiver des relations vraies; que peuvent apporter, proposer les séniors ?
l'accueilleuse-guérisseuse et le chasseur (carnet culture de la vie en cours d'écriture, j'ai le chasseur, me manque l'accueilleuse) / 20 novembre 2022 mieux-vivre ensemble et cultiver des relations vraies; que peuvent apporter, proposer les séniors ?
l'accueilleuse-guérisseuse et le chasseur (carnet culture de la vie en cours d'écriture, j'ai le chasseur, me manque l'accueilleuse) / 20 novembre 2022 mieux-vivre ensemble et cultiver des relations vraies; que peuvent apporter, proposer les séniors ?

l'accueilleuse-guérisseuse et le chasseur (carnet culture de la vie en cours d'écriture, j'ai le chasseur, me manque l'accueilleuse) / 20 novembre 2022 mieux-vivre ensemble et cultiver des relations vraies; que peuvent apporter, proposer les séniors ?

le mythe du déficit par Stephanie Kelton / « Nous gérons notre économie comme une personne d’un mètre quatre-vingts qui se déplace courbée en deux en permanence sous un plafond qui est à deux mètres cinquante, parce qu’on l’a convaincue que, si elle tentait de se redresser, elle subirait un terrible traumatisme crânien. »
le mythe du déficit par Stephanie Kelton / « Nous gérons notre économie comme une personne d’un mètre quatre-vingts qui se déplace courbée en deux en permanence sous un plafond qui est à deux mètres cinquante, parce qu’on l’a convaincue que, si elle tentait de se redresser, elle subirait un terrible traumatisme crânien. »

le mythe du déficit par Stephanie Kelton / « Nous gérons notre économie comme une personne d’un mètre quatre-vingts qui se déplace courbée en deux en permanence sous un plafond qui est à deux mètres cinquante, parce qu’on l’a convaincue que, si elle tentait de se redresser, elle subirait un terrible traumatisme crânien. »

20 novembre, rencontre organisée par Construisons notre bonheur, salle Lanza à Solliès-Toucas de 10 à 22 H; j'ai assisté et participé de 10 à 17 H 30

de 10 à 13 H 30, présentation du SEL (système d'échange local), du JEU (jardin d'échange universel), du BLÉ (bourse locale d'échanges)

présentation de la monnaie locale de l'aire toulonnaise, la Fève

présentation de la monnaie libre, la June

intervention d'Etienne Chouard sur les questions de la démocratie et de la monnaie; bibliographie proposée

L'Ordre économique naturel (Die Natürliche Wirtschaftsordnung) est un livre de Silvio Gesell écrit en 1916 dans lequel l'auteur présente sa théorie de l'économie libre.

1932 - 1933

Première expérience de monnaie parallèle, à Wörgl au Tyrol

Suivant les théories de l'économiste Silvio Gesell, la commune autrichienne de Wörgl met en place, en 1932, une monnaie locale conçue pour perdre chaque mois 1% de sa valeur. Ses détenteurs sont ainsi fortement incités à l'utiliser au plus vite et à consommer : cette expérience a donc notamment pour but de lutter contre la thésaurisation, dans le contexte de la Grande Dépression. Cette monnaie locale connait un grand succès à Wörgl mais également auprès d'autres communes autrichiennes qui veulent s'en inspirer. Elle sera interdite par le tribunal administratif, fin 1933.

En Suisse, en 1934, un autre système de monnaie parallèle, le wir, sera lancé par quelques patrons zurichois, également pour suppléer à l'insuffisance de liquidités. Cette monnaie circule encore actuellement.

récit de Claude Bourdet sur l'argent fondant

https://fr.wikisource.org/wiki/W%C3%B6rgl_ou_l%E2%80%99%C2%AB_argent_fondant_%C2%BB

- Le mythe du déficit de Stéphanie Skelton (les liens qui libèrent) La Théorie moderne de la monnaie et la naissance de l'économie du peuple

Un livre iconoclaste, véritable phénomène figurant sur la liste des best-sellers du New York Times pendant de longues semaines. Saluée par la critique comme l’une des plus brillantes économistes hétérodoxes, figure de proue de la Théorie moderne de la monnaie (TMM) – la nouvelle théorie économique la plus importante depuis des décennies –, Stéphanie Kelton livre une analyse radicale qui renverse toutes nos idées reçues sur le déficit, et au-delà, sur la pensée économique contemporaine.

 

« Nous gérons notre économie comme une personne d’un mètre quatre-vingts qui se déplace courbée en deux en permanence sous un plafond qui est à deux mètres cinquante, parce qu’on l’a convaincue que, si elle tentait de se redresser, elle subirait un terrible traumatisme crânien. »

De nombreuses convictions se sont enracinées dans l’imaginaire collectif au sujet de la question du déficit. Stephanie Kelton déconstruit l’idée que les États doivent tenir leurs budgets comme des ménages, que le déficit prouve que l’État dépense trop, que la dette publique est insurmontable, que les déficits de l’État évincent l’investissement économique ou que les programmes de prestation sociale sont financièrement insoutenables… Elle démontre au contraire avec brio que le déficit budgétaire n’appauvrit pas l’État, que la dette n’est pas un fardeau et que le juste niveau de dépense publique s’évalue à partir du taux d’inflation et du niveau réel des ressources.

Cette exploration modifie profondément notre compréhension de nombreuses questions cruciales : la pauvreté, l’inégalité, la création d'emplois, l'extension des systèmes de santé ou le changement climatique. Car aujourd’hui toute proposition ambitieuse se heurte inévitablement à la forteresse inexpugnable de la question du déficit. Stephanie Kelton propose donc d’imaginer de nouvelles politiques pour passer du récit du manque à celui de la possibilité…

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repas partagé et échanges divers : deux livres d'éternité sur trois apportés partent entre les mains d'une octogénaire d'une septuagénaire

15 H à 16 H 30 présentation du modèle de gouvernance par le RICCARL de Construisons notre bonheur

16 H 30 à 17 H présentation d'une SCIC société coopérative d'intérêt citoyen (ou collectif) labellisée RSE, intervenant dans le domaine des économies d'énergie 

17 à 17 H 30 que peuvent apporter les séniors ? en l'absence de Jean Delorme, je présente l'esprit de la collection numérique les carnets de la culture de la vie portée par Les Cahiers de l'Égaré et en quoi, je ne cherche pas à construire notre bonheur ni mon bonheur mais à vivre ma vie, la vie-cadeau, la vie-miracle intégrant la mort-mystère, vie se vivant instant après instant, rendus à l'instant-éternité

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je renonce à raconter 7 H 30 de rencontres, de partages, d'échanges;

c'est l'histoire de ceux qui y ont participé;

ceux qui ont envie de faire des bouts de chemins sur ces chemins d'essais où s'essaient des pratiques neuves et très anciennes n'ont qu'à prendre le temps de s'informer, de chercher;

ceux que ça n'intéresse pas, c'est leur histoire aussi sans jugement sur leurs choix ou non-choix

en ce qui me concerne, j'opte pour une curiosité à 360°, circulaire horizontale, sphérique toutes directions, de la bactérie aux galaxies, des galaxies aux bactéries, des virus à nous et nous, à moi et moi,  à je et je est un autre,  à toi et tu...

l'infinie variété du vivant me passionne, l'infinie diversité des humains aussi

tout accueillir, tout ce qui se manifeste, sans jugement, sans tri, du salaud au saint, du monstrueux au sublime (il y a du monstre, du sublime, du normal, du foldingue... dans tout humain); si ça se manifeste, c'est que c'est nécessaire (y en a qui appellent ça hasard)

qui suis-je pour trier ? ça c'est bon, ça c'est mauvais ?

du miracle de la naissance au mystère de la mort

la VIE vibration information énergie

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un  sentiment d'ensemble : des gens engagés, des indignés, des gens qui agissent, des entrepreneurs (la SCIC de déshydratation alimentaire, c'est du concret, le lieu de l'agora sous chapiteau de 40 mètres carrés à Solliès-Pont, c'est du concret...)

il me semble que l'important dans ce mouvement, c'est ce qui se fait;

les discours pour se démarquer ne sont pas nécessaires, sont peut-être même contre-productifs; ce sont des discours de séparation: les 200 familles, les usuriers, les prédateurs et nous, les vertueux;

quand on en parle, ils ne sont pas là, n'entendent pas, ce sont paroles vaines qui s'envolent, rassurent, font croire qu'on existe;

d'après moi, il y a du nettoyage à faire en se regardant dans le miroir

(contradiction, je demande de faire le tri alors que ces discours sont nécessaires au mouvement, pas à moi donc que ça continue);

l'autre que j'abomine me renvoie toujours une partie de moi, souvent inconsciente (tu as trop de pouvoir, un pouvoir toxique, je veux du contre-pouvoir, un pouvoir autre et c'est encore du pouvoir : sur soi, (pleine conscience), sur les autres (présenté comme pouvoir avec les autres)

et pas ce dont nous somme faits et traversés, l'amour inconditionnel de la Vie pour tout ce qu'elle crée

ma contribution : la mise à disposition de 14 PDF téléchargeables, amorce d'une bibliothèque numérique; un PDF n'a pu être téléchargé, celui sur le mouvement des Gilets Jaunes; je peux le communiquer sur demande par mail

laisse-toi guider par l'accueilleuse-guérisseuse / trois N° à lire : que de baffes dans les certitudes, on en est tous bardés mais là comme ce sont des certitudes "réactionnaires", ça fait du bien pour les bardés de certitudes "progressistes"
laisse-toi guider par l'accueilleuse-guérisseuse / trois N° à lire : que de baffes dans les certitudes, on en est tous bardés mais là comme ce sont des certitudes "réactionnaires", ça fait du bien pour les bardés de certitudes "progressistes"
laisse-toi guider par l'accueilleuse-guérisseuse / trois N° à lire : que de baffes dans les certitudes, on en est tous bardés mais là comme ce sont des certitudes "réactionnaires", ça fait du bien pour les bardés de certitudes "progressistes"
laisse-toi guider par l'accueilleuse-guérisseuse / trois N° à lire : que de baffes dans les certitudes, on en est tous bardés mais là comme ce sont des certitudes "réactionnaires", ça fait du bien pour les bardés de certitudes "progressistes"

laisse-toi guider par l'accueilleuse-guérisseuse / trois N° à lire : que de baffes dans les certitudes, on en est tous bardés mais là comme ce sont des certitudes "réactionnaires", ça fait du bien pour les bardés de certitudes "progressistes"

 LE JEUDI 17 NOVEMBRE AU REVEST LES EAUX

19H30

SALLE SAUVAIRE


 

L’ASSOCIATION HUMANITAIRE CAMERON DENTAL OUTREACH

DR KALAIN BAMENDA (CAMEROUN)

L’ASSOCIATION DU DR OULI (SENEGAL)

PRÉSENTERONT 2 THEMES SUR LA PRISE EN CHARGE EN AFRIQUE.

PANORAMA DES MALADIES BUCCO DENTAIRES AU CAMEROUN

ACTION HUMANITAIRE AU SENEGAL.

Le numerique solution pour l‘afrique


 

Suivi d’une table ronde sur l’action des missions humanitaires de proximité

Prévention éducation à la sante France Afrique


 

PROF PIGNOLY DR KARSENTI (UFSBD) et TOURNEUR

Dr Hoffman, Guibert, Gonzalez. Drauge….

Mme Le Tiec (adjointe MAIRIE du REVEST)

Société ADP (donnateur)

CAFE CULTURE REVEST DARDENNES


 

(Ouvert à tous publics intéressés par le bénévolat humanitaire)

ce fut pour moi, une soirée très enrichissante

avec le docteur Ouli qui pratique dans le département mais retourne régulièrement en Casamance, on découvre que tout ce qui concerne l’hygiène et les premiers soins de nécessité (en cas de brûlure par exemple) est à transmettre, à apprendre et que beaucoup de résistances retardent ces apprentissages; ça rentre difficilement dans les têtes et dans les moeurs; la brosse à dent et son entretien, ça alors ! la dangerosité du cure-dent ne convainc pas
on ne rit pas étant données les conséquences avec une espérance de vie de 45 à 55 ans pour les hommes et au vu de photos de personnes très abîmées
avec le docteur Kalain, on se retrouve dans une des deux régions anglophones du Cameroun,
où règne une guerre civile depuis 6 ans avec la partie francophone dominante;
son exposé avec diapos sur certains cas traités de mâchoires rongées donnant des malformations faciales énormes (5 opérations lourdes en une dizaine d’années) est impressionnant 
avec en prime l’enlèvement de sa femme, accompagné d’une demande de rançon 
(pourquoi ce n'est pas lui, l'enlevé; ben qui paierait ?)
avec Marie T. on est une ONG intervenant en Tanzanie pendant 9 ans à raison de 1 mois par an (les vacances) pour des soins bucco-dentaires; tous les problèmes liés à la rencontre entre une société rurale, encore chamanique et les représentants d’une société pourvoyeuse de progrès médical sont évoqués; leur présence modifie les comportements de la société d’accueil et eux-mêmes sont modifiés par ce qui leur est retourné (les priorités par exemple); 
le Masaï en tenue de guerrier refusant l’anesthésie faciale parce que la 1° fois, il n’avait rien senti, et ne bronchant pas d’un cil pendant le grattage de la zone infectée; aucun d'entre nous n'endurerait cette douleur; eux ont connu la rigueur des rites d'initiation
le gamin récupérant grâce à une prothèse, ses dents de devant, arrachées par le chaman, son sourire et la possibilité de trouver une fiancée
 
du beau monde issu du milieu dentaire et associatif humanitaire venu pour certains de loin (Marseille et ailleurs)
le pot de l’amitié
 
merci à Gérard Maltese, au café-culture, à la municipalité, aux intervenants, aux associations, pour les échanges à la fin (le triple abrazo joyeux, spontané avec Fred que je ne connais que sous ce prénom; sacré beau moment)
 
j’écris ce message de compte-rendu pour que chacun profite à sa façon de ce que j’ai pu vivre, ressentir au contact (au travers de trois récits) de réalités économiques, politiques, sociétales que nous ne pouvons imaginer; on peut sortir d'une telle réunion avec plus d'amour au vu de toutes ces souffrances de populations déplacées à cause de la guerre, fuyant les zones de combat, capturées, violées...

échange avec Jean Delorme, président d’une ONG burundaise intervenant dans une zone agricole en autonomie alimentaire 

comment garder les Africains en Afrique ?
qu’ils puissent vivre de leurs ressources et terres pillées de l'intérieur par des pouvoirs corrompus et de l'extérieur par des multinationales
 
mes retours sur ton carnet la révolte des octogénaires
de très bonnes choses, sur les révoltes antérieures, sur l’exemplarité, l’humilité, la culture de la vie, la fraternité, les ismes…
 
bémol sur l’exemplarité : ça ne vaut que dans un monde stable d'au moins 30 ans (les trente glorieuses) 
dans un monde en accélération, sans repères, de retournement et dissolution des valeurs, de novlangue, de com’, déboussolé… quels exemples ? 
Google, Zuckerberg, Bezos, Musk ?  
 
le travail pour se changer soi, je préfère dire s’apaiser, faire la paix en soi entre pulsions de vie, de mort, avec les générations passées... me semble essentiel et peu développé dans ton essai, même si tu as écrit un beau carnet sur ce que tu appelles le calme, une drogue bienfaisante,
développement personnel, éveil spirituel, sont de vrais chantiers où on trouve le pire, le meilleur donc pratiquer, évaluer, comparer...
le temps de l’inspir, de l'expir = se sentir, en vie, on est en vie… donner et savourer le goût de respirer, de sentir, humer, siffler, danser, rire ...
 
comment prendre en compte l’égo pour le dépasser : je ne sais pas si c’est le bon mot
je suis plutôt partisan du tout accueillir, ne pas trier entre ce qui serait bon et ce qui ne le serait pas; le nécessaire retard d’interprétation me semble un réflexe vital surtout ne pas répondre aux injonctions de l’urgence ni de la rationalité, recherche des causes surtout si on pense comme moi que la naissance de chacun est un miracle et la mort de chacun, un mystère 
 
qu’est-ce que la Vie attend de moi sur Terre, question puissante pour le sens; comment trouver sa mission de vie ? on est là sur terre par nécessité, pas par hasard; difficile à admettre; on est unique et pas un parmi des milliards; c'est quoi notre boulot d'âme incarnée; évidemment, il y a toute l'histoire de l'univers, de la vie, de l'évolution des espèces: ce sont des connaissances, des théories scientifiques,, scientistes, déterministes qui ont leurs preuves, leur validité momentanée mais le miracle de la naissance, le mystère de la mort, ça échappe à cette rationalisation, à la philosophie et même à la métaphysique
 
je pense à un carnet intitulé l’accueilleuse-la guérisseuse et le chasseur 
on vient de là et on y est encore dès que la survie semble en jeu (paniques, razzias dès annonces de pénuries)
 
mais on est aussi un esprit, un coeur, une âme, un corps; on est pris dans les discordances des temps et faut se dépatouiller
 
là je travaille à un texte l’impossible aujourd’hui sur les différentes manières de ne pas être de son temps, de refuser ce temps 
 
le temps de la méditation, très positif pour les enfants, sur-actifs entre autres… 
échec du temps de méditation lors du non-débat politique avec Giran (de son fait), le 18 septembre pour le 1° salon des écrivains et des artistes
 
l’humilité, la hâte lente, je l’appelle pratiquer le retard d’interprétation (on interprète tout de suite, on ne prend pas le temps du silence, de l’observation de soi, de comment l’événement nous saisit, nous enjoint de répondre…, se mettre plutôt en position de témoin, 
de ce qui disparaît, fondamental (il y avait beaucoup de sens dans beaucoup d'anciennes coutumes, façons de dire, façons de faire…)
de ce qui apparaît (le miroir aux alouettes des nouveautés, des urgences)...
 
pratiquer le regard éloigné de Lévi-Strauss, ou le devenir Grec homérique de Marcel Conche; prendre conscience des discordances des temps 
 
il y a en France, une guerre de déjà deux siècles entre le paradigme de la révolution française (Balzac, l’ambitieux, le créateur démuni monte à Paris, Rastignac, Depardieu) et ce qui subsiste de l’ancien régime, la province se meurt lentement (pourvu que ça dure encore et encore) en laissant plein de traces profondes…, prenant des formes surprenantes, décrites par écrivains, historiens, ethnologues, les vies minuscules de Pierre Michon, façons de dire, façons de faire de Yvonne Verdier (la laveuse, la couturière, la cuisinière, disparition des travaux d’aiguille vers 1950)
 
cela rejoint le sujet abordé lors du 2° festival citoyen (voir vidéos ci-dessous)
peut-on faire des oeuvres d’arts des communs appartenant à tous et non des biens appartenant à leurs créateurs ?
exposé fait le 3 avril 2022 au 2° festival citoyen à l'auberge des Tuillières à Carnoules/ 
 
dimanche 20 novembre, l’association Construisons notre bonheur organise dans le cadre de son programme Refaisons société, de 10 H à 22 H 30 une rencontre sur le thème Mieux vivre ensemble et cultiver des relations vraies
salle Lanza, à Solliès-Toucas, entrée gratuite, repas partagé midi et soir
j'y participerai lors du thème présenté de 15 à 17 H : les séniors, un rôle-clef pour une société heureuse


 

Pi est-il un nombre univers ? 3,14159265358979323846264338327950288419716939937510582......................................; et c'est quoi  le nombre d'or ?
Pi est-il un nombre univers ? 3,14159265358979323846264338327950288419716939937510582......................................; et c'est quoi  le nombre d'or ?

