developpement personnel
# balance ton pygmalion Judith Godrèche
49° symphonie cacaphonique aux Césars 2024: beaucoup de césarisés centrés sur des remerciements de famille ou sur leur nombril avec palmes et palmiers, exception de 3 interventions d'étrangères évoquant Assange, Navalny, Gaza, et à mots couverts l'Ukraine; bien sûr Judith s'est exprimée mais disant fortement au milieu : je ne vous entends pas;
photographie d'un milieu trop convaincu sans doute de sa mission de pont entre comme a dit Golshifteh, manquant peut-être d'humilité, chemin vers l'humanité ; de l'humus à l'humain
Judith : des paroles fortes, vraies, des appels à agir sur soi, sur le monde, dans le monde
et lenteur du changement;
ce qu'on croit des lames de fond ne sont que vaguelettes de surface
c'est donc que ça freine de tous les côtés, hommes, femmes, sociétés, politiques, artistes... parce que c'est si ancré dans la nature humaine, que ce n'est pas qu'une construction culturelle et sociétale
ce qui semblerait devoir aller de soi ne va pas du tout de soi
d'où ma conviction-pratique, ne pas vouloir en priorité que le monde change mais me regarder dans le miroir et me mettre en jeu quand de tels faits sociaux globaux se déclenchent et renvoient à chacun une image de ce qu'il croit être, qu'il est à l'instant T; travailler sur soi et pas commenter ou récupérer
par exemple, la faute que constitue ma liste de 1998, 100 livres pour la vie qui ne comprenait que des hommes
par exemple, la mise à mort, façon matador, d'une pulsion sexuelle et d'un sentiment d'amour parce qu'un OUI n'a pas été dit clairement (voir en bas de cet article Métamorphosis et Kosmorgasmik)
et last but not least, sans doute inaudible
l'affaire Depardieu, fait social global selon la définition de Marcel Mauss / metoo a démarré en octobre 2017 avec l'affaire Weinstein / Depardieu a été laché en quelques mois / Kevin Spacey a été blanchi de toutes les accusations qui lui ont coûté sa carrière, tant aux USA qu'en GB / attendons que les plaintes contre Depardieu soient jugées et que la plainte de Judith Godrèche contre Benoît Jacquot soit jugée
Les César 2024 ratent leur rendez-vous avec l'histoire
Cette 49e cérémonie aurait pu constituer un virage capital pour le cinéma français. Mais malgré le discours important de Judith Godrèche, ça n'est pas ce qui s'est produit.
https://www.slate.fr/story/265935/cesar-2024-judith-godreche-anatomie-chute-regne-animal
Le discours engagé et émouvant de Judith Godrèche - César 2024 - CANAL+
Meilleurs moments de la 49e cérémonie des César 2024 Tout le cinéma de CANAL+ sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/cesar/ Facebook : https://www.facebook.com/canalpluscinema/ Twitter : ...
Par Valentine Oberti et Lénaïg Bredoux sur Médiapart
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Godrèche ou la prophétie autoréalisatrice
« Je parle, je parle, mais je ne vous entends pas, ou à peine », a lancé Judith Godrèche lors de la cérémonie des César, où elle venait prendre la parole au sujet des violences sexuelles dans le monde du cinéma. Elle ne croyait pas si bien dire. Six minutes durant, elle a interpellé le monde du cinéma sur ses dérives et sa complaisance à l’égard des agresseurs. Dénoncé un système qui les protège. Demandé à ce qu’on en finisse. Bien sûr, elle a été applaudie. Elle a même eu droit à une standing ovation de la salle. « Mais après sa parole, le silence a semblé s’installer à nouveau, (…) la cérémonie a continué son chemin, comme si de rien n’était », écrivent Marine Turchi et Zeina Kovacs dans leur reportage. Il y a bien eu des paroles. Sur la guerre à Gaza, la crise agricole, le climat. Mais une fois encore, le monde du cinéma a démontré, par ce silence quasi-total, son incapacité à affronter ses turpitudes. Certes, on peut se réjouir de la place inédite – facile, puisqu’on ne partait de rien – laissée à la question des violences sexuelles dans une telle cérémonie. Mais il reste encore tant à faire qu’il est difficile de s’en contenter. |
l'affaire Depardieu, fait social global selon la définition de Marcel Mauss / metoo a démarré en octobre 2017 avec l'affaire Weinstein / Depardieu a été laché en quelques mois / Kevin Spacey a été blanchi de toutes les accusations qui lui ont coûté sa carrière, tant aux USA qu'en GB / attendons que les plaintes contre Depardieu soient jugées et que la plainte de Judith Godrèche contre Benoît Jacquot soit jugée
Icon of French Cinema - Séries et fictions | ARTE
De retour à Paris après des années passées à Los Angeles, une actrice jadis célèbre veut faire son come-back au cinéma. Dans "Icon of French Cinema", Judith Godrèche met en scène son doub...