Pi est-il un nombre univers ? 3,14159265358979323846264338327950288419716939937510582......................................; et c'est quoi le nombre d'or ?

De deux choses l’une, soit l’art est une sorte de décoration d’intérieur, un élément récréatif pouvant même susciter une sorte de pensée, soit il demeure un lien possible, tangible, avec les dieux qui nous ont faits. 
 
Pour moi, ce qui, d’une manière ou d’une autre, n’est pas habité par un certain sens du sacré est aussi bête et laid qu’une commode Louis-Philippe. L’artiste n’exprimant que le brouillon de ses tripes est un adroit garçon boucher ficelant son gigot avec un air satisfait, pesant le tout au prix du marché. Son seul souci est d’élargir sa clientèle et que son nom, lettres d’or ou fluo, honneur, fierté, travail bien fait, scintille sur un diplôme taché de ses empreintes au-dessus de sa plastronnante caisse enregistreuse, « tactile » s’il vous plait. 
 
Ah, comme les Hommes ont besoin qu’on les reconnaisse! C’est à la fois touchant et tellement infantile. C’est qu’ils ont peu de temps pour se croire puissants. Que de revanches aussi à prendre sur le dos des parents, des amis, du petit monde méprisant faisant et défaisant les gloires d’aujourd’hui! Tableau d’honneur ou bonnet d’âne, pire, tablier gris. Torses en avant et crocs-en-jambe, être important n’a pas de prix. L’humble d’hier, demain sera le suffisant. 
 
Rien pourtant ne vaudra jamais celui qui, silencieux et caché, œuvre et bouillonne dans les sous-sols de sa quête infinie. C’est qu’il n’est pas tenu par l’envie de paraître, son seul souci est d’alimenter cette fête d’un travail assidu, permanent: trouver l’accord parfait, l’arc électrique reliant sa pauvre tête au Monde de l’Esprit. 
 
Alain Cadéo

cahier Culture de la vie N° 3 l'amour de la vie JCG

cinq propositions pour reprendre le contrôle de nos vies, contribution d'un citoyen

de Claire Aerin Larminaux

Le Talisman Politique Vers le déclin du capitalisme, sur le chemin des sociétés intentionnelles collectives Faramir Garro : un essai stimulant d'un collectif invisibilisé, 330 pages

manifeste du Sous-Comité décentralisé des gardes-barrières en alternance

paru le 14 juillet 1902, 120 ans déjà et on continue de voter

livre en Droit d’auteur et crédits Licence Creative Commons : Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International (CC BY-NC-ND 4.0)

un livre essentiel d'un épigénéticien et d'un passeur Bruce Lipton

de JOSÉ RODRIGUES DOS SANTOS

deux versions, version cubaine, version baïkalienne (cette version n'est pas accessible)
deux versions, version cubaine, version baïkalienne (cette version n'est pas accessible)

deux versions, version cubaine, version baïkalienne (cette version n'est pas accessible)

L'éternité d'une seconde Bleu Giotto, épuisée en version papier, mise à disposition en PDF : la disparition du fils, la disparition de l'épousée

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L'amour de la vie

15 Août 2022 , Rédigé par grossel Publié dans #JCG, #cahiers de l'égaré, #développement personnel, #engagement, #poésie, #vraie vie, #écriture

j'illustre ce carnet par une nouvelle particulièrement prenante de Jack London, en situation extrême dans le Grand Nord : l'amour de la vie  (le trappeur sur la couverture est trop joyeux d’après moi)  les situations extrêmes sont aujourd'hui de sècheresse, de températures très au-dessus des normales saisonnières, de méga-feux, d’inondations, de famines, de pollutions nocives, d’épidémies, de migrations dramatiques, de contrôle social total…
j'illustre ce carnet par une nouvelle particulièrement prenante de Jack London, en situation extrême dans le Grand Nord : l'amour de la vie  (le trappeur sur la couverture est trop joyeux d’après moi)  les situations extrêmes sont aujourd'hui de sècheresse, de températures très au-dessus des normales saisonnières, de méga-feux, d’inondations, de famines, de pollutions nocives, d’épidémies, de migrations dramatiques, de contrôle social total…
j'illustre ce carnet par une nouvelle particulièrement prenante de Jack London, en situation extrême dans le Grand Nord : l'amour de la vie  (le trappeur sur la couverture est trop joyeux d’après moi)  les situations extrêmes sont aujourd'hui de sècheresse, de températures très au-dessus des normales saisonnières, de méga-feux, d’inondations, de famines, de pollutions nocives, d’épidémies, de migrations dramatiques, de contrôle social total…
j'illustre ce carnet par une nouvelle particulièrement prenante de Jack London, en situation extrême dans le Grand Nord : l'amour de la vie  (le trappeur sur la couverture est trop joyeux d’après moi)  les situations extrêmes sont aujourd'hui de sècheresse, de températures très au-dessus des normales saisonnières, de méga-feux, d’inondations, de famines, de pollutions nocives, d’épidémies, de migrations dramatiques, de contrôle social total…

j'illustre ce carnet par une nouvelle particulièrement prenante de Jack London, en situation extrême dans le Grand Nord : l'amour de la vie  (le trappeur sur la couverture est trop joyeux d’après moi) les situations extrêmes sont aujourd'hui de sècheresse, de températures très au-dessus des normales saisonnières, de méga-feux, d’inondations, de famines, de pollutions nocives, d’épidémies, de migrations dramatiques, de contrôle social total…

La révolte positive de deux octogénaires

Jean Delorme, ami proche de Marcel Conche, le philosophe centenaire,

octogénaire comme moi, m'a proposé, il y a quelques semaines, d'éditer une collection Les Carnets de la culture de la vie

qui aurait pensé qu'amis et éditeur de Marcel Conche, deux octogénaires, décident de produire des carnets de la culture de la vie;

une révolte positive dans les sillages tracés sur la mer par le philosophe de l'infini de la Nature

Jean m'a envoyé un premier carnet : Le calme, une drogue bienfaisante

puis un deuxième carnet : Une nouvelle classe émergente, la classe des entrepreneurs du sens

me demandant de réagir, voire de contribuer

 

j'ai pris la mouche, les nerfs à fleur de peau, les poils hérissés, de la sueur aux aisselles, me suis levé du pied gauche et après quatre journées de marche-démarche, je peux livrer le carnet L'amour de la vie, écrit à l'encre sympathique à partir de là où j'en suis aujourd'hui

 

étant passé d'une approche naturaliste

(accord quasi-total avec les métaphysiques de Marcel Conche)

à une approche spiritualiste expérientielle

(reposant sur un vécu sensoriel, émotionnel, sans mots, sans pensées dans la tête = très difficile)

mes propositions-affirmations sont sans preuves

ce sont mes croyances actuelles (je crois que tout est croyance)

d'où l'importance des effets placebo et nocebo des croyances

d'où l'importance de la méthode Coué, pharmacien génial, précurseur des thérapies brèves

(croire est générateur d'effets)

“Si toute vie va inévitablement vers sa fin, nous devons durant la nôtre, la colorier avec nos couleurs d’amour et d’espoir” Marc Chagall
“Si toute vie va inévitablement vers sa fin, nous devons durant la nôtre, la colorier avec nos couleurs d’amour et d’espoir” Marc Chagall
“Si toute vie va inévitablement vers sa fin, nous devons durant la nôtre, la colorier avec nos couleurs d’amour et d’espoir” Marc Chagall
“Si toute vie va inévitablement vers sa fin, nous devons durant la nôtre, la colorier avec nos couleurs d’amour et d’espoir” Marc Chagall

“Si toute vie va inévitablement vers sa fin, nous devons durant la nôtre, la colorier avec nos couleurs d’amour et d’espoir” Marc Chagall

carnet N° 1 

 

LE CALME 

Une drogue bienfaisante

Éditeur Les cahiers de l‘égaré
Collections les carnets de la culture de la vie Inès Nezzerwe et Jean Delorme

Le calme est une drogue bienfaisante, naturelle et durable. Elle ne coûte rien à la différence d’autres drogues dont la liste s’agrandit au même rythme que nos déséquilibres psychiques* qui suivent une courbe exponentielle comme celle des inventions inutiles. La première chose à faire pour échapper à cette spirale infernale, dans laquelle nous pousse la société, c’est de cultiver le calme. Le calme rallonge ta vie, la colère détruit tes jours et raccourcit ton existence.

Mon maître Marcel Conche me disait, il faut mettre la distance la plus grande entre ce qui vaut et ce qui ne vaut rien. Après de longues années de pratique, je sais que nul ne peut être calme s’il ne respecte pas ce précepte.

* L’Oms signale qu’en 2020 la première cause invalidante dans nos sociétés a été les troubles psychiques, elle souligne qu’en Europe 1 personne sur 4 en souffre.

 

Table des matières

1 – FAIS ATTENTION A TES PENSEES 4

Confidence 5

Mieux définir le calme 8

La recherche d’un maître 10

2- TES PENSEES CONDITIONNENT TES ACTIONS 13

Penser ou calculer ? 14

Puissance et limite de la parole 16

Paroles de grand-mère 19

3- TES BONNES HABITUDES T’AIDERONT DANS TES ACTIONS. 21

Emploi du temps, ordre et rangement 22

Pour une méditation active 24

Le contrôle de la respiration ! 26

4 -CES ACTIONS FORGERONT TON CARACTERE. 28

Le calme rend notre temps plus doux 29

Remise en cause 31

Le calme dans le champ des possibles 32

5 – ET CE CARACTÈRE DEVINT MON DESTIN 35

Il y a toujours un départ 36

Puis arriva une lettre 37

Confidence

Ce carnet est le récit d’un court instant de la rencontre entre Oumalon, un philosophe atypique qui se présente souvent comme un égaré heureux dans l’aventure humaine, et une jeune étudiante prénommée Nezza venue d’un pays lointain. Doctorante en philosophie, elle était chez lui depuis plus de six mois, et venait de terminer d’écrire sa thèse sur ce philosophe, quand, quelques jours avant son départ elle lui fit cette confidence :

C’était un lundi matin, après les salutations d’usage autour d’un café, Nezza

- Je suis souvent stressée, et tu ne peux pas savoir combien ceci me handicape, peux-tu me donner quelques conseils pour être plus calme en toutes circonstances ?

Oumalon :

Pour commencer, je dirais, c’est bien que tu remarques ton état de stress, beaucoup sont incapables de le constater ; chez eux c’est un état normal, alors ils ne voient pas l’intérêt de changer. Tu as mille fois raison de considérer que ton manque de calme est un handicap. Pour commencer, sache que le calme ne se décrète pas, c’est le fruit d’une vie bien construite, c’est un peu le jardin de Voltaire que l’on doit cultiver et entretenir tous les jours. Si tu te donnes cette peine, tu auras de belles récompenses. Une dispute comme un problème ont toujours une histoire, le calme, tout comme le bonheur eux aussi doivent assez peu au hasard. Car rien ne se crée à partir de rien. Les Hommes* ont toujours eu du mal à identifier les causes réelles de leurs difficultés, qui passent dans un premier temps par un ressenti émotionnel donc subjectif qui exclut pratiquement toute analyse. Pour commencer, la première idée qui me vient à l’esprit c’est le chemin de la beauté. Dostoïevski disait : la beauté sauvera le monde. Ici la beauté est prise dans son sens le plus large qui va de la beauté d’un paysage aux qualités d’une belle personne jusqu’au caractère de ce qui est moralement ou intellectuellement admirable.

Nezza :

Si elle peut sauver le monde, elle aura bien la bonté de m’aider dans ma quête du calme, dit-elle avec un petit sourire au coin des lèvres.
Oumalon non moins malicieusement
Si j’ai choisi de passer par la beauté, c’est que j’ai deviné que ton absence de calme à trop de causes et qu’il serait trop long de les identifier précisément. En te proposant la beauté comme remède, c’est que personnellement je m’en sers régulièrement pour mettre la distance la plus grande entre ce qui vaut et ce qui ne vaut rien.

* Homme lorsque j’écris Homme avec une lettre majuscule veuillez lire les femmes et les hommes en attendant qu’on invente un meilleur mot que les humains que je réserve à la biologie, quant au mot individu pour parler de notre espèce je trouve ce mot un peu trivial. Alors on se servira de cette vieille règle de grammaire où le masculin l’emporte, mais sachez que c’est une victoire à la Pyrrhus, car le féminin finit toujours par l’emporter.

ce que nous faisons de la planète, un chaudron; et nous pensons nous en sortir avec du green washing
ce que nous faisons de la planète, un chaudron; et nous pensons nous en sortir avec du green washing

ce que nous faisons de la planète, un chaudron; et nous pensons nous en sortir avec du green washing

carnet N° 2

UNE NOUVELLE CLASSE

ÉMERGENTE

Loin des sociologues et autres instituts d’analyses, depuis un certain temps émerge une nouvelle classe sociale, « la classe du sens ».

 

Les politiques, les intellectuels comme tous ceux qui quelque part pensent avoir un droit* plus ou moins affiché sur le peuple ne savent pas qui sont ces nouveaux résistants qui revendiquent ce sens. Pour une raison très simple, ils ne comprennent pas ce que veut dire le sens en dehors des sens interdits et des sens uniques dans lesquels nous devons filer droit si nous voulons avoir une chance de figurer dans l’arbre généalogique des bonnes figures de notre République.

Une guerre de l’incompréhension est engagée entre nous, les entrepreneurs du sens, (j’explique qui ils sont dans le chapitre suivant) et la République de nos aïeux à qui nous devons beaucoup, car nous savons qu’au bout de tous ces sens uniques, que nous proposent nos dirigeants, cette nouvelle classe sociale sait, depuis assez longtemps, qu’ils finissent pour la plupart dans un cul-de-sac.

Malheureusement avec le temps, notre vieille République,  s’apparente plus à une sorte de monstre fabuleux des temps modernes avec toutes ses têtes pensantes qui appartiennent aux castes  universitaires, industrialo économiques, politiques, voire religieuses. L’hydre républicaine ne pense plus, elle ne fait que régenter tout ceci à grand coup de sens. Les lois qui sont des sens interdits, puis tous ces sens uniques, qui, tels des cours d’eau viennent alimenter le grand lac des héritages désastreux* qu’ils soient scientifiques ou culturels.  Mieux que n’importe quel président, fût-il par ailleurs intelligent, cette nouvelle classe du sens,  forte de ses millions de têtes pensantes*, a le devoir de lutter contre l’hydre Républicaine* ce monstre fabuleux de la mythologie moderne qui prétend nous aimer en nous détruisant.

 

* Si je dis pensent avoir un droit, c’est tout simplement que la notion du devoir ne veut plus rien dire, et que nos éminents académiciens, bientôt,  pourront rayer ce mot de leur dictionnaire. La majorité de nos responsables pensent qu’ils sont les plus aptes à diriger, pour eux ceci ne fait aucun doute, une sorte de droit divin. Notre République a basculé.

 

*Héritage désastreux, je ne ferai pas l’affront à mes lecteurs qui savent, aussi bien que moi, combien en si peu de temps avec tous ceux qui se prennent pour les maîtres du monde nous avons détruit notre maison commune «  La Terre ». Si, comme mes amis, nous respectons la partie de cet héritage qui constitue nos plus belles avancées civilisationnelles ; par contre, nous entendons lutter contre cette autre partie représentée par la part négative de cet héritage, mise en place et soutenue par ceux qui se prennent pour les maîtres du monde, et ils le sont, mais d’un monde qui s’écroule.

* Têtes pensantes. Nous avons l’habitude de dire, et ceci à juste titre, qu’il y en a plus dans 100 têtes que dans une, alors des millions ! qu’en pensez-vous Monsieur Macron ?

* L’Hydre Républicaine, je sais que la démocratie est le moins mauvais des systèmes, et je salue tout ce que nous lui devons. Je sais aussi qu’une majorité d’États de par le monde mènent une politique plus dévastatrice pour notre planète et l’humanité. Mais, si nous ne dénonçons pas ces erreurs qui vont de toutes ces oppressions administratives que l’on paie avec trop d’impôts au cercle infernal qui consiste à déclarer des guerres que nous aurions pu éviter. Seule, cette classe du sens, la cheffe de file de la société civile peut instaurer une République réellement fraternelle qui pourra servir de modèle pour ceux qui veulent lutter contre toutes ces oppressions qui ne sont ni notre destin ni une fatalité. 

Alors ensemble, ouvrons une voie nouvelle qui ne manquera pas de nous éclairer au fur et à mesure que sortiront tels ou tels carnets qui auront tous vocation à nous accompagner et à prouver qu’une autre façon de vivre est possible, plus fraternelle, plus heureuse, protectrice de la nature et de l’humanité.

 

 

 

la langue des oiseaux pour se libérer, que ta volonté soit fête...
la langue des oiseaux pour se libérer, que ta volonté soit fête...
la langue des oiseaux pour se libérer, que ta volonté soit fête...
la langue des oiseaux pour se libérer, que ta volonté soit fête...

la langue des oiseaux pour se libérer, que ta volonté soit fête...

carnet N° 3

 

ce carnet renvoie en moins allumé, illuminé à Et ton livre d’éternité ?

666 pages écrites en « état » de flow

livre paru le 14 février 2022

 

L'amour de la vie

 

1 – l'amour de la vie est notre éventuelle réponse individuelle à l'Amour inconditionnel de la Vie pour tout ce qu'elle crée selon ses deux pharmacons :

Tu es aimé, à égalité avec tout ce que je crée, de la bactérie à la galaxie.

Tu es mon bien-aimé, dans ta singularité, dans ton unicité.

En te réjouissant, tu me réjouis. 

 

Lire, relire le chapitre 5 de l'évangile selon Matthieu; tout est dit et fort, propositions inouïes, inaudibles

https://www.aelf.org/bible/Mt/5

 

2 – la Vie crée ; elle est puissance créatrice ; elle crée par et avec amour inconditionnel ; source éternelle, sans forme, énergie infinie, elle donne forme et vie temporaire à tout ce qu'elle crée ; l'amour inconditionnel est une puissance génitrice, pas un sentiment

 

3 – l'amour de la vie ne juge pas, ne sépare pas, ne classe pas, ne hiérachise pas.

Aimer la vie, c'est aimer tout ce qui existe, c'est respecter tout ce qui existe.

À commencer par soi. S'aimer, se mettre au centre, être auto-centré

pas au sens narcissique de l'ego gonflant son nombril, ses muscles, ses compétences, sa fortune

au sens de je suis au centre, je suis le centre de ma vie, j'en suis le co-responsable, le co-créateur, le co-développeur.

C'est en étant auto-centré, co-créateur de ma vie, que je deviens un être rayonnant, aimant ce qui m'entoure, nature, sociétés, cultures, Histoire, histoires et légendes, vrais mensonges et fausses vérités, gens, animaux, végétaux, minéraux, étoiles, bactéries et virus, vivants et morts, curieux du proche comme du lointain, allant facilement au contact, accueillant ce qui s'offre dans sa diversité, sa variété. La peur a disparu.

 

Proposition d'Hélène Tysman sur une page de Thierry Zalic :

En langue des oiseaux : j'ai peur => j'épure

 

GAME OVER

«  Et si je faisais comme si « je » était mort ?

Juste un jeu… parce qu’on ne sait pas encore faire « pour de vrai ».

Alors on ferait comme si…

Comme si tout était déjà fini, conclu, accompli, réalisé.

Comme lorsqu’on assiste aux funérailles de quelqu’un et que l’on voit la fin de cette histoire. La fin de l’histoire de cet individu.

Mais que réalise-t-on vraiment de cet incompréhensible ?

Cela me fait penser au train qui passe. Au train qui passe devant les vaches.

La vache regarde le train qui passe une seconde dans sa vie de vache. Il ne fait que passer.

De même, cette vache n’est qu’une apparition dans la vie du train.

Ainsi est le personnage.

Une apparition.

Si l’esprit décide que tout est déjà terminé, que se passe-t-il ?

Ne serait-ce pas cela que l’on nomme l’abandon, au sens mystique ?

Pas celui d’une résignation mal placée.

Au contraire, celui qui permet le véritable commencement de toute chose.

En un mot : liberté.

Le personnage est mort. Vive le personnage !

Comment vous comporteriez-vous si vous aviez appris que vous étiez mort et assisté à vos propres funérailles pour ensuite avoir un boulevard devant vous ?

A quoi ressemblerait ce chemin quand tout conditionnement est mort ?

Lâchées les attentes, lâchés le début et la fin, lâchés l’histoire, les doutes et les croyances…

Imaginez.

Que verriez-vous du monde ?

De vous ?

Des nuages dans le ciel ?

De vos pas qui vous mènent ici ou là par les odeurs et les sons ?

Si « je » n’existe plus… tout prend la forme de la vastitude. L’infini.

Les frontières n’existent plus.

Une goute de pluie devient un océan, un grain de sable le désert entier.

Je pense à @alejandro.jodorowsky à l’instant et me dit :

voilà le rituel magique que nous pourrions faire, à peine nés.

Mourir à soi ! La folle sagesse.

Sans souffrance nécessairement.

Juste un râle.

Juste un souffle.

Le dépôt d’une illusion dans une boîte.

Rendre la finitude à la finitude.

Puis gonfler à bloc les poumons déchargés de ce bagage inutile.

Alors commence la Vérité !

Ni le train ni la vache.

Seul existe l’instant.

 

Selon cette manière de voir, arrive ce qui arrive, arrivera ce qui arrivera : je suis l'attracteur de ce qui m'arrive ; cela est vrai individuellement, sans doute collectivement.

Dans cette optique, je ne suis jamais victime, j'accueille ce qui arrive, bonheurs, malheurs, comme moments, épreuves pour, si je le décide, le désire, me nettoyer, me guérir,

par exemple d'une blessure d'enfant, enfouie au tréfonds, devenue programme me faisant répéter des relations amoureuses sans retour, moi, le petit enfant rejeté au moment de l'arrivée du cadet

ou pour une évolution plus consciente, une élévation de conscience,

par exemple en expliquant la martingale d'un nouveau CNR faisant exploser le plafond de verre créé par Miterrand, pour voter RN au 2° tour de la présidentielle

ce qui a eu pour effet d'éloigner de moi, tout un tas d'"amis" du monde de la culture

mais dont les résultats aux législatives sont clairs :

pas une voix au RN fait monter le RN depuis 20 ans

et les GJ entre autres ont par leur vote de 2° tour donné 89 députés RN contre 25 à 40 d'après les sondeurs, empêchant un 2° mandat à majorité absolue de Macron.

https://www.bfmtv.com/politique/elections/legislatives/legislatives-pourquoi-les-scores-du-rn-ont-ils-ete-sous-evalues-par-les-sondages_AN-202206200384.html

 

 

4 – s'aimer, se mettre au centre, c'est cultiver la fluidité, ne pas se figer dans une identité, reconnaître les variations d'humeur, les influences multiples, multiformes, repérer les coïncidences, provoquer les synchronicités, aller vers, au risque, au plaisir de se perdre ; aller vers, c'est s'ouvrir à la différence, à l'altérité, c'est en être modifié, bonifié, même quand ça rate, qu'on croit que c'est raté ; rater pour mieux rater propose Beckett

 

5 – aimer la vie, c'est l'aimer dans l'immédiateté des ressentis. Corps, esprit, âme, cœur, ventre, pieds, mains sont les organes de nos ressentis, incroyablement riches, subtils et qui n'attendent que notre écoute.

Être à l'écoute du corps, du pied gauche au réveil, du pied droit au coucher, être à l'écoute du ventre, de l'alchimie fumante et pétaradante qui y est à l'oeuvre, être à l'écoute du cœur au sens pascalien et pour son magnétisme aux 40000 neurones.

Enfants, nous avons été des praticiens sans connaissances de ces écoutes des ressentis. Puis est venu le temps des formatages, des programmes inconscients distillés par les parents puis des programmes scolaires à attraper des scolioses pour devenir aveugle, sourd et muet.

On est passé à la médiation par mots et concepts, à la déréalisation du réel.

Est fustigée la dictature de l'émotion par les réseaux sociaux.

Les fustigeurs ? Hommes des mots, de la rationalité, des raisons, devenus souvent insensibles, voire cyniques.

Que la multitude use des réseaux sociaux pour exprimer ses émotions, ses ressentis, primaires disent les fustigeurs, me semble un laboratoire pour un grand nettoyage émotionnel qui donnera ce qu'il donnera.

Je ne partage donc plus la négativité des jugements portés sur le narcissime à l'oeuvre dans les selfis, exprimé par les like sur les posts, même si personnellement, je limite ces usages.

Retrouver l'immédiateté des ressentis demande attention, intention et intuition.

 

Satisfaire mes 7 corps :

« Mon corps Physique me réclame du confort, de la douceur, de la tendresse, de la sensualité, de la sécurité, une alimentation moindre, plus saine et de l'exercice mesuré. Il aime que je sois attentif à son rythme biologique et à ses messages. Il aime quand je GOÛTE la vie, avec l'acuité de mes 5 sens.

Mon Corps Mental désire toujours plus de simplicité, d'autonomie, d'évidence, de pouvoir personnel et d'amplitude d'action. Je lui offre de la reconnaissance intérieure. Il sait ce qu'il veut : de la fluidité et rien d'autre.

Mon Corps Emotionnel me demande de la musique, de la lecture, que je lui propose des histoires enchantées, des contes, que je joue et que je crée en permanence avec ma vie.

Mon Corps Christique me réclame de l'Amour et désir l'offrir aux autres en retour. Il aime servir et partager sans rien attendre en retour, parce qu'il sait que donner est recevoir. Il apprécie particulièrement quand j'offre mes clefs de compréhension, quand je fais des trocs, quand la notion d'argent n'existe plus.

Mon Corps Ethérique cherche un dialogue énergétique permanent et harmonieux avec toutes les consciences et avec tous les règnes ... il adore "guérir", apaiser, ressentir le subtil vibratoire.

Mon Corps Astral se nourrit du discernement, de l'inspiration, de l'imagination, de visions et de la hauteur de vue sur mon expérience de vie, ou sur celle des personnes qui me sollicitent. Tel un voyageur de l'invisible, il est constamment sur le qui-vive, toujours prêt à aller chercher l'information au-delà du temps et de l'espace.

Mon Corps Causal me réclame de l' Art, du Sacré, de l'humour, du rêve, de la magie, la beauté mathématique invisible de la nature, des architectures et des lois de l' Univers. La règle est qu'il n'y en a plus. Ma pure liberté d'être est son délice.

Peu à peu, mes 7 corps sont passés aux commandes de ma vie. Je ne contrôle plus rien.

Il est définitivement terminé le temps de la demi-mesure ou de la négociation envers moi-même.

En retour, selon mes actes, mon attitude ou mes pensées, je reçois une claque ou une caresse.

J'apprends.

Je suis attentif à leurs moindres DESIRS.

Mon corps est mon maître intérieur.

Mon coeur vibre avec l'univers.

Je sais qu'un désir, une intention, une envie est toujours un APPÂT envoyé par l' UNIVERS.

UNE LECON se trouve dans le CHEMIN qui mène au DESIR. »

 

by Jacky Le Faucheur relayé par Nathalie Froment sur une page de Thierry Zalic

 

 

 

cahier des futurs désirés, un travail d'intelligence collective pour et avec Corsavy / la beauté à Collioure, racines et rocher, le peuple y est
cahier des futurs désirés, un travail d'intelligence collective pour et avec Corsavy / la beauté à Collioure, racines et rocher, le peuple y est
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cahier des futurs désirés, un travail d'intelligence collective pour et avec Corsavy / la beauté à Collioure, racines et rocher, le peuple y est

6 – La gratitude permet de dire merci à ce qu'on vient de vivre, de prendre conscience de ce vécu : rien ne nous est dû, tout nous est donné, l'abondance est en nous, autour de nous, dans un regard, un sourire, une poignée de mains, une caresse.

L'abondance s'offre sans demande de résultats, sans attente de résultats, sans prières pour obtenir.

L'abondance dont je parle se moque de la sècheresse. La beauté est partout présente à qui veut la recevoir. L'amour est à l'oeuvre dans toute germination, toute éclosion, dans tout chant d'oiseau, tout croassement de noir corbeau, dans tout vol de papillon, dans toute poussée de sève, dans toute montée de désir où le fantasme joue sa partition en lien avec l'impossible coïncidence-fusion avec l'autre, jamais aimé tel qu'il est puisque mystère et opacité.

 

7 – la beauté (et la beauté de la laideur, du monstrueux) offerte par la nature, la beauté créée par l'homme, la beauté donc est aussi une puissance ; elle a des effets ; il suffit de voir un coucher de soleil sur l'Atlantique, d'entendre les applaudissements au moment de la disparition du disque. En Méditerranée, on n'applaudit pas, il y a dans la Méditerranée des milliiers de migrants noyés.

 

8 – aimer la vie, c'est la vivre comme miracle pour notre irruption dans le monde, comme mystère pour notre sortie du monde.

Aucun savoir, aucune théorie de quelque science que ce soit ne rendront compte de ce miracle de la naissance, de ce mystère de la mort. On peut donc allègrement s'émanciper de l’influence des chercheurs, des experts.

Tout au plus, les connaissances scientifiques confirmeront l'évidence qu'à n'importe quel moment du chemin de connaissance, on ne sait rien selon le paradoxe que ce que l'on sait augmente le champ de ce que l'on ne sait pas.

Il n'y a pas de savoir ultime.

Éventuellement, les connaissances scientifiques consolideront notre curiosité et notre émerveillement.

 

9 – aimer la vie avec gratitude, c'est prendre conscience que ce qui nous entoure est miroirs, que dans ces miroirs c'est toujours une partie de moi que je projette, que je perçois.

La tendance dominante est de prendre ces reflets pour des réalités, autrement dit ce que je n'aime pas ou que j'aime chez l'autre est objectivé et je ne perçois pas que c'est une partie de moi que je n'aime pas ou que j'aime.

Si on a conscience que c'est notre regard, les mots qu'on emploie qui créent ce que l'on croit réel, extérieur, alors l'autre n'est jamais un ennemi, on n'a aucun ressentiment à son égard, on ne le jalouse pas, on ne lui veut aucun mal, aucun bien non plus.

J'ai mis longtemps à admettre que je n'ai pas à sauver l'autre, que je ne dois rien lui proposer quand il m'expose ses problèmes. Seulement l'écouter avec bienveillance, compassion. Vouloir aider, sauver, c'est en croyant donner, en donnant, demander un retour, généralement d'amour.

Cela vaut me semble-t-il pour ce que l'on cherche à entreprendre pour résoudre les maux de la société, pour soigner les plaies de la planète.

20 – le féminin ayant été maltraité pendant des siècles (l'inquisition a brûlé des millions de soricères), il faut le résusciter, le remettre debout. Voici quelques indications tirées de Emmanuel Tala formation :  « Le féminin sacré est tout ce qui est liée à l'intuition, la contemplation, l'empathie, la solitude, la douceur, l'introspection et l'intuition.
20 – le féminin ayant été maltraité pendant des siècles (l'inquisition a brûlé des millions de soricères), il faut le résusciter, le remettre debout. Voici quelques indications tirées de Emmanuel Tala formation :  « Le féminin sacré est tout ce qui est liée à l'intuition, la contemplation, l'empathie, la solitude, la douceur, l'introspection et l'intuition.
20 – le féminin ayant été maltraité pendant des siècles (l'inquisition a brûlé des millions de soricères), il faut le résusciter, le remettre debout. Voici quelques indications tirées de Emmanuel Tala formation :  « Le féminin sacré est tout ce qui est liée à l'intuition, la contemplation, l'empathie, la solitude, la douceur, l'introspection et l'intuition.
20 – le féminin ayant été maltraité pendant des siècles (l'inquisition a brûlé des millions de soricères), il faut le résusciter, le remettre debout. Voici quelques indications tirées de Emmanuel Tala formation :  « Le féminin sacré est tout ce qui est liée à l'intuition, la contemplation, l'empathie, la solitude, la douceur, l'introspection et l'intuition.

20 – le féminin ayant été maltraité pendant des siècles (l'inquisition a brûlé des millions de soricères), il faut le résusciter, le remettre debout. Voici quelques indications tirées de Emmanuel Tala formation : « Le féminin sacré est tout ce qui est liée à l'intuition, la contemplation, l'empathie, la solitude, la douceur, l'introspection et l'intuition.

15 – Aller et venir / Laisser le poids dans le fauteuil

 

Laisse le poids dans le fauteuil

S’il te plaît

s’il te plaît

s’il te plaît

là,

enfonce-toi,

laisse tes épaules emplir le dossier du fauteuil, emplir les coussins.

Laisse tes fesses pénétrer le tissu.

Laisse tes bras épouser le bras de ton siège… s’il a des bras…

Tu as pris ta respiration comme on prend un enfant contre soi, puis tu as repoussé cette respiration comme tu l’aurais repoussée sur une balançoire,

et maintenant elle revient… puis repart… et revient…

Par ses deux temps, aller, et venir, s’emplir, puis se vider… elle vient, et elle va…

Tu t’enfonces, ton poids s’enfonce. Ce qui va de l’autre côté y va, et revient… Au moment où le souffle te quitte, éprouve entièrement qu’il te quitte.

Et quand il revient, éprouve entièrement qu’il revient.

Tu es ni triste ni soulagé, tu es dans le va-et-vient, tu es soulagé sans même te le dire, tu t’es retrouvé au contact de toi-même par le va-et-vient.

Un nouveau contact.

Et ça va, et ça vient, en rythme des marées, et ça nettoie ce qui avait besoin d’être nettoyé.

Là…

tu retrouves le contact, autant quand ça va, que quand ça vient.

Là… tu es là.

Les déchets partent avec la marée, et tu retrouves le contact.

Le poids s’évacue par tes fesses,

il s’évacue par tes pieds, il s’évacue par tes oreilles.

Tu ne fais rien. Une neige chaude tombe sur toi, une neige de chaleur, ou une brume, une brume claire, à moins qu’une fée t’enveloppe, te lange.

C’est bizarre.

Les images se succèdent, différentes, toujours soyeuses.

Tu entres dans l’œuf en même temps que tu en sors.

Tu vas-et-viens en entrant et sortant de l’œuf, sans même entrer ni sortir. Tu es dans la frontière du va-et-vient, dans l’oxymore des grammairiens qui t’introduit à la suspension active et dynamique.

Tu es dans le rythme immobile de la marée vivante, dans son souffle va-et-venant qui te recouvre de l’intérieur comme un linge doux, qui te caresse les lèvres, un éternel instant.

Thierry Zalic Extrait de Hypnose quantique 3 : La Joie

des images, des photos, des montages sont souvent des déclencheurs d'envies, de désirs, de rêves, d'énergies, de vibrations ; les mots et concepts n'ont pas ces pouvoirs
des images, des photos, des montages sont souvent des déclencheurs d'envies, de désirs, de rêves, d'énergies, de vibrations ; les mots et concepts n'ont pas ces pouvoirs
des images, des photos, des montages sont souvent des déclencheurs d'envies, de désirs, de rêves, d'énergies, de vibrations ; les mots et concepts n'ont pas ces pouvoirs
des images, des photos, des montages sont souvent des déclencheurs d'envies, de désirs, de rêves, d'énergies, de vibrations ; les mots et concepts n'ont pas ces pouvoirs
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des images, des photos, des montages sont souvent des déclencheurs d'envies, de désirs, de rêves, d'énergies, de vibrations ; les mots et concepts n'ont pas ces pouvoirs

21 – un billet d'Alain Cadéo : Légèreté

Si il y a une chose que nous avons bien oublié, c’est de se laisser porter, par les vents, les idées, un tourbillon d’instants vivants. Nous avons tant voulu tout contrôler et tout nous a échappé. C’est bien fait ! Un crétin prévoyant ne vaudra jamais un idiot insouciant. Alors évidemment, vous me direz: « Oui, l’insouciance c’est bien joli, mais il faut tout de même assurer ses arrières ! » Quelle vilaine expression ! Car à trop protéger son cul, de plomb, d’or ou de barbelés, on finit par couler, s’enliser, bardé de certitudes. Non, rien ne vaut d’être léger comme un sentier de plumes, sans calcul ni arrière pensée, car si la joie existe c’est devant, avec l’œil rond de l’innocent.
 
« si les anges volent, c'est parce qu'ils se prennent eux-mêmes à la légère »
G.K. Chesterton
L'amour de la vie

l'amour de la vie, offert en pdf, 24 pages, 25 articles, oeuvre en partie plurielle; les emprunts sont indiqués

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La vie ? processus ? mystère ?