https://www.arte.tv/fr/videos/RC-024496/icon-of-french-cinema/
disponible jusqu'au 20/6/2024
L'actrice a porté plainte mardi contre le réalisateur pour "viol sur mineur", après des années de silence, mais également contre un autre cinéaste, Jacques Doillon, pour des faits similaires.
L'actrice a porté plainte mardi contre le réalisateur pour "viol sur mineur", après des années de silence, mais également contre un autre cinéaste, Jacques Doillon, pour des faits similaires.
Judith Godrèche : "Je n'ai jamais été attirée par Benoit Jacquot mais j'ai été son enfant femme"
L'actrice Judith Godrèche vient de déposer plainte contre le réalisateur Benoît Jacquot pour "viols avec violences sur mineur de moins de 15 ans". Elle raconte la relation quand elle était ...
L'actrice Judith Godrèche vient de déposer plainte contre le réalisateur Benoît Jacquot pour "viols avec violences sur mineur de moins de 15 ans".
Judith Godrèche "Ma relation avec Benoît Jacquot" | INA Stars
Abonnez-vous http://bit.ly/Inastars Thé ou café / Le cercle de minuit | 2010/1995 Quand elle avait 14 ans, Judith Godrèche a eu une relation avec le réalisateur Benoît Jacquot qui en avait 40....
si on compare avec des entretiens antérieurs, on se rend compte de la difficulté à sortir de l'emprise / balance ton génie, ton pygmalion, ce n'est pas facile
La 1ère télé de Judith Godrèche à 18 ans | Archive INA
Abonnez-vous http://bit.ly/Inastars Ramdam | France 3 | 30/10/1990 Interview de Judith Godrèche, alors toute jeune actrice de 18 ans révélé par le réalisateur Benoît Jacquot qui lui offre son...
Comment Judith Godrèche a parlé de sa relation avec Benoit Jacquot | INA
L'enquête pour viols sur mineure visant le réalisateur Benoît Jacquot, ouverte le 7 février 2024 après la plainte de l'actrice Judith Godrèche, vise également le cinéaste Jacques Doillon. L...
Deneuve-Depardieu, ou la contre-histoire du #MeToo à la française
Comment se fait-il que personne n'ait pointé cette coïncidence, entre la tribune Deneuve (le Monde, 9 janvier 2018) et la tribune Depardieu (le Figaro, 25 décembre 2023) ? Les historiens cherche...
dans cet essai de Laure Murat, référence est faite au film de 2011 Les ruses du désir réalisé par Gérard Miller, où à 16' et plus, Benoît Jacquot raconte : Le cinéma sert de « couverture » à des mœurs qui contreviennent à la loi et que « les autres nous envient ». On ne peut pas être plus clair : être cinéaste, c’est le passe-droit miraculeux, l’alibi en béton pour abuser de très jeunes filles. Gérard Miller, lui-même accusé d'agressions sous hypnose, a déclaré au Parisien, qu'il ne ferait plus le même film aujourd'hui
Les ruses du désir : L'interdit - Claude Sarraute, Salvatore Adamo.. Documentaire - 2KF
Le psychanaliste et chroniqueur Gérard Miller recueille les témoignages de personnalités et d'anonymes qui ont transgressé leurs principes pour vivre leur amour. Devant sa caméra : Salvatore A...