16 Mai 2022 , Rédigé par grossel Publié dans #SEL, #agoras, #développement personnel, #engagement, #essais, #jean-claude grosse, #poésie, #spectacles, #vraie vie, #écriture

hier après-midi et soirée, 21 février 2024, goûter de retrouvailles à 7,
3 comédiennes, la cinquantaine passée, 2 techniciens du spectacle, même génération, une jeune fille et un pépé, soit 4 générations
6 heures d'échanges, drôles (beaucoup d'humour, de rires), de souvenirs, joyeux ou nostalgiques, de choses qui sortent (de quoi gerber), de discussion sur ce qui se passe dans les milieux du cinéma, du théâtre, du sport
on parle longuement de Lévi-Strauss, de la prohibition universelle de l'inceste, permettant de passer de l'endogamie à l'exogamie, de la nature à la culture ; je fais remarquer que la réponse mâle à ce tabou est la pratique universelle du viol puis avec Françoise Héritier que l'assujettissement des femmes par les mâles est dû à ce qu'elles font les fils dont les mâles ont besoin pour perpétuer leur domination
on évoque longuement le micro-chimérisme foetal-maternel
voici donc un article de mars 2022 que je complèterai avec ma note de lecture sur un livre majeur : Les cellules buissonnières
deux dessins des jumeaux exécutés yeux fermés, le 2° avec les deux mains alternativement
deux dessins des jumeaux exécutés yeux fermés, le 2° avec les deux mains alternativement
deux dessins des jumeaux exécutés yeux fermés, le 2° avec les deux mains alternativement

deux dessins des jumeaux exécutés yeux fermés, le 2° avec les deux mains alternativement

les jumeaux ? 
c'est une remontée inattendue d'une des dernières paroles d'Annie, le 29 octobre 2010 : il y a un morceau de Sylvain qui se balade quelque part (chimérisme foetal-maternel ?);
attendant Sylvain, c'est Katia qui est arrivée 
jusqu'à ce que Magali B. me mette le nez dessus, le 21 mars 2022 : mais peut-être ils étaient deux ?
21 mars, jour du printemps, jour de Nowruz, de sainte Clémence (morte le 21 mars 1176), de la trisomie 21, pour l'élimination de la discrimination raciale (quelle légèreté une journée pareille)
vrai ou faux, impossible de trancher 
donc le défi des prochains mois, retourner dans le ventre porteur d'Annie et écrire la légende des jumeaux Sylvain (s'il vînt, il ne devait pas venir, avais-je répondu) et Katia (bien là)
que s'est-il passé entre eux ?
ces dessins yeux fermés sont déjà façon de les palper, de les sentir, ressentir
avant les mots, des sensations
les 9 mois du paradis foetal : processus descriptible ? processus miraculeux ? sait-on ce qu'on interrompt dans une interruption volontaire de grossesse ? sait-on ce qu'est le ciel vécu par le foetus nautilus dans les profondeurs amniotiques ?
les 9 mois du paradis foetal : processus descriptible ? processus miraculeux ? sait-on ce qu'on interrompt dans une interruption volontaire de grossesse ? sait-on ce qu'est le ciel vécu par le foetus nautilus dans les profondeurs amniotiques ?
les 9 mois du paradis foetal : processus descriptible ? processus miraculeux ? sait-on ce qu'on interrompt dans une interruption volontaire de grossesse ? sait-on ce qu'est le ciel vécu par le foetus nautilus dans les profondeurs amniotiques ?
les 9 mois du paradis foetal : processus descriptible ? processus miraculeux ? sait-on ce qu'on interrompt dans une interruption volontaire de grossesse ? sait-on ce qu'est le ciel vécu par le foetus nautilus dans les profondeurs amniotiques ?

les 9 mois du paradis foetal : processus descriptible ? processus miraculeux ? sait-on ce qu'on interrompt dans une interruption volontaire de grossesse ? sait-on ce qu'est le ciel vécu par le foetus nautilus dans les profondeurs amniotiques ?

J'ai vu « Le Processus » de Catherine Verlaguet, lauréate du Prix de la Pièce de théâtre contemporain pour le Jeune Public 2022, sélection 3ème/2nd, au Telegraphe ce mercredi 6 avril à 19h30 en partenariat avec le Planning Familial Varois.

C’est ton corps, dit-il (Fabien, son petit ami). Je te suivrai quelle que soit ta décision.

Claire est au lycée. Elle tombe amoureuse et enceinte de Fabien, qui est aussi amoureux d’elle mais pas vraiment prêt à affronter ce qui leur arrive. Claire entame alors un processus d’avortement…

« C’est ce processus que je vous propose de suivre sans manichéisme : le positionnement des proches, l’efficacité des médecins, les doutes et les certitudes qui se mélangent, le tout entrecoupé de flash-back sur l’histoire d’amour, la naissance du désir et ce premier émoi entre Claire et Fabien.

« Je suis pour l’avortement. Je suis pour que les femmes disposent de leur corps. Je suis pour le fait que la décision d’avorter leur appartienne.

Je pense aussi qu’il est des cicatrices que l’on ne regrette pas, mais que l’on n’oublie pas pour autant." écrit C.V. comme Claire Valège, C.V., comme C.V., Curriculum Vitae.

Ce spectacle se vit en immersion sonore, casque sur la tête, sauf à la fin, 1° cachet abortif absorbé.

C'est très bien joué par Juliette Allain qui a, à son actif, au moins 80 représentations.

Dispositif simple, une table, une chaise.

Des techniques d'acteur également simples mais efficces pour les changements de personnages (il s'agit d'un solo d'actrice jouant tous les personnages).

Metteur en scène Johanny Bert, Théâtre de Romette (Auvergne).

Le débat avec le public et le planning familial, avec lecture de textes datant du manifeste des 343 (1971), du manifeste des 331 (1973) et de la loi Simone Veil (17 janvier 1975) a été centré sur les motivations de l'autrice-auteure, sur le personnage de Claire et son choix (c'est mon corps, c'est ma vie), sur la qualité de l'interprétation et sur le dispositif avec casque permettant d'être en direct et de façon intime avec Claire.

L'auteure-autrice a signalé l'importance pour elle d'éviter les clichés, de renverser la relation habituelle mettant l'intime sous la coupe du politique (on se sent et on se met sous le regard et le pouvoir de l'Autre, la pharmacienne, la mère, le médecin, le petit ami, les copines...), elle cherchant plutôt à montrer l'impact possible de l'intime sur le politique (je tiens à décider par moi-même, même si j'ai des doutes, des hésitations, des peurs, je tiens à les gérer moi-même ; les autres, l'Autre, les dispositifs légaux d'aide à l'avortement se mettant au service de mon choix).

Ce débat m'a fait remonter aux années 1974-1980 (retour à Toulon) parce qu'Annie Grosse-Bories a été longtemps secrétaire bénévole au Planning familial 83, avant de devenir assistante sociale, éducatrice spécialisée, puis psychologue clinicienne au CMPP de La Seyne, formatrice à l'école d'assistantes sociales de la Croix-Rouge et enfin psychanalyste (je cite ce parcours parce que révélant sa force d'engagement). C'était rue Peiresc sous la houlette de Jeanine Braendlin à l'époque.

C'est dire si j'ai suivi les luttes du planning familial. Et bien sûr, j'ai soutenu les interventions d'éducation sexuelle du Planning familial au Lycée Rouvière, avec humour déstabilisateur parfois quand par exemple j'ai fait croire que le sida, très destructeur, était renforcé par une autre maladie, le stob, attrapé quand on fait l'amour sans amour.

Dois-je dire que je perçois aujourd'hui le poids terrible de l'initiation sexuelle sur les jeunes, et ce de plus en plus jeune, dès 7 ans, garçons mais aussi filles (on se provoque, alors tu t'es branlée cette nuit...), parce que l'industrie pornographique (particulièrement florissante, entre les mains de mafias) est à l'oeuvre au travers des réseaux sociaux, parce que les réseaux pédophiles, pédo-criminels sont particulièrement puissants et opaques, parce que le tourisme sexuel et la prostitution sont pratiques courantes, ouvertes ou cachées, parce que tellement de possibilités sont proposées, y compris de changements de sexe (homo, lesbienne, drag-queen, bi, trans, woke, cancel-culture), parce que tout semble devenir possible (PMA, GPA grâce aux ventres ukrainiennes, clones, chimères...). Avec l'homme augmenté, l'intelligence artificielle, on va être pucé, prothésé, bionisé, remisé à l'éternité. 

La vie comme la mort sont devenues de vastes champs d'expérimentations, de manipulations (suicide assisté, éternité par cryogénisation... ; film Soleil vert)
En écoutant ce qui se disait, j'ai soudain pris conscience que cette soirée était sous le signe d'une idéologie scientiste, d'un matérialisme dogmatique, d'un athéisme réducteur.

Pris de je ne sais quelle émotion devant l'ampleur de ce que je ressens comme un désastre, j'ai failli ne pas intervenir.

Je l'ai fait tout de même en tentant de socratiser le débat : qu'est-ce qui permet à Claire de dire avec cette certitude, cette assurance qu'à un jour près le cœur du foetus ne bat pas, donc pas de vie, donc pouvant se dédouaner, je ne tue pas.

L'affirmation c'est mon corps et j'en dispose comme je veux, aujourd'hui, me paraît d'une démesure, d'un orgueil décalés par rapport à ce qui m'apparaît comme mystère et miracle.

Ton corps est mystère parce qu'il est une incarnation de la Vie qui te le reprendra puisque naître c'est être voué à la mort, elle-même mystère.

Bienheureux ceux qui savent ce qu'est la mort, néantisation par exemple.

Ta liberté sera le suicide ou l'euthanasie.

Ton corps à naître, ta naissance est miracle même avec le soutien du corps médical, d'une science médicale devenue domination sanitaire d'experts sur les patients (voir avec la Covid).

Il y a un processus en cours bien plus mystérieux que le simple récit qu'en fait un cours de SVT, une rencontre entre spermatozoïde et ovule, division cellulaire, spécialisation cellulaire... Aujourd'hui, on sait que le fameux ADN, (1%), la soi-disant identité infalsifiable, génétiquement immuable (avec maladies génétiques prévisibles) de chacun est un dogme scientiste battu en brèche par les découvertes de l'épigénétique et par les travaux sur les 99% d'ADN dits poubelle, méprisés par les chercheurs américains et étudiés avec succès par les chercheurs russes.

Pour complexifier le tableau, je rajouterai que nous sommes mémoires, que ce sont toutes les mémoires de ce qu'on appelle évolution qui nous constituent, par exemple, l'extraordinaire parcours de l'atome de fer depuis l'explosion d'une super-novae jusqu'à ce qui caractérise notre sang, l'hémoglobine, en passant, oui, oui par le magma terrestre (une molécule d'hémoglobine qui se trouve à l'intérieur d'un globule rouge, ce sont 10000 atomes dont 4 de fer pour capter 4 atomes d'oxygène, transporté par circulation sanguine à chaque cellule du corps).

ou autre fantaisie, les 50000 milliards de bactéries, vieilles de 3,5 à 4,5 milliards d'années et qui colonisent notre ventre, le 2° cerveau, et sans lesquelles il n'y aurait aucune transformation de ce que nous mangeons.
Donc, il y a de quoi même avec la science s'émerveiller et se dire, on ne sait rien car savoir c'est savoir que ce qui reste à trouver est de plus en plus difficile à percer. 

Allant ailleurs vers des traditions spirituelles fort anciennes et quasi-universelles (présentes dans toutes les aires et sociétés), ne peut-on supposer, poser qu'une âme vient s'incarner dans un corps, le temps d'une vie, d'une réincarnation, d'une résurrection et que la mort c'est rendre l'âme, l'âme hors pour une nouvelle réincarnation.

Prolongeant cette intervention, je pense qu'il y a deux approches que je ne souhaite pas opposer, n'invitant personne à faire un choix plutôt qu'un autre

- une approche scientiste qui se sert de la science pour séparer : ça c'est la vie, ça c'est la mort; ça c'est vivant, ça non; distinguer le plaisir et la procréation, ça c'est le propre de l'homme, ce n'est pas le propre des animaux qui rutent par nécessité de reproduction (moins le propre de la femme, dans une société patriarcale mais aujourd'hui elles revendiquent et pratiquent de plus en plus le droit de jouir sans entraves, de vivre leur plaisir clitoridien en solitaire ou pas avec godes ou pas), baiser ou faire l'amour pour le plaisir et par plaisir à 99,9999 % pour deux enfants dans une vie (on peut en devenir addict sans doute), abstinence, beurk, sublimation, késako, satisfaction immédiate, oui, oui, ça urge (d'où viols, forçages de toutes sortes, chantages, méprises sur le consentement non-consenti-consenti-consentant, la fameuse zone grise) ; on le devine : l'éducation sexuelle pour gérer toute cette complexité seulement physique, épidermique (qui ne prend pas en compte, émois, émotions, sentiments, désirs, fantasmes, résistances, réticences, rythmes...) n'est pas une éducation sentimentale, encore moins une éducation à l'amour.
- une approche spirituelle où je considère ma vie comme un cadeau, un don, gratuit fait par la Vie (le contraire du je n'ai pas demandé à naître), cadeau fait par la Vie, sans jugement, par amour inconditionnel, m'aimant aussi bien salaud que saint, héros que bourreau, avorteuse de « mon » fœtus que jeune mère accueillante du fœtus dont une légende raconte
que quand un bébé vient au monde, il connaît les mystères de la création. Mais juste avant sa naissance, un ange pose le doigt sur sa bouche : « chut ! » et l’enfant oublie tout, il vient ainsi au monde innocent…
C’est pourquoi nous avons tous un petit creux au-dessus de la lèvre supérieure, signe de L’Empreinte de l’ange.

« Avant sa naissance, dit le Talmud, l'homme est un pur esprit et possède encore le savoir ultime de ses vies antérieures. C'est alors qu'un ange apparaît et lui enjoint de tenir ce savoir secret. L'ange pose son doigt sur la lèvre de l'enfant et à cet instant précis, le bébé oublie tout pour entrer dans la vie. Du geste de l'ange, il reste une trace: le petit creux qui dessine un fossé entre notre lèvre supérieure et la base de notre nez... Alors seulement, il peut pousser son premier cri. »

La tradition dit, en effet, qu'avant la naissance, l'âme "descendue" dans l'embryon connait "toute la Torah", qu'elle voit la vie qu'elle va mener lors de l'incarnation, les choix qu'elle devra faire et leurs conséquences....
Lors de la naissance, l'ange, en effet, lui pose le doigt sur la bouche afin qu'il oublie ce qu'il sait et ait le plaisir de le redécouvrir, de faire ses choix librement et la trace de ce doigt angélique est le sillon naso labial.

Cette tradition est parfaitement bien exploitée dans "Les bienveillantes" de Jonathan Little lorsque le "héros" rencontre ce vieux juif à qui il manque justement ce sillon naso labial, qui se "souvient" donc de tout y compris du moment de sa mort, et dont la rencontre donne lieu à un dialogue entre la "pensée occidentale" et la tradition juive.

Dit autrement et ça se dit aujourd'hui, ce ne sont pas les parents qui font les enfants mais les enfants (leur âme) qui choisissent leurs parents.

Avec le temps, à 80 ans passés, je suis passé d'une approche à l'autre.

Car la vie nous fait vivre, revivre des expériences. Par exemple Annie qui, entrée à l'hôpital en octobre 2010, revient sur la naissance de Sylvain-Katia et qui me dit un morceau de Sylvain se balade quelque part.

Elle croyait attendre un garçon, arriva une fille. Pas d'échographie à l'époque, en 1968. Et en 2022, je découvre que peut-être, elle attendait des jumeaux homo ou hétérozygotes et qu'un n'est pas apparu.

Voici de récentes découvertes sur ce qui se passe, le microchimérisme foetal-maternel

Pendant la grossesse, les cellules du bébé migrent dans la circulation sanguine de la mère et retournent ensuite dans le bébé, c'est ce qu'on appelle le « microchimérisme fœtal-maternel ». ⁠

Pendant 41 semaines, les cellules circulent et fusionnent et après la naissance du bébé, beaucoup de ces cellules restent dans le corps de la mère, laissant une empreinte permanente dans les tissus, les os, le cerveau et la peau de la mère, et y restent souvent pendant des décennies.

Chaque enfant laissera une empreinte similaire.

Des études ont également montré des cellules d'un fœtus dans le cerveau d'une mère 18 ans après son accouchement.

Des recherches ont montré que si le cœur d'une mère est blessé, les cellules fœtales se précipitent vers le site de la blessure et se transforment en différents types de cellules spécialisées dans la réparation du cœur.

Le bébé aide à réparer la mère, tandis que la mère construit le bébé.

C'est souvent pourquoi certaines maladies disparaissent pendant la grossesse.

C'est incroyable de voir comment le corps de la mère protège le bébé à tout prix, et comment le bébé protège et reconstruit sa mère - afin qu’il puisse se développer en toute sécurité et survivre.

Si vous êtes une maman, vous savez que vous pouvez ressentir intuitivement votre enfant même quand il n'est pas là ...

Eh bien, maintenant il y a une preuve scientifique que les mamans portent leurs enfants pendant des années et des années, même après qu'elles les aient mis au monde.

Pour conclure, à partir de là où j'en suis, je crois que tout est croyance, qu'il n'y a de preuve de rien, des arguments peut-être, que donc ce sont les mots que l'on emploie qui crée ce que l'on prend pour la réalité. Change de mots et tu changes la réalité. Change de mots et tes maux changent.

Dans cet état d'esprit, je trouve particulièrement beau, le récit d'Alain Cadéo, Le ciel au ventre, qui date d'avril 1993 et qui est le dialogue d'un père avec le foetus nautilus attendu par sa femme, foetus qui n'a rien d'inerte, de passif, riche déjà de toutes les convulsions galactiques, de toutes les incandescenses.
C'est aussi ce que j'ai tenté avec le texte Trois femmes (Le corps qui parle)

À Le Revest, le 8 avril 2022

 

 

 

 

un livre majeur

un livre majeur

dans une conversation hier, mercredi 11 octobre 2023, j'ai été amené à dire que depuis quelques temps, je me sentais travaillé par le ventre des femmes, et d'abord celui de l'épousée
sans doute en lien avec une histoire de jumeaux, une phrase de l'épousée lors de son testament oral, le 29 octobre 2010 (il y a un morceau de S. qui se balade quelque part en moi), un mois avant son passage, le 29 novembre 2010,
avec l'intérêt que je porte au micro-chimérisme foetal-maternel depuis qu'il m'a été évoqué lors d'une séance de guérison avec 1.2.3. Soleil (ainsi s'appelle-t-elle), il y a deux ans environ
et voici qu'aujourd'hui sort cet article de Libération sur un livre qui s'annonce essentiel
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Il est des livres qui bouleversent notre vision du monde.
Dans les Cellules buissonnières (Premier Parallèle, 2023), la journaliste scientifique Lise Barnéoud relate des cas scientifiques extrêmes qui nous permettent de mieux comprendre la composition de nos propres corps. Comme celui de l’Américaine Karen Keegan, mère de trois enfants, qui s’est vu dire par les médecins : «Deux de vos fils ne correspondent pas à votre ADN.» Une découverte fortuite alors que ceux-ci passaient des examens de compatibilité avec leur mère en vue de lui donner un rein. Idem pour Lydia Fairchild, dont les tests de maternité nécessaires à l’obtention d’une aide sociale aux Etats-Unis révèlent que, d’un point de vue génétique, elle n’est pas la mère de ses deux enfants.
Le livre de Lise Barnéoud est une plongée dans ces résultats scientifiques des plus troublants connus sous le nom de «microchimérisme». Comme la créature mythologique mi-chèvre mi-lion à queue de serpent, beaucoup d’entre nous (tous ?) sont constitués de plusieurs populations de cellules ne contenant pas le même génome. «L’équation maintes fois apprise "1 individu = 1 génome" ne couvre pas toutes les réalités», déconstruit la journaliste scientifique. Mais d’où proviennent ces cellules autres ? Une première piste nécessite de décortiquer les mécanismes de la grossesse et de se pencher sur la notion de «jumeau évanescent».
LA «REINE DES PREUVES»
Tous les embryons ne vont pas au bout de leur développement. Quand une grossesse commence avec deux fœtus mais qu’un seul arrive à son terme, on appelle l’autre un «jumeau évanescent». Ce cas toucherait 10 % à 30 % des naissances uniques. Une trace de ce frère ou de cette sœur jamais né(e) peut perdurer dans le corps de son jumeau avec lequel il a partagé quelques jours le même utérus. Ses cellules ont pu s’insérer dans l’être en formation à côté de lui, allant jusqu’à devenir des constituantes à part entière de certains de ses organes. Dans le cas de Karen Keegan, les médecins pensent même que les deux fœtus ont fusionné. Concrètement, certains de ses ovules contiennent les informations génétiques de Karen et d’autres celles de sa sœur qui n’est jamais née. Cette affaire donne son sous-titre au livre de Lise Barnéoud : L’enfant dont la mère n’était pas née et autres folles histoires du microchimérisme. Le cas de Karen Keegan, décrit dans un article scientifique, a sauvé Lydia Fairchild face à l’administration américaine. En découvrant cette folle histoire, l’avocat de cette dernière lui propose de faire un frottis du col de l’utérus. Bingo, certaines cellules récoltées sont compatibles avec l’ADN de ses enfants. Lydia a bien porté ses enfants, même si elle est génétiquement leur tante. De quoi se faire des nœuds à l’arbre généalogique.
Le microchimérisme n’a pas que des conséquences sur la parentalité. Dans les affaires criminelles, il peut également remettre en cause la «reine des preuves», à savoir l’ADN. Lise Barnéoud raconte ainsi comment, en 2004, la police scientifique de l’Alaska identifie le sperme présent sur une scène de crime comme étant celui d’un individu déjà en prison. L’homme avait des cellules séminales identiques à celles de son frère. Pas de jumeau évanescent dans ce cas précis : le mécanisme de transmission est une greffe de moelle osseuse entre les frangins. La littérature scientifique fleurit de cas similaires où les cellules du donneur sortent de l’organe greffé pour se balader dans le corps du receveur et parfois s’insérer dans d’autres organes sans en altérer le fonctionnement. «Je est un autre», écrivait Rimbaud.
Le microchimérisme bouleverse également les croyances scientifiques. Le dogme dominant pour expliquer le fonctionnement du système immunitaire repose sur la capacité des défenses du corps à distinguer le soi - les cellules du corps qu’il ne faut pas tuer - du non-soi - les cellules étrangères à dézinguer. Cette théorie avait, certes, déjà été fragilisée par la découverte du microbiote, cette flopée de bactéries qui vivent sur la peau ou dans les intestins, essentielles au bon fonctionnement du corps humain. Mais voilà qu’on découvre aussi que certaines parties de notre corps peuvent être constituées de deux populations cellulaires génétiquement distinctes. L’immunité de l’organisme est donc une relation de coopération entre nos cellules, celles dites microchimériques et les micro-organismes.
À TRAVERS LE PLACENTA
La principale source de microchimérisme reste la grossesse. En témoigne la première référence au microchimérisme trouvée par Lise Barnéoud, qui remonte à 1893, quand un médecin allemand trouve des cellules du placenta dans les poumons de femmes mortes en couches. Mais la grossesse est encore insuffisamment explorée par la science moderne. «Quand je voyais écrit, il y a quelques années, dans les manuels de biologie de ma fille, que le placenta ne laissait pas passer les cellules, je n’en revenais pas»,se désole Nathalie Lambert, chercheuse à l’Inserm et spécialiste du microchimérisme, invitée à la présentation du livre à Paris le 21 septembre. Car les échanges entre un fœtus et sa mère vont bien au-delà de quelques nutriments, de l’oxygène et des défenses immunitaires. Le placenta laisse aussi passer des cellules. Ce transit à travers le placenta est même probablement l’une des conditions de réussite de la grossesse. En effet, les cellules de l’embryon se rendent en priorité dans le thymus de la femme enceinte pour inciter le système immunitaire à accepter la présence du fœtus dans son organisme. «Elles s’assurent que l’embryon reçoive le gîte et le couvert», résume Lise Barnéoud.
Si les cellules passent dans un sens, elles peuvent donc passer dans l’autre. Ainsi, la mère donne à son fœtus ses propres cellules et, potentiellement, celles des embryons qu’elle a déjà portés, voire celles de sa propre mère qui peuvent encore être présentes dans son organisme. Dans une étude publiée en 2021 dans la revue The Lancet,Nathalie Lambert a découvert des cellules microchimériques de leur grand-mère dans le sang de cordon de cinq bébés sur 28.
LES CINQ GOMMETTES
Quand elle présente son livre à la presse, Lise Barnéoud propose à chacun de coller une gommette sur son épaule pour chaque voie de transmission prouvée de cellules microchimériques qui nous concerne. Une gommette pour sa mère, une pour sa grand-mère. Une gommette pour chaque grossesse de sa propre mère avant sa naissance. Une gommette si on a subi une transplantation solide ou une greffe de moëlle osseuse. Enfin, pour les femmes, une gommette pour chaque grossesse menée à terme ou non. On a fini avec cinq gommettes sur l’épaule. De quoi sérieusement revisiter le concept de sa propre identité.
Malgré l’importance conceptuelle de ce phénomène, il reste peu étudié avant les années 90. «Nous manquons encore beaucoup d’informations de base sur ces sujets. Comme nous avions du mal à démontrer une application possible, nous n’avions pas suffisamment de financement»,regrette J. Lee Nelson, chercheuse américaine retraitée de l’institut Fred-Hutchinson de Seattle, également là à la présentation du livre à Paris et grande spécialiste du sujet.
Néanmoins, les résultats récents étayent le rôle de ces cellules dans nos corps et relancent l’intérêt des financeurs. Alors, que font-elles, ces cellules porteuses d’un ADN différent mais qui nous constituent ? Est-il dangereux d’être «multi-génétique» ? C’est que ces cellules peuvent se retrouver dans n’importe quel organe.
Dans un article publié dans la revue PlosOneen 2012, J. Lee Nelson trouvait des neurones masculins (contenant des chromosomes XY) dans le cerveau de 37 femmes sur 59 autopsiées. Certains chercheurs pensent même qu’elles peuvent se transmettre par le sperme. «La chanson Can’t Get You Out of My Head [«je ne peux pas te sortir de ma tête», ndlr] n’a jamais semblé aussi juste», se marre aujourd’hui J. Lee Nelson. Les cellules microchimériques peuvent avoir un impact positif ou négatif en fonction des cas, comme souvent en biologie. Lise Barnéoud raconte ces femmes greffées d’un rein qui déclenchent un cancer des années après leur opération. Surprise, leurs cellules cancéreuses sont toutes mâles, donc issues de l’organe greffé. Le microchimérisme pourrait aussi jouer un rôle dans le développement de certaines maladies auto-immunes, dont les trois quarts des victimes sont des femmes, souvent de plus de 45 ans. Enfin, dans les cas de jumeaux évanescents de sexes différents, si des cellules mâles et femelles se côtoient dans le même appareil génital, cela peut donner lieu à des malformations. Comme cette petite Américaine opérée en 1962 et qui présentait du tissu ovarien d’un côté et du tissu testiculaire de l’autre…
LE CÔTÉ OBSCUR
Au début de ses recherches, dans les années 90, J. Lee Nelson a par ailleurs démontré qu’on avait plus de chances de trouver des cellules mâles dans le sang des femmes atteintes de sclérodermie, une maladie auto-immune, que dans le sang de femmes en bonne santé. Voilà pour le côté obscur. Car «ce n’est pas parce qu’on voit des pompiers à chaque fois qu’il y a un incendie, qu’il faut en conclure qu’ils causent l’incendie», temporise Lise Barnéoud.
J. Lee Nelson a d’ailleurs «toujours cru que les bons côtés l’emportaient sur les moins bons». Des études épidémiologiques laissent ainsi penser que les femmes qui ont des cellules mâles dans le sang ont moins de risques de développer certains cancers (sein, ovaires et cerveau). Elles auraient un effet protecteur, donc. De quoi pousser des scientifiques à plancher sur leur effet curatif éventuel. Selim Aractingi, chercheur à l’hôpital Cochin à Paris, obtient des résultats positifs en utilisant ces cellules pour guérir des plaies cutanées et même réparer les tissus après des accidents cérébraux chez la souris. Il espère pouvoir utiliser chez l’humain le potentiel thérapeutique de ces cellules attirées par les zones blessées et capables de s’insérer dans un organe tout en garantissant son fonctionnement. D’autres résultats tendent à prouver que les cellules microchimériques de la mère «éduquent» le système immunitaire de l’enfant. Dernier espoir évident : la possibilité d’augmenter la tolérance des greffes. Mais ce n’est pas pour toute de suite.
Lise Barnéoud Les cellules buissonnières Premier Parallèle, 208 pp., 19 €
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évidemment, j'assisterai jeudi 19 octobre à 19 H à la projection au Royal à Toulon du documentaire de Claire Simon, Notre corps, en sa présence
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Pour résumer ma position aujourd’hui
Naissance = miracle et mystère
Mort = mystère et miracle
(miracle = heureusement qu'on meurt, dixit Marcel Conche)
Ces deux mots, selon moi, n'ont pas à être élucidés, conceptualisés (tentation humaine)
mais doivent induire des attitudes
Le savoir sert à confirmer l’impossibilité de savoir
mais sert aux pouvoirs
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lettres ouvertes à Mona Chollet et à Edgar Morin

21 Janvier 2022 , Rédigé par grossel Publié dans #JCG, #SEL, #agoras, #amour, #engagement, #essais, #notes de lecture, #poésie, #vraie vie, #écriture

cher instant je te vois, je te vis, je t'entends et j'apprends à conjuguer je même, je t'aime, je sème, je m'aime
cher instant je te vois, je te vis, je t'entends et j'apprends à conjuguer je même, je t'aime, je sème, je m'aime

cher instant je te vois, je te vis, je t'entends et j'apprends à conjuguer je même, je t'aime, je sème, je m'aime

courte lettre ouverte à Mona Chollet

chère madame,

j'ai sauté sur votre livre à cause de son titre que j'ai interprété selon mon miroir intérieur

j'ai connu un amour inouï de 46 ans avec l'épousée, passée il y a onze ans déjà

impossible de reconnaître ce vécu, deux vécus avec hauts et bas, mais d'amour vif, vivifiant, vivifié, partagé, discuté, fortifié, dans votre livre

si l'épousée, alors jeune fille, avait lu votre livre, c'est bardée de méfiance qu'elle m'aurait approché

(oh que voilà un mâle dominant qui va me croquer, m'exploiter ; elle aurait lancé le mouvement #balance ton génie !, à dire à l'épouse de Dostoiëvski, à celle de Tolstoï)

et l'aveu n'aurait pu jaillir : je pense à vous autrement qu'à un professeur,

aujourd'hui les délateurs diraient un pédophile, hier, ils disaient un détournement de mineure (Gabrielle en est morte par suicide, j'ai été accueilli par la famille;

j'ai beaucoup accompagné l'histoire de Gabrielle et de Christian, voir sur ce blog les 6 pages qui y sont consacrées)

déclaration d'amour inconditionnel auquel elle s'est tenu

aveu auquel je n'ai pas répondu : et moi, je ne pense à vous que comme élève

d'avoir été incapable de répondre, ouvrait la voie à une rencontre, à un amour partagé, inégalitaire certes, en construction permanente parce que nous avons fait choix de l'installer dans le temps

(s'aimer au dernier jour comme au premier jour, un effet lune de miel, lire ou écouter Bruce Lipton, engendrant un effet de vie comme ça arrive parfois avec une oeuvre d'art, pour la vie; voir la théorie étayée sur l'effet de vie de Münch Marc-Mathieu), reposant sur confiance et fidélité, une dimension sacrée confirmée à l'église alors que nous nous déclarions athées

en tendant votre miroir intérieur vers le chaos, vous avez trouvé le chaos d'où la tâche infinie de déconstruction quasi-guerrière du mâle dominant, du patriarcat, émasculation qui ne favorisera à mon humble avis d'incompétent, d'aucune façon, l'émergence de nouveaux hommes développant leur féminin sacré (késako ?) ni l'émergence de nouvelles femmes, insoumises aux diktats politiques et culturels d'une société capitaliste de l'hubris machiste, du narcissisme de chacun et chacune, développant leur masculin sacré (késako ?),

nouvelles femmes initiatrices, nouveaux hommes à l'écoute

pouvant réellement réinventer l'amour qui ne peut-être qu'une reprise, à mon humble avis d'incompétent, du projet d'amour courtois

(lire ou écouter Catherine Millot, la logique et l'amour),

https://youtu.be/dhfNFOzgPgc?si=oIgjVn_g4Jjw14kj

jouant sur l'échelle des 10 degrès de l'amour, de porneia à agapé

si vous aviez tendu votre miroir intérieur vers la lumière et la beauté, vous seriez peut-être tombée sur des lettres écrites en 1903 par Rainer Maria Rilke, autrement plus inspirantes pour moi dans ma vie de tous les jours que toutes ces enquêtes, romans, BD, témoignages de la woke et de la cancel culture venues du pays le plus prédateur et le plus guerrier au monde

ou déclarations des people de France et d'ailleurs (Bertrand Cantat, Vincent Cassel...)

vous auriez aussi découvert de magnifiques portraits de femmes et d'hommes

tourmentés chez Dostoïevski

et bons ou les deux chez Tolstoï

pour moi, vous vous êtes trompée d'aire géographique et culturelle

(j'ai évité de réagir épidermiquement, plutôt vous accueillir comme témoin de ce qui agite sexes, coeurs et têtes-arrière-têtes de la plupart des gens)

merci de m'avoir permis de faire un peu le point sur ma sexualité vieillissante sans viagra et ma pratique du désir et de l'amour

inconditionnel, l'amour-agapé me semble être un sentiment mais aussi une force créatrice, à l'oeuvre dans l'univers, créant sans jugement, détruisant sans jugement; ce que décrit fort bien la prière du coeur dite de la philocalie, dans les Récits d'un pèlerin russe (késako ?)

à la dualité qui voit la paille dans l'autre œil pour ne pas voir la poutre dans le sien, je choisis l'unité des contraires ou plus justement la complémentarité des contraires travaillant à s'ajuster

dans la mesure où vous vous mettez aussi en jeu en parlant de vos amours, de vos fantasmes, je vous invite à changer votre regard, de passer d'Histoire d'O à Emmanuelle,

(j'ai eu une magnifique correspondance avec celle qui a chanté l'amour hybride, rose, heureux, risqué, sans péché originel ni jugement dernier; lire Bonheur 2)

oui, vous avez raison, nous devenons ce que nous lisons et disons, sans même nous en rendre compte souvent, nous devenons ce que nous dénonçons en toute méconnaissance de causes et d'effets, persuadés de détenir la vérité 

d'où ces conseils de lecture: Jacqueline Kellen (L'éternel masculin : traité de chevalerie à l'usage des hommes d'aujourd'hui; Aimer d'amitié : comment l'amitié enseigne à aimer), Odile Grande (femmes qui se réinventent), Lydie Bader (le couple conscient)

aux mâles, je dirai regardez moins dans votre sleep, centrés sur votre nombril en quête d'avoirs sonnants et trébuchants (aux sens propre et figuré)

aux femmes, je dirai regardez moins dans votre miroir, cherchez à être plus qu'à paraître (selon le principe de la complémentarité des contraires, je serai plus paraître, masquillée à 18 ans et plus soi s'aime/sème à 60 ans)

à 81 ans passés, veuf depuis 11 ans, parange d'un fils depuis 20 ans, je me suis risqué à une nouvelle histoire d'amour que je reçois comme l'occasion d'aller avec l'autre à une forme élevée dans l'échelle de l'amour, d'eros à charis

gratitude pour cette chance, merci à la d'âme

dernière remarque : j'ai  apprécié votre évocation de Serge et Lula Rezvani qu'avec l'épousée, nous avons rencontré à La Béate dans les Maures, le 2 août 2001, 45 jours avant la perte du fils (le récit en est fait dans Et ton livre d'éternité ?, à paraître le 14 février 2022)

deux photos de spectacles Le Jubilé de Tchekhov avec Frédéric Andrau, Valérie Marinèse, Jeanne Mathis, créé en 1995 par Cyril Grosse, parti à 30 ans le 19 septembre 2001, La Forêt d'Ostrovsky, créée en 1999
deux photos de spectacles Le Jubilé de Tchekhov avec Frédéric Andrau, Valérie Marinèse, Jeanne Mathis, créé en 1995 par Cyril Grosse, parti à 30 ans le 19 septembre 2001, La Forêt d'Ostrovsky, créée en 1999

deux photos de spectacles Le Jubilé de Tchekhov avec Frédéric Andrau, Valérie Marinèse, Jeanne Mathis, créé en 1995 par Cyril Grosse, parti à 30 ans le 19 septembre 2001, La Forêt d'Ostrovsky, créée en 1999

Retour sur internet

 

après une semaine sans ordi, du 11 au 18 janvier,

le retour à quoi ?

pendant la semaine sans ordi, 4 livres lus :

Mona Chollet (réinventer l'amour),

Edgar Morin (leçons d'un siècle de vie),

Jean-Yves Leloup (à l'écoute de notre maître intérieur),

Alexis Jenni (parmi les arbres),

la relecture passionnante des lettres de Rilke à un jeune poète

(1903, il y a des pages d'une actualité et d'une acuité inouïes;

gentes dames déchaînées, tirez-en profit

et vous mâles dominants, pensez moins à votre sleep)

 

depuis le 18, fin de matinée, actualisation de ma page FB

(annonce de la soirée Germain Nouveau du 28 janvier, 19 H, aux Comoni)

 

18, soirée impromptue, on se retrouve à 5 au bar de Dardennes pour un café-culture horizontal sur vérité et réalité, personne, on s'est trompé de date (18 février et non 18 janvier);

alors direction le Haut-Ray, lentilles aux saucisses ou l'inverse + riz, pommes à la cannelle et surtout échanges,

- l'amour, la tendresse (un ange passe, je monte sur l'échelle de porneia à agapé mais ne me souviens plus de l'échelon où je me suis arrêté)

- politiques (ce qui semble en marche c'est le projet et la réalité de tout pouvoir - capitaliste, capitalo-communiste, bureaucratique, technocratique, médiocratique - de contrôler au plus serré sa population pour le bien-être des plus riches, même au prix de l'effondrement et de la disparition de l'espèce, les pseudo-démocraties suivant ce mouvement mondial),

- artistiques et culturels (le monde de la culture ne se pose pas de question sur le deux poids, deux mesures en cours, pass pour la culture, pas pass pour le commerce; ça dit beaucoup sur l'aveuglement du monde culturel; en paiera-t-il le prix ?),

- lecture d'un superbe texte d'Isaac sur la mort de son père; texte qui m'a fait penser à celui du fils d'Alexandre Jodorowski

- des souvenirs sur Cyril Grosse avec Jeanne, Ivan et Michelle qui l'ont bien connu

 

« Qu’il soit entendu que je ne donne de leçons à personne. J’essaie de tirer les leçons d’une expérience séculaire et séculière de vie, et je souhaite qu’elles soient utiles à chacun, non seulement pour s’interroger sur sa propre vie, mais aussi pour trouver sa propre Voie. » E.M.  À 100 ans, Edgar Morin demeure préoccupé par les tourments de notre temps. Ce penseur humaniste a été témoin et acteur des errances et espoirs, crises et dérèglements de son siècle. Il nous transmet dans ce livre les enseignements tirés de son expérience centenaire de la complexité humaine. Leçons d’un siècle de vie est une invitation à la lucidité et à la vigilance.