à 16' et plus, Benoît Jacquot raconte : Le cinéma sert de « couverture » à des mœurs qui contreviennent à la loi et que « les autres nous envient ». On ne peut pas être plus clair : être cinéaste, c’est le passe-droit miraculeux, l’alibi en béton pour abuser de très jeunes filles.
Judith Godrèche nous tend la main, saisissons-la
Le #MeToo du cinéma français qui se joue, aujourd'hui, sous nos yeux est une brique de plus dans la construction d'un projet politique qui, par le féminisme, renouvellerait la démocratie. (La ...
Le #MeToo du cinéma français qui se joue, aujourd'hui, sous nos yeux est une brique de plus dans la construction d'un projet politique qui, par le féminisme, renouvellerait la démocratie.
Je parle depuis ma petite position, non pas en tant que psychologue ou psychiatre (ce que je ne suis pas), mais plutôt en tant que personne ayant vécu l'emprise. Mes mots ne seront pas beaux, ils...
https://blogs.mediapart.fr/la-plume-de-simone/blog/070224/cetait-de-lamour
Je parle depuis ma petite position, non pas en tant que psychologue ou psychiatre (ce que je ne suis pas), mais plutôt en tant que personne ayant vécu l'emprise.
Janvier 2024 : l'affaire Depardieu qui n'en finit pas de faire couler de l'encre et l'affaire Jacquot dans son sillage marquent un tournant qui ouvre un Metoo à la française et, par un étrange ...
https://blogs.mediapart.fr/diane-katz/blog/260124/nous-les-chaudasses
Janvier 2024 : l'affaire Depardieu qui n'en finit pas de faire couler de l'encre et l'affaire Jacquot dans son sillage marquent un tournant qui ouvre un Metoo à la française
Welcome to Paris : innocent monstre - Blog de Jean-Claude Grosse
https://les4saisons.over-blog.com/2023/12/un-fait-social-global-la-chute-de-l-ogre.html
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le jour d'après/nature et culture/JCG - Blog de Jean-Claude Grosse
Claude Lévi-Strauss, Françoise Héritier, Rousseau, Marshall Sahlins, Pierre Clastres, Sébastien Bohler, Marcel Conche, David Bohm déjà des contributions de poids pour un monde plus léger dè...
https://les4saisons.over-blog.com/2020/04/le-jour-d-apres/nature-et-culture/jcg.html
écrit pendant le confinement
Des hommes justes Du patriarcat aux nouvelles masculinités Ivan Jablonka Comment empêcher les hommes de bafouer les droits des femmes ? En matière d’égalité entre les sexes, qu’est-ce qu’un « mec bien » ? Il est urgent aujourd’hui de définir une morale du masculin pour toutes les sphères sociales : famille, entreprise, religion, politique, ville, sexualité, langage. Parce que la justice de genre est l’une des conditions de la démocratie, nous avons besoin d’inventer de nouvelles masculinités : des hommes égalitaires, en rupture avec le patriarcat, épris de respect plus que de pouvoir. Juste des hommes, mais des hommes justes.
Comment empêcher les hommes de bafouer les droits des femmes ? En matière d’égalité entre les sexes, qu’est-ce qu’un « mec bien » ? Il est urgent aujourd’hui de définir une morale du masculin pour toutes les sphères sociales : famille, entreprise, religion, politique, ville, sexualité, langage. Parce que la justice de genre est l’une des conditions de la démocratie, nous avons besoin d’inventer de nouvelles masculinités : des hommes égalitaires, en rupture avec le patriarcat, épris de respect plus que de pouvoir. Juste des hommes, mais des hommes justes.
Je me fous à poil ... EP#01 "Je suis comme je suis"
titre putaclic assumé, face caméra sans queue ni tête 100% spontanné, pour vous parler d'amour, d'amour de soi, d'amour de moi ... ça fait un moment que j'ai envie d'oser faire des vidéos qui...
ça me fait penser à une confession de Jeanne-Claude Grosse Emanuelle, nous et moi, doux émois
Emmanuelle, nous et moi (nos émois)/J.C.Grosse - Blog de Jean-Claude Grosse
Sylvia Kristel Noémie Merlant 50 ans après la sortie, le 24 juin 1974, du film Emmanuelle de Just Jaeckin avec Sylvia Kristel est en préparation, une nouvelle version par Audrey Diwan avec Noém...
Une autre voie, une autre voix que la voie-voix d'Ivan Jablonka
(Paroles de Femme-F'âme)
Dans ce jeu pervers, où j’ai été entraînée, très jeune, j’ai choisi la conduite des dominants, avec mes atouts de femme. J’ai brimé le féminin en moi et donné beaucoup de place à mon masculin. J’ai séduit les hommes et adopté l’attitude de la préhension envers les hommes mais aussi envers mon propre féminin que je n’ai pas écouté. Je suis devenue victime et bourreau de moi même. A présent, je demande pardon, je ne veux plus survivre de mes blessures passées. Je suis prête à t’écouter, à t’aimer, à exprimer ce que je ressens et à vivre la joie de l’être. J’ai confiance en ton écoute, j’ai foi dans nos actes. Je demande pardon aux femmes, à la femme que j’ai reniée en moi, je demande pardon au féminin sacré que je n’ai pas honoré à travers ma conduite, je demande pardon aux hommes que j’ai essayé de dominer pour me venger, je demande pardon au masculin sacré que j’ai castré du plaisir de me rencontrer vraiment. A présent je te dis où je ressens tes gestes trop intrusifs et où ils sont bons pour moi. Je t’accueille tel que tu es, sans attente, sans volonté. C’est cet Amour qui m’apprend à être, élève mon esprit et rejoint mon âme.
A chaque Lune
je sens ma force et ma fragilité.
La puissance de ce cycle.
La fragilité due au sang qui s’écoule, sort du corps.
La porosité au monde,
mon humeur sensible.
La force du sang qui nettoie, l’amour du don.
A chaque Lune
je ressens le besoin de Nature, de méditation,
d’écoute intérieure.
Qu’est-ce qui part ?
Qu’est-ce qui vient ?
Les enseignements de Lune
avec l’âge sont plus précis et impératifs.
A chaque Lune
donner à voir ce qui ne se voit pas. Laisser couler ce qu’on ne veut pas voir. Et transmettre la fécondité du cycle
à la Terre.
Nourrir par la sensibilité aiguisée, l’empathie.
Faire fondre la surface
et être, respirer dans la trame du Lien.
C’est de cette richesse intérieure que naît mon art,
je me rends disponible à lui pour mieux l’incarner.
En art ce qui est le plus difficile, selon moi, c’est d’être simple. Pour l’être, je dois passer par des états multiples, me rencontrer sous différentes formes, me regarder dans différents miroirs et tout à coup, quelque chose est là. Je ne sais jamais combien de temps ça va durer sauf quand il y a un cadre avec restitution-exposition. C’est là que j’ai découvert que finalement je pouvais tout le temps être, être tout simplement, donner à voir matières et formes à un instant donné. Tout en restant dans mes complexités de regards, quelque chose peut naître, que j’extrais de moi pour faire œuvre.
J’aime toujours ce jeu de l’attente, comme de celle d’un enfant sauf que je ne sais pas de quelle espèce je suis enceinte, combien de temps va durer la gestation. Comment je vais être transformée, métamorphosée... Sentir le déclenchement naturel de l’accouchement, c’est vraiment merveilleux, addictif, puis vient la jouissance de la naissance.