« Qu’il soit entendu que je ne donne de leçons à personne. J’essaie de tirer les leçons d’une expérience séculaire et séculière de vie, et je souhaite qu’elles soient utiles à chacun, non seulement pour s’interroger sur sa propre vie, mais aussi pour trouver sa propre Voie. » E.M. À 100 ans, Edgar Morin demeure préoccupé par les tourments de notre temps. Ce penseur humaniste a été témoin et acteur des errances et espoirs, crises et dérèglements de son siècle. Il nous transmet dans ce livre les enseignements tirés de son expérience centenaire de la complexité humaine. Leçons d’un siècle de vie est une invitation à la lucidité et à la vigilance.

courte lettre ouverte à Edgar Morin

cher Edgar,

je vous lis depuis longtemps

à votre démarche que j'apprécie, humaniste, il manque selon moi, une dimension, la pratique de l'éveil spirituel

vous vous posez les questions de Kant : Que puis-je savoir ? Que puis-je espérer ? Qu'est-ce que l'homme ?

D'entrée, vous vous limitez

avant de se demander que puis-je savoir ?

peut-être se demander puis-je savoir ?

De la science, on passe à la métaphysique

plus de preuves toujours provisoires (vérité inatteignable, seulement prouver que ce n'est pas faux

d'où pour moi, nécessité de se méfier de la science, de la techno-science, de la contrôler (science sans conscience n'est que ruine de l'âme,

conscience et âme, termes inaudibles par une société matérailiste, consumériste, quasi-nihiliste)

seulement des arguments, ne valant que pour ceux qui en sont convaincus

d'où le cheminement d'un séculaire comme vous, Marcel Conche dont je suis le cheminement depuis 1967

et dont je me suis aperçu fin 2020 qu'il avait été l'écran derrière lequel je me planquais pour éviter l'appel de l'infini vivant, aimant, de l'éternité embrassant notre conception du temps, passé-présent-futur, de la Vie créatrice, sans jugement et destructrice, sans jugement

votre humanisme, votre anthropomorphisme (une version de l'homme est la mesure de toutes choses, Protagoras) donnent des leçons pratiques plus englobantes, plus complexes que les mesures des experts, que les décisions des acteurs politiques et économiques mais on reste dans une approche humaine, trop humaine, empêchant d'accéder aux 10 échelons de la conscience (de la conscience matricielle à la conscience apophatique) comme aux 10 échelons de l'amour (de porneia à agapé)

 

je vous renvoie à l'enseignement de Jean-Yves Leloup

Qui est mon maître ? À l'écoute de notre maître intérieur (Presses du Châtelet, août 2021)

je n'en rendrai pas compte car il s'agit de pratique personnelle, intime et parfois en groupe réel ou virtuel mais je donne des liens

Qui oriente mes désirs, mes pensées ? À qui puis-je accorder ma confiance ou ma foi ? Qui a autorité sur moi ? Lorsqu’il vient à notre rencontre dans les moments où nous sommes troublés ou perdus, notre maître intérieur nous lie à la Présence Intérieure qui nous ramène au coeur de notre existence. Afin de nous guider sur le chemin, Jean-Yves Leloup fait appel aux recherches de la psychologie contemporaine comme à l’intuition poétique, particulièrement celle de Rainer Maria Rilke, dont il relit de façon éclairante les Lettres à un jeune poète. Évoquant la présence des anges au sein des grandes traditions spirituelles, ainsi que dans les Dialogues avec l’ange transmis par Gitta Mallasz, il nous incite à écouter avec attention cette Voix qui nous parle, nous enseigne, nous guide… au plus inti

Qui oriente mes désirs, mes pensées ? À qui puis-je accorder ma confiance ou ma foi ? Qui a autorité sur moi ? Lorsqu’il vient à notre rencontre dans les moments où nous sommes troublés ou perdus, notre maître intérieur nous lie à la Présence Intérieure qui nous ramène au coeur de notre existence. Afin de nous guider sur le chemin, Jean-Yves Leloup fait appel aux recherches de la psychologie contemporaine comme à l’intuition poétique, particulièrement celle de Rainer Maria Rilke, dont il relit de façon éclairante les Lettres à un jeune poète. Évoquant la présence des anges au sein des grandes traditions spirituelles, ainsi que dans les Dialogues avec l’ange transmis par Gitta Mallasz, il nous incite à écouter avec attention cette Voix qui nous parle, nous enseigne, nous guide… au plus inti

4 titres récents des Cahiers de l'Égaré
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Et ton livre d'éternité ? Jean-Claude Grosse + Vita Nova

28 Novembre 2021 , Rédigé par grossel Publié dans #JCG, #écriture, #pour toujours, #poésie, #psychanalyse, #vide quantique, #développement personnel, #engagement, #essais

couverture ; photographie argentique d'Hélène Théret

couverture ; photographie argentique d'Hélène Théret

au travail de relecture, près de 15 jours
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Et ton livre d'éternité ? Jean-Claude Grosse + Vita Nova

format 16 X 24, à paraître le 14 février 2022

 

666 pages dont 6 en quadrichromie

ISBN 978-2-35502-130-5 / PVP 28 € / poids : 1107 gr

Licence Creative Commons

L’écrivain / Jean-Claude Grosse

hiérosolymitain d'Avers sur les eaux / d’Avers sous les eaux depuis le Déluge / et de Corps Ça Vit /

et / Vita Nova

Les Cahiers de l’Égaré 669 route du Colombier 83200 Le Revest-les-Eaux

oeuvres de Marie Morel et de l'artiste colombienne Lucy Pereyra accompagneront les 6 livres du Livre d'éternité, un roman polyphonique de 666 pages pour 81 ans de vie disant merci la Vie, à paraître le  14 février 2022
oeuvres de Marie Morel et de l'artiste colombienne Lucy Pereyra accompagneront les 6 livres du Livre d'éternité, un roman polyphonique de 666 pages pour 81 ans de vie disant merci la Vie, à paraître le  14 février 2022
oeuvres de Marie Morel et de l'artiste colombienne Lucy Pereyra accompagneront les 6 livres du Livre d'éternité, un roman polyphonique de 666 pages pour 81 ans de vie disant merci la Vie, à paraître le  14 février 2022
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oeuvres de Marie Morel et de l'artiste colombienne Lucy Pereyra accompagneront les 6 livres du Livre d'éternité, un roman polyphonique de 666 pages pour 81 ans de vie disant merci la Vie, à paraître le  14 février 2022
oeuvres de Marie Morel et de l'artiste colombienne Lucy Pereyra accompagneront les 6 livres du Livre d'éternité, un roman polyphonique de 666 pages pour 81 ans de vie disant merci la Vie, à paraître le  14 février 2022

oeuvres de Marie Morel et de l'artiste colombienne Lucy Pereyra accompagneront les 6 livres du Livre d'éternité, un roman polyphonique de 666 pages pour 81 ans de vie disant merci la Vie, à paraître le 14 février 2022

« Je crois bien que notre vie intérieure tout entière est quelque chose comme

une phrase unique entamée dès le premier éveil de la conscience,

phrase semée de virgules, mais nulle part coupée par des points. »

Henri Bergson, L'énergie spirituelle, (in Oeuvres, édition du centenaire, Paris, P.U.F., 1963, p.858)


 

« Les vies que nous n’avons pas vécues, les êtres que nous n’avons pas aimés, les livres que nous n’avons pas lus ou écrits, ne sont pas absents de nos existences. Ils ne cessent au contraire de les hanter, avec d’autant plus de force que, loin d’être de simples songes comme le croient les esprits rationalistes, ils disposent d’une forme de réalité, dont la douceur ou la violence nous submerge dans les heures douloureuses où nous traverse la pensée de tout ce que nous aurions pu devenir. »

Pierre Bayard, Il existe d’autres mondes, (Les Éditions de Minuit, 2014)

en exergue de D’autres mondes de Frédéric Sonntag, Éditions théâtrales, avril 2021

en lien avec L’hypothèse du Tout et La Révolte des ressentants de Leafar Izen

 

Mise en gar_e

 

Καταστροφή / catastrophe

(définition trouvée dans les ruines de Pompéi par Pascal Quignard et rapportée dans Le sexe et l'effroi, p.79 ap. J.C., AD 79)

Καταστροφή / catastrophe est la rupture grave du fonctionnement d'une communauté ou d'une société impliquant d'importants impacts et pertes humaines, matérielles, économiques ou environnementales que la communauté ou la société affectée ne peut surmonter avec ses seules ressources

(définition transportée vers Mars par la navette Atlantis 2 financée par Élan Muské de Space-XXL et propulsée avec les dernières gouttes de combustible fossile après la catastrophe provoquée par la rencontre probable mais imprévue entre une plaque continentale et une plaque océanique coupant une moitié de la Terre en deux, laissant le magma à 1200° s’épandre en lave à la surface des deux moitiés de la moitié de

Terre cherchant à se réconcilier avec l’autre moitié)


 

Les derniers jours de l'humanité

Au secours, les tués ! Assistez-moi, que je ne sois pas obligé de vivre parmi ces hommes qui ont ordonné que des cœurs cessent de battre ! Revenez ! Demandez-leur ce qu’ils ont fait de vous ! Ce qu’ils ont fait quand vous souffriez par leur faute avant de mourir par leur faute ! Cadavres en armes, formez les rangs et hantez leur sommeil. Ce n’est pas votre mort – c’est votre vie que je veux venger sur ceux qui vous l’ont infligée ! J’ai dessiné les ombres qu’ils sont et je les ai dépecés de leur chair ! Mais les pensées nées de leur bêtise, les sentiments nés de leur malignité, je les ai affublés de corps ! Si on avait conservé les voix de cette époque, la vérité extérieure aurait démenti la vérité intérieure, et l’oreille n’aurait reconnu ni l’une ni l’autre. J’ai sauvegardé la substance et mon oreille a découvert la résonance des actes, mon œil le geste des discours, et ma voix, chaque fois qu’elle citait, a retenu la note fondamentale, jusqu’à la fin des jours.

Écrite entre 1915 et 1919, cette pièce action éclatée en centaines de tableaux et une foule de personnages sans héros.

L’auteur Karl Kraus fut poursuivi pour pacifisme quelques mois avant la fin de la guerre. Pourtant, les faits mis en scène ici se sont réellement produits ; les conversations les plus invraisemblables ont été tenues mot pour mot ; les inventions les plus criardes sont des citations ; la chronique a reçu une bouche, de grandes phrases sont plantées sur deux jambes – et bien des hommes n’en ont plus qu’une


 

Devant la porte

Un homme rentre en Allemagne. Mille jours durant, il a attendu dans le froid. Et après avoir attendu mille nuits dans le froid, il peut enfin rentrer chez lui. Et la vie qui l’attend ressemble à un film hallucinant. Il doit se pincer, ne sachant pas s’il rêve. Il s’aperçoit alors qu’il y a des gens qui vivent la même chose que lui. Il se rend compte que c’est un film ordinaire. L’histoire d’un homme qui rentre en Allemagne, comme tant d’autres. Tous ces gens qui reviennent chez eux sans pourtant rentrer car ils ne savent plus où aller. Chez eux, c’est dehors, devant la porte. Leur Allemagne, elle est là dehors, dans la nuit, dans la pluie, dans la rue. Voilà leur Allemagne !

Né à Hambourg en 1921, envoyé sur le front russe en 1941. Il en revient blessé et malade et passe la guerre entre l’hôpital, le front, et la prison, pour automutilation et activités subversives.

En janvier 1947, il écrit en une semaine la pièce qui fait de lui le premier écrivain célèbre de l’après-guerre allemande et, avec Heinrich Böll, l’un des représentants majeurs de la littérature des ruines : Dehors devant la porte, le récit du retour de Beckmann, simple soldat dont le foyer n’existe plus.

Beckmann a plongé dans le fleuve pour mettre fin à ses jours. À l'Elbe qui désire savoir ce à quoi il aspire, il répond : Pioncer. Là-haut, à la surface, je ne tiens plus. Je ne supporte plus. C'est pioncer que je veux. Etre mort, toute la vie. Et pioncer. Enfin pioncer en paix. Pioncer dix mille nuits d'affilée.

Mais l'Elbe lui répond résolument qu'il ne peut rester : Commence par vivre. Commence par vivre. 

Wolfgang Borchert meurt le 20 novembre 1947, la veille de la première de sa pièce, à 26 ans.


 

paradoxe, le sommaire du Livre d'éternité, traversée dantesque en 6 livres des enfers anciens et modernes, se trouve en fin de livre; voici donc un livre finissant par son commencement
paradoxe, le sommaire du Livre d'éternité, traversée dantesque en 6 livres des enfers anciens et modernes, se trouve en fin de livre; voici donc un livre finissant par son commencement
paradoxe, le sommaire du Livre d'éternité, traversée dantesque en 6 livres des enfers anciens et modernes, se trouve en fin de livre; voici donc un livre finissant par son commencement

paradoxe, le sommaire du Livre d'éternité, traversée dantesque en 6 livres des enfers anciens et modernes, se trouve en fin de livre; voici donc un livre finissant par son commencement

Sommaire

Les derniers jours de l'humanité

Dehors devant la porte

Livre I – au temps de l'apocalypse joyeuse / autant en emporte le vent de chernobylhome / autant en brasse l'océan de foukirira

au temps du CAC 40 – COP 21 = COVID 19

1 – les migrerrants

2 – les marrantschiants

3 – 15 août 1971

4 – poison du 1° avril 2020 / le monologue du virus

5 – le temps du confinement

6 – admis aux soins intensifs

7 – le jour d'après

8 – sortie progressive du confinement

9 – contribution au jour d'après / nature et culture

10 – 9 juin 2021

Livre II – Romans polyphoniques de sa vie / Ça vit choisit ses romans et romances

1 – La question (Question de vie et de mort)

2 – La déclaration inaugurale

3(Dés)apprentissage de la bêtise de la maîtrise

4 – La jeune fille de 16 ans

5 – Le jeune homme de 27 ans

6 – Grande Vie Cosmique / petite mort orgamisque / Intime / Extime

7 – La fabuleuse rencontre de Lola à La Béate, nid d'amour fusion de Serge et Lula

8 – Oui, je veux bien OUI

9 – Lola fille de joie

10 – Es-tu disponible ?

11 –  46 ans d'effet lune de miel

12 –  46 ans d'effet lune de miel (suite)

13 – Portrait de la femme aimée 40 ans après

14 – L'Éternité d'une seconde Bleu Giotto

15 – L’Éternité d’une seconde Bleu Giotto (à suivre)

16 – Les déambulations d'un confiné

17 – Brouillon à la 1° personne

18 –  où j'en suis à 80 ans passés

19 – un manuscrit inédit

20 – rêve d'une école de la vie

21 – s'ensauvager l'été

22 – L’adolescente devenue Femme-Fâme

23  – Vivre les saisons au féminin que tu sois femme ou homme

24 – Voir / Recevoir le regard soudain lavé

Livre III – Sa vie antérieure / Ça vit adesso et sempre hic et nunc

1 – Enfance /Adolescence (1940 - 1953)

2 – Enfant de troupe / Saint-Cyrien (1954 - 1962)

3 – Lieutenant dans l'Algérie indépendante (septembre 1962 - février 1964)

4 – Sociologie des lieux communs / Lacan (1964 – 1967)

5 – Mai 68

6 – Militant trotskiste-lambertiste (1969 - 1981)

7 – Les 4 Saisons d'Avers sous les eaux (1983 – 2004)

8 – Retraite (Jubilación) fin juin 1998 - ...

9 – Je suis Charlie / 11 janvier 2015

10 – Attentat du Bataclan / vendredi 13 novembre 2015

11 – Le temps des Gilets Jaunes (17 novembre 2018 – décembre 2019)

12 – Écrire le viol / Réflexions sur l'affaire Weinstein / Le Consentement /

13 – Bicentenaire de la mort de Napoléon /

Décapitation de Louis XVI /

Décapitation de Samuel Paty

14 – 150° anniversaire de la Commune

15 – Ses nouvelles convictions politiques

16 – 35 ans après Chernobylhome

17 - Cahier des futurs désirés pour Corps Ça Vit

18 - En attendant, je pleure

19 - Et puis après, j'ai souri

Livre IVBaklany / Baïkal - Sillages / la Vie / l'Amour-Agapé

Le théâtre dans la vie / le théâtre et la vie / le théâtre dans le théâtre /

Dans le sillage de Baïkalal

Dans le sillage de Dasha K

Dans le sillage de Marilyn

Livre V – Pharmacon : Tu es Aimé Tu es mon Bien-Aimé

Livre VI – La naissance de Je Suis Vita Nova

Histoire de la vraie vie racontée par Samuel le barbier

Et ton livre d'éternité ? Jean-Claude Grosse + Vita Nova

le paradoxe de l’écriture du livre d’éternité est que remplir 666 pages en format 16 X 24 pour 81 ans de commerie vide totalement de son énergie,
le scripteur ;
un feu intérieur le consume, particulièrement agressif au niveau de la peau qui le dé-mange,
écorché vif
déquasmant = démasquant
ses écailles et peaux mortes ;
le scripteur ignore comment l’homme va ressortir
de ces vases communicants
de sa Vie à son Livre
de son Livre à sa Vie

VIDE ?
à moitié vide, à moitié plein,

oscillant de moitié en moitié sans retrouver l’UN

=
en langage des oiseaux

VIE D’EUX =
VIE 2

comme maladie = mal a dit comme soigné = soi nié comme guérir = gai rire

le livre d’éternité s’achève dans le rire pour passer à une vie étrange comme étrange = être ange

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Revenir d'apocalypse / now ?