C’est parce que je suis surprise que je sens que la création est là. Et c’est infini... Il y a toujours du malaise, du bonheur, des chutes, des envols. Des attachements, des silences, des invitations.
Un ami me demandait si je ne cherchais pas ces zones obscures pour créer finalement, comme une fouineuse de personnages peu recommandables afin de me sauver moi- même par mes plus beaux poèmes... Ça me dérangeait qu’il pense cela, même s’il y a surprise, c’est quand même toujours vexant de se faire attraper en pleine masturbation alors que vous pensiez être deux à jouer !
Puis j’ai accepté ces rencontres avec ceux qui servaient le mieux mes personnages pour plonger avec eux dans les aventures sinueuses, romantiques, extatiques, froides... Au fur et à mesure c’est devenu comme un jeu, de trouvailles en trouvailles, je me suis rendue compte que j’étais toujours merveilleusement servie par ces miroirs tendus par la vie. J’ai appris à être plus fine, à reconnaître ceux avec lesquels je vibrais le plus, et ce jeu m’a amené à m’aimer encore d’avantage, jusque dans mes failles les plus obscures, la séductrice, la papillonne, la guerrière, la chieuse, ouf et aussi la dictatrice et évidemment la blessée en souffrance... Je crois que sur ce chemin, j’apprends à être détachée tout en gardant cet élan vers l’autre. Ce sentiment que tout est plus beau car je t’ai aperçu ne serait ce qu’un instant furtif et que dans cet iris nous étions deux et un en même temps.
Après 28 jours de confinement, le 13 avril 2020. Aïdée Bernard
Et ton livre d'éternité ? pages 222-224
À la sortie d'une messe funéraire, une musique retentit et un homme se met à danser, comme s'il étreignait une partenaire invisible.
Notre dernier tango / J.C. Grosse - Les Cahiers de l'Égaré
À la sortie d'une messe funéraire, une musique retentit et un homme se met à danser, comme s'il étreignait une partenaire invisible. Agnès Lassalle, professeur d'espagnol à Saint-Jean-de-Luz,...
https://cahiersegare.over-blog.com/2015/12/notre-dernier-tango-sans-paris-sous-nos-pieds.html
À la sortie d'une messe funéraire, une musique retentit et un homme se met à danser, comme s'il étreignait une partenaire invisible.
Kosmorgasmik, poème final d'un ensemble inédit et qui le restera, appelé Métamorphosis La Terre et ses milliers de bouches éruptives, ses milliers de vulves-geysers, la Terre ronde est ronde d...
La Terre et ses milliers de bouches éruptives, ses milliers de vulves-geysers, la Terre ronde est ronde de toutes les grossesses animales et humaines, de toutes les germinations florales et végétales, de toutes les minéralisations calcaires et granitiques. La Terre est la porteuse, l’accoucheuse de tout ce qui naît, de tout ce qui prend corps. Le corps, les corps, encore et encore. Incarnations en chairs et en os, en racines et cimes, en strates et sédiments.
Au cœur de ce qui s'annonce aujourd'hui comme une révolution romantique, nous sommes en droit de nous interroger : pourquoi faudrait-il faire table rase de notre héritage amoureux ?
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/repliques/faut-il-reinventer-l-amour-3374200
émission du 24 février 2024
clown toi-même
AUDIO * 1/4 : Le 20e siècle nous a-t-il fait entrer dans "le temps des clowns" ?. Le cirque et ses personnages philosophiques est une série inédite proposée par France Culture. Écoutez gratuit...
deux podcasts superbes
AUDIO * 11/10 : Il y a le clown : c'est le blanc. Et l'Auguste : c'est l'autre.. La Nuit rêvée de Guyette Lyr est une série inédite proposée par France Culture. Écoutez gratuitement en ligne ...