9 Novembre 2021 , Rédigé par grossel Publié dans #FINS DE PARTIES, #agoras, #développement personnel, #engagement, #essais, #films, #histoire, #psychanalyse, #vraie vie, #écriture

le trou noir qu'est tout un chacun

le trou noir qu'est tout un chacun

« Mon film n’est pas un film. Mon film ne traite pas du Vietnam. Il EST le Vietnam. Exactement comme il était. C’était fou. Et la façon dont nous l’avons tourné était très proche de celle dont les Américains ont fait la guerre au Vietnam. Nous étions dans la jungle, nous étions trop nombreux, nous avions accès à trop d’argent, trop de matériel, et peu à peu nous sommes devenus fous »

Francis Ford Coppola – Conférence de presse, Festival de Cannes, 1979

revenir d'apocalypse ? ou le combat (mot trop fort, préférer peut-être acceptation contrôlée, consciente, genre je laisse s'exprimer l'autodestruction, l'anti-vie pour qu'elles se dissolvent = utiliser l'article défini, genre le ressentiment et non le possessif, genre mon ressentiment car ce n'est pas mon ressentiment, c'est un ressentiment acquis, venu de la société, de l'éducation, programmes inconscients acquis quasiment par hypnose entre 6 mois de foetus à 7 ans; et en face la formulation positive, genre je suis libre de m'attacher ou pas, je suis libre de mon choix pour le développement de mon potentiel créatif au service de mon bien être et du bien commun ... écouter le mp4 joint) avec thanatos (pulsions de mort contre soi, contre autrui), avec les pulsions d'autoconservation dites du moi (pulsions de vie en conflit avec l'autre pulsion de vie, eros) selon la terminologie freudienne à prendre avec des pincettes parce que dualiste et qui paradoxalement fige la psyché par absence de transcendance, d'appel, d'éveil spirituel possible visant l'unité, l'unification avec la Vie créatrice, avec l'éternité du présent, l'infini dans le fini, l'immortalité dans la finitude, la singularité, l'unicité de chaque vie contenant le Tout; chemin découvert avec le pharmacon : tu es aimé, tu es mon Bien-aimé qui a donné naissance à Vita Nova dans Et ton livre d'éternité ?

ritualisation des points à accompagner pour passer du négatif, travail du cerveau gauche

travail du cerveau droit, gribouiller, yeux fermés, d'une main, deux mains, avec un, plusieurs crayons de couleur, outil des enfants

ritualisation, travail du cerveau gauche

Et ton livre d'éternité à paraître le 14 février 2022

Et ton livre d'éternité à paraître le 14 février 2022

Apocalypse now final cut

 

revu sur Arte Apocalypse now final cut, le dimanche 7 novembre, projection unique; et ce n'est pas un hasard, alors que je viens d'être retrouvé 60 ans après par les anciens de la promotion Lt colonel Jeanpierre qui a vécu le putsch de l'OAS du 21 avril 1961, retrouvailles entre le 25 octobre et le 1° novembre

 

méditation sur « l’horreur », « l'horreur » expiré deux fois par le colonel Kurtz qui vient d'être assassiné par Willard, horreur non définie mais suffisamment vue sous toutes ces facettes (les mensonges des politiques, de l'armée, du haut-commandement, le Tout-Puissant s'adressant par radio aux ?, voulant faire exécuter Kurtz par Willard, mission secret défense, pour actions de guerre « malsaines »; les scènes de tueries : la chevauchée des hélicos, le massacre du sampang, l'affrontement avec l'invisible viet injurieux du pont de Do Lun, les décapités exposés par les zombies du colonel), méditation en noir absolu, le noir vantabrak, le noir des trous noirs absorbant toute lumière, toute clarté

mais on le sait aujourd'hui, trou noir laissant s'évaporer un infime rayonnement permettant de rendre transparente l'opacité de l'âme humaine saisie par la sauvagerie, la régression, en toute lucidité, jusqu'au bout, jusqu'à la mort car Kurtz désire mourir et par là échapper au mal absolu dont il est un des outils; sa mort, c'est sa rédemption, sa libération

l'horreur atteinte par le non-jugement, la mort atroce (par décapitation, par napalm, à l'aveugle) donnée sans aucun affect par des tueurs froids, en état second, en transe (possédés par thanatos et dépossédés de leur raison, de leur volonté) comme quand est mis à mort le buffle; c'est ce que la professionnalisation des armées cherche à engendrer, des tueurs expérimentés, froids, sans question sur le but et les moyens de la guerre (la fin justifie-t-elle les moyens ?), comme des robots, comme des James Bond multipliés par « 10 divisions » dit Kurtz avant l'aveu final « envoyez la bombe pour les exterminer tous », condamnation  en bloc et définitive de l'espèce humaine, comme des mercenaires, comme les fanatiques de toute guerre sainte; comme les monstres froids de la Terreur pendant la révolution ou contre-révolution française, décapitant à tour de bras au nom des Lumières, de la Raison universelle; ou la froide machine à terreur stalinienne, d'abord léniniste; ou les praticiens-théoriciens de la torture en Algérie ; ou les gardes rouges de la révolution culturelle maoïste ; ou les Khmers rouges de Pol Pot, sans oublier le fait massif du colonialisme et de l'esclavage...

cette phrase de Roxanne dite par Aurore Clément, en tout homme, il y a deux hommes: celui qui tue et celui qui aime (vrai pour une femme aussi d'après moi) dit assez les deux pulsions à l'oeuvre dans l'être humain, eros, thanatos et avec eros, les deux faces de la médaille

le premier dualisme freudien est celui des pulsions sexuelles et des pulsions du moi ou d'auto-conservation, lesquelles correspondent à des grands besoins comme la faim et la nécessité de s'alimenter ; la pulsion sexuelle se détache des fonctions d'autoconservation sur lesquelles elle s'étaye d'abord; le deuxième dualisme sera entre éros et thanatos

dit par Kurtz : « Dans l’esprit de tout homme, un combat se livre toujours entre le rationnel et l’irrationnel, entre le bien et le mal. Et le bien ne triomphe pas toujours »

en contre-point de ce noir absolu, la méditation partagée par Deepak Chopra est le pendant rose de la vie créative; la liberté que nous connaissons lorsque nous nous débloquons et entrons dans notre vie illimitée est la liberté spirituelle de notre vrai moi. Nous rayonnons cette liberté sous forme d'amour, de paix, de compassion et de joie. Cette lumière de notre moi créatif est notre don le plus précieux au monde, car elle unit, guérit et élève tous ceux qu'elle atteint

à quoi Sigmund Freud répond dans Malaise et civilisation, en substance : "On peut toujours unir, par les liens de l'amour, un nombre de plus en plus grand d'êtres humains, mais à condition qu'il en reste en dehors, pour recevoir les coups."

à méditer, sachant que c'est mon jugement qui crée la réalité; Freud en disant ce qu'il dit n'énonce pas une vérité objective, il crée une réalité avec les aimants et ceux auxquels ils portent des coups; l'horreur à laquelle a succombé Kurtz est née de sa façon de voir le monde qui n'est pas hors de lui

car nous ne sommes pas dans le monde, c'est le monde qui est en nous, nous le créons et le co-créons si on est dans le partage;

s'il y a une guerre à mener c'est contre soi-même

" La guerre la plus dure, c’est la guerre contre soi-même.

Il faut arriver à se désarmer.

J’ai mené cette guerre pendant des années, elle a été terrible.

Mais je suis désarmé.

Je n’ai plus peur de rien, car l’amour chasse la peur.

Je suis désarmé de la volonté d’avoir raison, de me justifier en disqualifiant les autres. Je ne suis plus sur mes gardes, jalousement crispé sur mes richesses. J’accueille et je partage.

Je ne tiens pas particulièrement à mes idées, à mes projets.

Si l’on m’en présente de meilleurs, ou plutôt non pas meilleurs, mais bons, j’accepte sans regrets.

J’ai renoncé au comparatif. Ce qui est bon, vrai, réel, est toujours pour moi le meilleur.

C’est pourquoi je n’ai plus peur. Quand on a plus rien, on n’a plus peur.

Si l’on se désarme, si l’on se dépossède, si l’on ouvre au Dieu Homme qui fait toutes choses nouvelles, alors, Lui, efface le mauvais passé et nous rend un temps neuf où tout est possible. "

Patriarche Athénagoras par Michel Schwab via Thierry Zalic

 

c'est ce qui se produit avec le capitaine Willard, assassin de Kurtz, tuant Kurtz non plus par obéissance à la hiérarchie comme rouage d'une machinerie mais parce qu'ayant étudié le dossier de cet officier, ayant vécu avec grande réserve, à distance tous les aspects de la guerre comme chaos d'où ne naît aucun nouvel ordre, ayant compris Kurtz de l'intérieur, par une forme d'empathie, il le massacre comme le désire Kurtz, lucidement sauvage pour le libérer de son destin de tueur 

alors Willard renonce à sa serpe, à son arme, au statut que les guerriers veulent lui reconnaître, renoncement les désarmant au sens propre

apocalypse now = initiation, rédemption, révélation au sens étymologique

 

je pense que je suis sous influence quand je suis réceptif à l'état du monde et que j'éprouve des sentiments de culpabilité et de responsabilité (aujourd'hui pour hier, parce que toujours il y a des dettes) genre je suis un descendant d'esclavagistes, je suis d'un pays de colonisateurs et je m'en sens responsable, impuissant à effacer ce passé; il me semble que la solution est la compassion envers moi, les ancêtres-bourreaux et les victimes; ce sentiment de culpabilité, de responsabilité n'est pas permanent: il est provoqué par des lectures, des connaissannces; idem pour le sentiment d'impuissance face à ce qui me semble être le devenir de l'humanité, un suicide collectif 

c'est par la lecture de Dostoïevski que Marcel Conche a découvert le mal absolu sous la forme du massacre des enfants innocents, cela l'a amené à rompre avec "Dieu", à lui substituer la Nature naturante, créatrice, à fonder la morale des droits de l'homme avec des devoirs comme celui de secourir tout blessé, de prendre la parole pour ceux à qui on la refuse...; personnellement, j'opte pour un travail au millimètre sur mes affects, mes émotions et sentiments, orienté  vers le non-jugement, le non-agir

le fait d'avoir une vision globale où je suis une partie du Tout, où le Tout est en moi, une vision globale me rendant responsable du Tout est sans doute une marque d'orgueil, d'hubris et la cause d'un certain mal-être qui ne m'empêche pas de savourer la vie au présent et dans ses détails

je vais tenter d'utiliser l'outil chamanique du dessin spontané pour laisser s'exprimer culpabilité invasive, responsabilité écrasante

dans ma relation aux autres, je me vois rayonnant, bienveillant; dans ma relation à la nature, je me vois attentif et sensible à la beauté, aux détails, émerveillé en touchant, écoutant, sentant; dans ma relation à mon corps, je m'aime, je n'ai pas de réserves, je me prends tel que je me vois, n'hésitant pas à me caresser, à me parler positivement

je suis pessimiste sur l'avenir de l'humanité; je suis facilement attristé (plus que révolté) par les malheurs qui frappent les personnes et les peuples; je ne crois plus aux capacités de changements par la politique, la révolution, la guerre, la paix et autres mouvements sociaux car on est dans des oppositions en lien avec des jugements qui séparent: bon, mauvais, juste, injuste, bien, mal, beau, laid...

sentiment de pessimisme profond quant à l'avenir, sentiment de culpabilité et de responsabilité en lien avec les atrocités commises par les hommes contre d'autres hommes, contre les femmes, les enfants, les animaux, la terre... ces sentiments me semblent des sentiments justifiés, justes, légitimes, honorables mais ils empêchent de vivre un peu le moment présent

 

Sujet 
Un (une) Apocalypse 

Message 
vraiment très inspirant et documenté. Je garde encore un espoir qui n'est pas la vérité mais son advenue. Elle n"est pas individuelle comme elle se rattache à l'échange du langage et de la pensée. Elle adviendra d'une révolution, celle de l'échange par l'auto destruction de la valeur d'échange, de la marchandise non pas sous sa matérialité de chose, mais un retour à soi de l'objet comme sujet, grâce au concept. La rationnalité est le lien inspirant, en relation du non signifiant à découvrir, apprendre, accueillir d'un chacun en soi d'une "relation". La valeur d'échange développée (ce que je pense que Marx à exprimé à travers "la forme développée du capital", l'auto dévellopement du concept de capital - à tort réduit à la financiarisation qui dénaturerait la valeur d'usage- ) me paraît être ce trou noir qui pourtant inspire comme ce que vous appeler le désarmement ; l'échange libéré de la production de la valeur d'échange par la subsomption du langage de la production de l'économie où celui-ci s'annihile et s'impose à se redéployer. Aussi vos commentaires sont aussi une invitation à revoir cette Apocalypse sans qu'il soit obligatoire de le (la) visualiser à l'écran. L'écran est autant ce qui s'y projette que son occultation. Il renferme le mystère de ce qu'il dévoile au-delà, d'un réel qui peut advenir de sa limite et perdition. L'emprise de la valeur d'échange atteste un au-delà de sa simple empreinte originelle. Bien à vous monsieur Jean-Claude Grosse à la découverte de ces univers qui gravitent autour d'un tout. Marc D.

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Cahier des Futurs Désirés à Corps Ça Vit

29 Juillet 2021 , Rédigé par grossel Publié dans #Corsavy, #Le Revest-les-Eaux, #agoras, #bocals agités, #cahiers de l'égaré, #engagement, #écriture, #FINS DE PARTIES, #voyages, #pour toujours

deux cahiers format 21 X 29,7 avec deux pages de notes, une formule très pratique pour stimuler
deux cahiers format 21 X 29,7 avec deux pages de notes, une formule très pratique pour stimuler

deux cahiers format 21 X 29,7 avec deux pages de notes, une formule très pratique pour stimuler

de retour à Corsavy depuis le samedi 24 juillet 7 H 44 après 4 H 40 d'autoroute depuis Le Revest (450 kilomètres et deux pauses de 10', partis à 3 H 04), j'ai vite constaté la présence de nouveaux bancs, plus d'une dizaine pour un village de 217 habitants recensés plus les gens au camping, dans les résidences secondaires, le contraire de ce qui se fait dans les villes, genre Toulon (3 bancs, place de la Liberté, tout est fait pour dissuader SDF, marginaux, paumés); déjà de nombreuses rencontres, discussions (faut dire que j'ose m'adresser aux gens, même les inconnus; ma gueule de moine zen, crâne rasé, barbe rasée tous les 10 jours donc tantôt vieux, tantôt gamin semble favoriser les échanges) et une surprise: l'enseignante de français à l'université de New York qui vient l'été à Corsavy avec son mari, professeur de sport à l'université aussi, m'a dit qu'elle traduisait ma pièce Histoire de places, offerte il y a deux ans (l'été dernier, ils n'étaient pas venus) et qui avait été créée en Avignon off en 2016; pour vous allécher, sachez que Dennis Meadows (Halte à la croissance, club de Rome, 1972) avait acheté le mas de la Taillède avec un scientifique hollandais Hubert de Vries (je les avais rencontrés tous les deux; leur projet refusé par la direction départementale de l'agriculture les a amenés à revendre le mas, aujourd'hui néo-zélandais)

je profite de mes déambulations pour proposer le Cahier des Futurs Désirés, issu de deux réunions d'intelligence collective en août-septembre 2020

venir cet été à Corsavy, à 800 m d'altitude
le camping est ouvert
on peut s’installer ailleurs (en hauteur ou en cours d’eau) pour les sauvages; faut du matériel de camping, léger
ou au gîte de Batère à 1500 m
y a des balades horizontales ou pentues vers en haut, vers en bas
la piscine est fermée
les 3 restaurants sont ouverts (les filles, la crêperie, le camping)
la fromagerie de la Cazette (le maire est éleveur et fromager) est ouverte
les brebis bêlent et font du lait et 
les soeurs, filles du maire, font d’excellentes brousses, yaourts, tomme de brebis au lait cru, caillé, fromage à pâte molle avec beaucoup de caractère, à boire avec le vin du canigou qui n'existe pas ou un caramany…
l’épicerie (restaurant des filles, d'autres), une institution, est d’excellente qualité
 
une dizaine de bancs nouveaux ont été installés, utilisés par personne
pas comme dans les villes où on les retire pour se protéger des paumés
cela dit, la vie sociale n'existe quasiment plus; les réunions sur les padriss le soir en été c'est fini depuis au moins 10 ans, femmes sur l'un, hommes sur un autre, parfois mixtes; seuls les "sénateurs" se réunissent tous les matins sur la terrasse des filles (une majorité de chasseurs, des propos de cafés du commerce = commentaires sur ceci ou cela, tiré de l'actualité); ne pas chercher à s'asseoir à leur table; les boules, le soir 
 
Corsavy, pays de guérison pour quelques traumatisés (ce n’est pas le mot juste, "rescapés") de la vie (en face de chez moi, G., 17 ans de rue, à Corsavy depuis 9 ans ou M.,  une sacrée estropiée, métamorphosée)
 
quelques manifestations artistiques
concert de jazz de clôture de Jazz en Tech, le 6 août à 21 H avec un quartette féminin, au parc communal
conférence sur l’histoire ancienne de Corsavy, le 22 août à 17 H 30
concert classique par les stagiaires internationaux, de haut niveau, de Vilalte, le 30 août au parc communal
 
évidemment, si vous êtes du genre tête baissée sur votre smartphone, vous serez surpris par la très mauvaise desserte aussi bien en internet qu’en téléphonie mobile
ça a un charme fou
même au-dessus du cimetière, ça passe pas
le caveau de Cyril Grosse et de sa mère Annie Grosse-Bories

le caveau de Cyril Grosse et de sa mère Annie Grosse-Bories

Comme la démarche initiée en 2020 est dans la perspective d’un changement de paradigme, voici trois textes de lumière pouvant nous éclairer :

 

PAR LES VILLAGES
Joue le jeu. Menace le travail encore plus. Ne sois pas le personnage principal. Cherche la confrontation. Mais n'aie pas d'intention. Évite les arrière-pensées. Ne tais rien. Sois doux et fort. Sois malin, interviens et méprise la victoire. N'observe pas, n'examine pas, mais reste prêt pour les signes, vigilant. Sois ébranlable. Montre tes yeux, entraîne les autres dans ce qui est profond, prends soin de l'espace et considère chacun dans son image. Ne décide qu'enthousiasmé. Échoue avec tranquillité. Surtout aie du temps et fais des détours. Laisse-toi distraire. Mets toi pour ainsi dire en congé. Ne néglige la voix d'aucun arbre, d'aucune eau. Entre où tu as envie et accorde toi le soleil. Oublie ta famille, donne des forces aux inconnus, penche toi sur les détails, pars où il n'y a personne, fous toi du drame du destin, dédaigne le malheur, apaise le conflit de ton rire. Mets toi dans tes couleurs, sois droit, et que le bruit de feuilles devienne doux. Passe par les villages, je te suis." PETER HANDKE.