deux podcasts superbes
article de décembre 2019 réactualisé le 19 décembre 2023 après avoir écouté un podcast de France-Culture et vu Boudu de Bonaventure Gacon
stage clown terminé, 30 novembre, 1° décembre 2019, Maison des Comoni, Le Revest, initié par Le Pôle, saison cirque Méditerranée dans le cadre de la 5° saison Clowns not dead
2 jours à 7 H = 14 H; un régal;
comme il faut se nettoyer de toutes les verrues sociales, tics codés qui occupent, colonisent notre corps, notre visage, nos gestes, notre esprit pour faire monter un clown, "notre" clown (du jour), je me suis vidé (faire le vide, faire choix de la lenteur, du silence), secoué, tapé, j'ai soufflé comme un boeuf, comme un ange, j'ai fait le chien gentil, le singe en rut, l'araignée d'eau, l'horloge collective, j'ai massé, j'ai été massé, plus exactement débarrassé de mes scories, j'ai participé aux jeux à deux, la colère balancée, la colère reçue, la séduction tentée, la séduction reçue, à 1-2-3 Soleil...
et comme on apprend autant en regardant qu'en allant sur le plateau, je suis passé le samedi en dernier avec O. pour l'exercice du ping pong en 3 regards; je suis allé chercher au fond de moi le bon sauvage (très proche du gorille) de la forêt tropicale dont je crois avoir hérité (comme tout un chacun) et j'ai formidablement été soutenu et accompagné par O.;
le dimanche, outre tous les exercices collectifs pouvant être travaillés chez soi, quotidiennement ou à l'envie, je suis passé deux fois, comme chacun, pour un solo et un duo, le fameux ping pong;
hier j'ai évoqué le duo et pas le solo;
aujourd'hui c'est le solo que je veux raconter et pas le duo pourtant hilarant, sonore = musical à base de pouetts, petts, postillons et crachats, et très tendre avec M.;
solo : j'entre, vieux, perclus de douleurs, découvre le public, le saisis par le regard, avance milieu de scène et vers l'avant, penché, tremblotant; je tente de redresser les épaules, elles retombent, idem pour les bras, soudain, bas et grave, je dis m'adressant à moi, debout, trois fois, pas comme un ordre, une injonction intime plutôt, puis je monte la voix, regarde le public, farouche, en colère presque, debout plusieurs fois puis debout les damnés de la terre, debout les forçats de la faim; je leur dis sans chanter les 2 premiers couplets puis j'utilise une chaise, chante mais presque que pour moi, L'internationale, je me lève, le poing gauche réussit à se lever, et me déplace vers la sortie sur les paroles "et demain l'internationale sera le genre - silence très long et regardant le public avec dépit depuis le rideau me recouvrant presque - humain" et je sors; les stagiaires ont entonné l'internationale; ou comment passer du je, solitaire, à un Nous, solidaire qui se lève et soulève la chape de plomb; ce que je décris a l'air psychologique mais sur scène, pas d'interprétation, pas de commentaire par signes expressifs, seulement le corps qui pèse, qui tombe, tente de se relever...
merci à Claudine Herrerro dont la gestion du groupe est excellente ainsi que la gestion de ce qui se passe sur le plateau, laissant le clown dans sa merde, la question, et devant refuser la solution pour que la question se développe (je perds ma chaussette, pas question de la récupérer, de la remettre, c'est l'accident, qu'est-ce que tu fais avec ?; ses commentaires en cours de jeu sont succulents et truculents, le clown montre ses fesses; il aime la vie; la merde, il connaît...)