 

«Les biologistes ont découvert qu'à l'intérieur des cellules du tissu de la chenille, il y a des cellules appelées cellules imaginatives. Elles résonnent sur une fréquence différente. De plus, elles sont si différentes des autres cellules de vers que le système immunitaire de la chenille les prend pour des ennemis et tente de les détruire. Mais de nouvelles cellules imaginatives continuent d'apparaître, et de plus en plus... Soudain, le système immunitaire de la chenille ne peut plus les détruire assez vite et elles deviennent plus fortes en se connectant les unes aux autres pour former une masse critique qui reconnaît leur mission de réaliser l'incroyable naissance d'un papillon. 
En 1969 Margaret Mead a déclaré : "Nous ne devons jamais douter qu'un petit groupe de citoyens motivés et déterminés puisse changer le monde. Ce sera certainement ainsi que, malgré tout, nous nous sommes trouvés. Je crois fermement, comme beaucoup d'autres, qu'il y a une effervescence évolutive dans le tissu de la société actuelle. Malgré la clameur de la peur, de la cupidité, de la surconsommation et de la violence qui s'exprime à travers le tissu social, il existe une union d'hommes et de femmes que nous pouvons appeler des cellules imaginatives, qui révèlent un monde différent, une transformation, une métamorphose. 
Le poète uruguayen Mario Benedetti a écrit : "Que se passerait-il si un jour, au réveil, nous réalisions que nous sommes la majorité? Je prétends que les cellules imaginatives domineraient et feraient sortir le papillon d'un monde de vers. C'est le temps de l'éveil. Des groupes de cellules imaginatives se rassemblent partout ; elles commencent à se reconnaître ; elles développent les outils d'organisation pour augmenter le niveau de conscience, afin que la prochaine étape de notre société humaine se manifeste, pour créer une nouvelle société qui cessera d'être une chenille et deviendra un papillon. Une nouvelle dimension de la Vie, une société plus compatissante et plus juste, une humanité enracinée dans le bonheur et la compréhension mutuelle... 
Soyez des cellules enthousiastes ! Connectez-vous avec les autres, rassemblez-vous, rassemblez-vous... et unissons-nous tous pour construire une Humanité Nouvelle !» 

(On dit qu’il faut être 7% de créatifs culturels, de cellules imaginatives pour faire muter le système de l’intérieur). DEEPAK CHOPRA

Et pour les 5 enfants de Corsavy ayant participé le 27 août 2020

"Das Lied vom Kindsei" ("Lorsque l’enfant était enfant"), Peter Handke

Lorsque l’enfant était enfant,

Il marchait les bras ballants, Il voulait que le ruisseau soit une rivière

Et la rivière un fleuve, Et que cette flaque d’eau soit la mer.

Lorsque l’enfant était enfant,

Il ne savait pas qu’il était enfant, Pour lui, tout avait une âme

Et toutes les âmes n’en faisaient qu’une.

Lorsque l’enfant était enfant,

Il n’avait d’opinion sur rien, Il n’avait pas d’habitude

Souvent, il s’asseyait en tailleur, Partait en courant,

Il avait une mèche rebelle, Et il ne faisait pas de mines quand on le photographiait.

Lorsque l’enfant était enfant, vint le temps des questions comme celles-ci : Pourquoi est-ce que je suis moi et pourquoi est-ce que je ne suis pas toi ? Pourquoi est-ce que je suis ici et pourquoi est-ce que je ne suis pas ailleurs ? Quand a commencé le temps et où finit l’espace ? La vie sous le soleil n’est-elle rien d’autre qu’un rêve ? Ce que je vois, ce que j’entends, ce que je sens, n’est-ce pas simplement l’apparence d’un monde devant le monde ? Est-ce que le mal existe véritablement ? Est-ce qu’il y a des gens qui sont vraiment mauvais ? Comment se fait-il que moi qui suis moi, avant que je le devienne, je ne l’étais pas,

Et qu’un jour moi qui suis moi, je ne serai plus ce moi que je suis ?

[…] Lorsque l’enfant était enfant, Il s’est réveillé un jour dans un lit qui n’était pas le sien Et maintenant, ça lui arrive souvent. Beaucoup de gens lui paraissaient beaux Et maintenant, avec beaucoup de chance, quelques-uns. […]

Lorsque l’enfant était enfant, Le jeu était sa grande affaire Et maintenant, il s’affaire comme naguère Mais seulement quand il s’agit de son travail.

Lorsque l’enfant était enfant, Les pommes et du pain lui suffisaient comme nourriture, Et c’est toujours ainsi. […]

Au sommet de chaque montagne, il avait le désir d’une montagne encore plus haute,

Et dans chaque ville, le désir d’une ville encore plus grande, Et c’est toujours ainsi. […] Un inconnu l’intimidait, Et c’est toujours ainsi. Il attendait la première neige et toujours il l’attendra.

Lorsque l’enfant était enfant, il a lancé un bâton contre un arbre, comme un javelot Et il y vibre toujours.

Pendant ce mois d'août 2021, je vais tenter de réunir quelques filles et quelques garçons de 10 à 13 ans et leur proposer d'écrire une légende pour Corsavy. L'idée m'en est venue quand Rosalie, 13 ans, m'a demandé de lui raconter une histoire. Ça a donné ceci : une sirène, va savoir pourquoi, s'était égarée dans les bois, une forêt immense avec au milieu une petite mer. La sirène  s'accrocha aux branches, sauta de branche en branche et finit par s'arrimer au mât d'un trois mâts sans matelots ni capitaine. Une violente tempête provoquée par des vents violents fit couler le trois mâts et la sirène retrouva son élément. Là, Rosalie en quelques minutes, démonta ce récit, m'en montra les illogismes. 

Cahier des Futurs Désirés à Corps Ça Vit

25 participants à la réunion du 27 août 2020, salle des fêtes de Corsavy, 5 enfants, 20 adultes dont 2 « touristes » qui ont fait secrétaires de séance

de 8 à 85-86 ans

des habitants permanents et secondaires du village et des habitants de mas (5)

3 élus dont le maire 

 

déroulement:

- présentation de la soirée: 

réunion d’harmonie et d’harmonisation pour des futurs désirables pour Corsavy

réunion visant à produire par écritures individuelles des scénariis de futurs désirables

les textes écrits seront rassemblés dans un classeur mis à disposition des gens à la mairie

les textes écrits seront édités d’ici un an, avec d’autres éventuellement à venir, par Les Cahiers de l’Égaré, maison d’édition animée par JCG depuis 1988

ce livre sera vendu à prix coûtant (5 €) dès l’été 2021 et fera ainsi trace

 

- 2 temps d’écriture à partir de 18 H 10

        - 1° travail d’écriture, coeur ou raison: en quelques points, pas plus de 10, en faisant abstraction de vos peurs, de ce que vous croyez être des limites, que souhaitez-vous le plus, que désirez-vous le plus pour le futur à 6-10 ans pour Corsavy ; faites parler votre cœur, votre imagination mais si vous préférez la raison que souhaitez-vous de plus raisonnable pour Corsavy ?

 

- restitution à partir de 18 H 30 par chacun de son travail, sans discussions, ni commentaires

 

        - 2° travail d’écriture, jeu avec l’inconscient, si puissant, générer des coïncidences, poser des intentions

1 mettre Gratitude en acrostiche, soit 9 lignes puis un mot par lettre. 

2 chacun choisit 2 mots de son acrostiche

3 chacun relie ses 2 mots par à, de, par, pour ou sans. Cela devient le titre de son texte 

4 écrire son texte en incluant rêve, désir, gratitude, corsavy et les autres mots de l’acrostiche 

 

- restitution par chacun, à partir de 19 H 40, de son acrostiche, sans discussions ni commentaire

 

- remarque: un participant, le plus ancien, n’a pas « joué » le jeu des écritures; 

il a cependant pris longuement la parole pour dire ce qu’il souhaitait partager; 

ce fut le moment respect de la « différence »

 

- fin de réunion, 20 H 15

ma participation

  • Jean-Claude, 79 ans : futurs désirables pour Corsavy ; gratitude envers ce qu'offre Corsavy c'est-à-dire « profiter » de ce que nous donne Corsavy avec en retour se demander ce que l'on peut offrir (pas seulement « consommer » bon air, beau ciel étoilé, tempêtueux ciel orageux, beaux paysages, gibier, champignons, truites, saucisse catalane, escargots grillés, viande d'agneau et fromages de brebis, de chèvres, miels, mûres et framboises mais aussi remercier en paroles, en actes) ; retrouver ou trouver une nouvelle agriculture nourricière sur les terrasses inexploitées en pratiquant la permaculture (légumes, fruits, céréales, plantes médicinales, châtaignes, vers à soie...) ; retour partiel à la terre avec des jeunes ou familles passionnées par la sobriété heureuse ; favoriser des implantations en télé-travail. Gravitation Réalité Altitude Terre Interaction Temps Uchronie Démocratie Elévation. Réalité de l'élévation. Corsavy est territoire de gravitation et terre de magnétisme. Montagnes, vallées, torrents pèsent lourds et attirent-repoussent. Corsavy est terre d'altitude. Tout y est vivant, puissant, sacré, en interaction. Corsavy par ses estives est terre de libre pâturage, terre de démocratie, d'égalité entre règnes minéral, végétal, animal et espèces. Nous humains ne devons plus nous mettre au centre mais trouver notre place sans supériorité. Corsavy est terre de Vie, de temps immémorial, d'Eternité. Corsavy est terre d'uchronie (de fictions, de légendes écrites, de légendes non formulées, latentes, à écrire), propice aux rêves, aux désirs d'harmonie, d'élévation. Corsavy est propice à la pratique de l'essentielle solitude pour « communier » avec tout ce qui existe, sans dispersion, sans distraction.

  • (Parenthèse de JCG : Le passage de la "tête" au "coeur", de la mise en valeur à la mise en vie, ça c'est le plus difficile à comprendre pour les gens. Se déposséder de toute attente personnelle pour laisser vivre, indépendamment de soi. D'où la difficulté de la projection dans le futur car "on n'y sera plus". Aller du centre à la périphérie. Peut-être formuler une consigne dans ce sens. L'humain n'est plus au centre de Corsavy. Il regarde, il vit Corsavy dans une harmonie avec l'ensemble du vivant. Comment pourrait-il définir sa place, son identité, dans un système où l'oiseau, la vache, l'herbe, auraient la même valeur que lui?  Actuellement l'humain ne voit qu'à travers lui. Son environnement n'est qu'utilitaire, même du point de vue de la beauté, c'est un beau décor. On en profite. Reconsidérer tout cela. Se placer dans la peau d'un arbre pourquoi pas ? Un de ces vieux qui en a vu depuis des siècles et qui vit en parfaite symbiose avec son entourage. 

Trouver un autre vocabulaire, qu’on soit dans une démarche de gratitude, de respect du vivant

Pour une chose obtenue, retirée, extraite, une action de grâce-une offrande comme autrefois dans les sociétés animistes ; hier, les récits fondateurs du passé mythique éclairaient, organisaient le présent et le futur (oracles, offrandes…) ; aujourd’hui, si on ne veut pas que les dystopies de catastrophe (cinéma américain évidemment) se réalisent, il nous faut écrire les histoires d’un futur désirable ; évitons le vocabulaire de la maîtrise : pas de mise en valeur, d’exploitation du territoire ; parler de terreau, d'humus, plus que de territoire.

 

un parmi la cinquantaine de documents que j'ai rassemblés sur le changement de paradigme nécessaire; en cours de lecture Réparons le monde de Corine Pelluchon qui vient de recevoir le prix de la pensée critique Günther Anders (l'auteur essentiel de l'obsolescence de l'homme)

Notre capacité à relever le défi climatique et à promouvoir plus de justice envers les autres, y compris envers les animaux, suppose un remaniement profond de nos représentations sur la place de l’humain dans la nature. Dès que nous prenons au sérieux notre vulnérabilité et notre dépendance à l’égard des écosystèmes, nous comprenons que notre habitation de la Terre est toujours une cohabitation avec les autres. Ainsi, l’écologie, la cause animale et le respect dû aux personnes vulnérables ne peuvent être séparés. De plus, la conscience du lien qui nous unit aux autres vivants fait naître en nous le désir de réparer le monde et de transmettre une planète habitable. C’est à cette éthique qui n’a rien à voir avec des injonctions moralisatrices et culpabilisantes que ce recueil ouvre la voie.

Notre capacité à relever le défi climatique et à promouvoir plus de justice envers les autres, y compris envers les animaux, suppose un remaniement profond de nos représentations sur la place de l’humain dans la nature. Dès que nous prenons au sérieux notre vulnérabilité et notre dépendance à l’égard des écosystèmes, nous comprenons que notre habitation de la Terre est toujours une cohabitation avec les autres. Ainsi, l’écologie, la cause animale et le respect dû aux personnes vulnérables ne peuvent être séparés. De plus, la conscience du lien qui nous unit aux autres vivants fait naître en nous le désir de réparer le monde et de transmettre une planète habitable. C’est à cette éthique qui n’a rien à voir avec des injonctions moralisatrices et culpabilisantes que ce recueil ouvre la voie.


Publié dans #agora, #cahiers de l'égaré, #écriture, #JCG

un mois d'intelligence collective : 19 août-19 septembre 2020 ont abouti à Corps Ça Vit au Cahier des Futurs Désirés, 48 pages au format 21 X 29,7

un mois d'intelligence collective : 19 août-19 septembre 2020 ont abouti à Corps Ça Vit au Cahier des Futurs Désirés, 48 pages au format 21 X 29,7

19 août 2020, lettre d’appel à la réunion du 27 août 2020

- 19 septembre 2020, réunion conclusive

217 habitants recensés, 105 votants aux municipales de mars 2020 

40 participants aux réunions conflictuelles sur l’emplacement de l’antenne 4G, mercredi 29 juillet et lundi 3 août 2020

(en 2021, de ces réunions conflictuelles, sont sorties des réunions de concertation entre les différentes parties et un consensus s'est fait sur l'emplacement le plus approprié, celui du Pla de Couma comme proposé par les opposants et pas au-dessus de la Tour de Corsavy)

(je ne suis pas aller voir si les deux slogans antagonistes ont été effacés sur le mur à l'entrée du village : Non à l'antenne / Non aux doryphores. Oui à l'antenne)

25 à la réunion d’harmonie et d’harmonisation du 27 août 

8 à la réunion conclusive du 19 septembre =>

une radiographie de Corsavy aujourd’hui

pendant ce mois de pratique d’intelligence collective, un seul geste d’hostilité (l’enlèvement d’une affiche plastifiée sur un portail « privé » ai-je appris plus tard où étaient déjà affichés des documents) ; beaucoup de silence (quelques personnes sont venues à ma rencontre pour me parler ou me communiquer leurs propositions : Thierry, François, Elisabeth, Charlène, Jean, Rolande, Mireille, Roland, Antoine, Denise) ; des gens se sont excusés de ne pouvoir venir ; sur une liste de plus de 60 adresses mails, 3 à 4 retours à mes messages d’appels ou de compte-rendus => une radiographie de Corsavy aujourd’hui

8 personnes à la réunion conclusive = 8% des 105 votants = le % de créatifs culturels, de cellules imaginatives nécessaire pour que des changements s’opèrent, même minimes. Des graines ont été semées qui se développeront pendant que d’autres s’épuiseront avant terme.

C’est la Vie à Corps Ça Vit

Ce 2° Cahier après celui sur Qui est Antigone aujourd'hui ? est disponible depuis le 22 octobre 2020.

ISBN 978-2-35502-121-3, format 21 X 29,7, 48 pages, PVP : 5 €

 gravure de Michel Bories, artiste peintre, enfant du village, 1972, décédé à Cuba avec son neveu Cyril Grosse, autre enfant du village, écrivain, comédien, metteur en scène, le 19 septembre 2001

gravure de Michel Bories, artiste peintre, enfant du village, 1972, décédé  avec son neveu Cyril Grosse, autre enfant du village, écrivain, comédien, metteur en scène, le 19 septembre 2001 à Cuba au triangle de la mort; j'avais envisagé de célébrer les 20 ans de leur disparition (3 semaines du 10 au 30 septembre 2021) avec un réalisateur de FR3 Perpignan, Alain Sabatier  (son idée et envie) mais la situation sanitaire ne permet pas cette aventure qui aurait été artistique et littéraire et aurait donné naissance à un film, un peu comme j'ai fait en 2010 en allant avec des artistes au Baïkal, là où Cyril avait créé son dernier spectacle;  titre : (c'est possible) ça va ou l'un de nous est en trop (comprenne qui pourra mais le spectacle s'il ne fournissait aucune explication faisait ressentir vivement toutes les émotions éprouvées lors d'un exil comme lors d'un deuil)

Ce 19 septembre 2020, de 19 à 21 H, deuxième réunion sur quels futurs désirés pour Corsavy, le jour du 19° anniversaire de la disparition à Cuba, au triangle de la mort à Jaguëy-Grande de Cyril Grosse et Michel Bories, le neveu et l'oncle, tous deux artistes à se consumer. 19-19-19, insistance du 19, y compris dans la Covid 19. Leur âme participera de la créativité de la rencontre.

 gravure de Michel Bories, artiste peintre, enfant du village, 1973, décédé à Cuba, le 19 septembre 2001

gravure de Michel Bories, artiste peintre, enfant du village, 1973, décédé à Cuba, le 19 septembre 2001

Ce 15 octobre 2020 vers 11 H, discussion avec le maire du Revest, informé de la démarche effectuée à Corsavy.

- c'est une démarche intéressante. Dommage que ça ne mobilise pas davantage

- dans l'état actuel des consciences, ça ne peut pas mobiliser beaucoup, ça mobilise au mieux les créatifs culturels, les cellules imaginatives

- ça a au moins eu le mérite de décrisper la situation provoquée par l'emplacement de la 4G ; avec la 5G, on va être confronté à un sacré problème ; comme les antennes font moins de 15 m, les fournisseurs n'auront pas besoin de demander une autorisation ; la seule façon que nous aurons de réagir sera d'empêcher le raccordement sur le réseau électrique; action en justice du fournisseur...

- quand tu penses que ça sera pour voir des films, des séries, du porno sur son smartphone

- oui et pour jouer; plus de vie sociale, le confinement permanent dans sa bulle

dans le sillage de Baïkala, testament amoureux de JCG, reproduit sur papier de dentelles végétales par Aïdée Bernard, 5 m de long sur 12 cm, 1 exemplaire d'artiste acheté par la médiathèque Méjanes d'Aix-en-Provence; la subway dress réalisée par Aïdée Bernard; la jupe de correspondance réalisée par Aïdée Bernard (1 jupe achetée par la médiathèque d'Albi); la robe-peau d'Aïdée Bernard
dans le sillage de Baïkala, testament amoureux de JCG, reproduit sur papier de dentelles végétales par Aïdée Bernard, 5 m de long sur 12 cm, 1 exemplaire d'artiste acheté par la médiathèque Méjanes d'Aix-en-Provence; la subway dress réalisée par Aïdée Bernard; la jupe de correspondance réalisée par Aïdée Bernard (1 jupe achetée par la médiathèque d'Albi); la robe-peau d'Aïdée Bernard
dans le sillage de Baïkala, testament amoureux de JCG, reproduit sur papier de dentelles végétales par Aïdée Bernard, 5 m de long sur 12 cm, 1 exemplaire d'artiste acheté par la médiathèque Méjanes d'Aix-en-Provence; la subway dress réalisée par Aïdée Bernard; la jupe de correspondance réalisée par Aïdée Bernard (1 jupe achetée par la médiathèque d'Albi); la robe-peau d'Aïdée Bernard
dans le sillage de Baïkala, testament amoureux de JCG, reproduit sur papier de dentelles végétales par Aïdée Bernard, 5 m de long sur 12 cm, 1 exemplaire d'artiste acheté par la médiathèque Méjanes d'Aix-en-Provence; la subway dress réalisée par Aïdée Bernard; la jupe de correspondance réalisée par Aïdée Bernard (1 jupe achetée par la médiathèque d'Albi); la robe-peau d'Aïdée Bernard
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