merci aux autres stagiaires (que des prénoms: Myriam, Sylvie, Claude, Martine, Elise, Simona, Kaitza, Corinne, Sarah, Cyrielle, Lola, Françoise, François, Malek, Richard, Guillaume, Stefano, Olivier, Yohan, JC; aucune identité sociale ou professionnelle; le groupe s'est constitué à travers les exercices et les passages sur scène, vraiment bienveillant, tous les âges, tous les gabarits possibles)
et merci au Pôle (Cyrille Elslander, Patrice Laisney, Catherine, Julia)
ces deux jours, ce sont deux jours dans l'ici et maintenant, dans le présent éternel, sans passé, sans futur, sans regrets, ressentiments, sans projets, espoirs et craintes, deux jours sans volonté si tu choisis de te laisser porter par les consignes de l'animateur, par tes partenaires de jeu, n'allant sur le plateau que quand tu sens que c'est ton moment et laissant venir en pleine conscience (ça c'est pas acquis, il a fallu que Claudine me crie les fesses, tape sur les fesses pour que je me rende compte que M. me tendait les fesses et que je lui donne une tape, j'aurais pu faire le tambour) ce qui monte de toi, du plateau, du partenaire, du public dont tu ne te sens pas jugé; bref, de la méditation en acte, tu as vécu pleinement le moment présent qu'après coup tu évalues, 14 H de bonheur;
évidemment, comme toujours dans ce genre de situation, je suis très concentré sur l'exercice, attentif à ce qui se passe, m'entoure, relaxe par rapport au déroulement que je ne cherche pas à diriger, maîtriser, pas dispersé pendant les pauses; je ne cherche pas le contact, à échanger; l'échange c'est sur plateau et entre scène et salle
ces deux jours ont correspondu à la fin d'un cycle de 21 jours de méditation avec Deepak Chopra, Pour que chaque moment compte, c'est bien tombé, il parlait de présent éternel; 867148 personnes ont suivi ce cycle; une vraie puissance spirituelle
un des effets, durable ? ou pas ? j'ai repris le Qi Gong mystérieux de la grande ourse, arrêté à mon retour de vacances et que je pratiquais depuis octobre 2018
ben oui, j'ai tenté le coup; comment un vieux forçat, un vieil esclave, un exploité perpétuel perclus de douleurs, harassé de fatigue s'intime de se mettre debout, tente d'obtenir du public de se mettre debout, vous les damnés de la terre et comment il retrouve les paroles de l'internationale, reprise par le public à sa sortie, ayant réussi à lever le poing gauche; ou comment passer du je, solitaire, à un Nous, solidaire qui se lève et soulève la chape de plomb;ça nous change de la marseillaise et de cet appel à la grève générale du 5 décembre : "''UNITED COLORS OF CONVERGENCE'', une sorte de ''label'' pour soutenir la Convergence des luttes indispensable pour apprendre les bonnes manières au Gouvernement et changer la donne ou donner une petite leçon d'humilité à l'oligarchie." De tels mots d'ordre ne sont pas à la hauteur de ce qui devrait se jouer, et ils produiront l'effet inverse de l'effet escompté.Si le 5 décembre, c'est pour donner une petite leçon d'humilité à l'oligarchie, je reste chez moi.Claudine Herrero : Merci Jean Claude..quel engagement délicatesse concentration .... Quel travail quelle application et quel coeur !! Cette fatigue et sincérité que tu nous as offert et qui nous ont toutes et tous transpercés ...de rire et larmes retenues...qui nous ont amené d un seul corps d une seule voix..à chanter en choeur ce si beau chant qui nous a pris aux tripes ! Des clowns engagés solidaires humains.. si bienveillants les uns envers les autres ! Merci à tous ! Quel régal ce week-end ensemble dans ce si beau lieu chargé d histoire de vies..Grand merci à Cyril et à toute son équipe. L accueil..Domi.. Merci. Merci.
Your last video / Porn theater
extrait clownesque publié dans Et ton livre d'éternité
(pages non paginées, difficiles à trouver)
Le vieil homme – depuis le 2 janvier 2020 / date de parution du roman Le consentement / une secousse sismique de faible intensité est en train de propager ses ondes / rencontrant les vagues de #metoo / Hasard ? Destin ? Dessein ? j’ai renoncé à mon dernier amour le jour où est paru Le consentement /
La voix – bon là, je te reprends, ta décision de renoncer a été déclenchée après un cabaret clowns / tu as eu la sensation très vive qu’un lacet se défaisait /
Le vieil homme – déjà le moment du lacet ? / comme le temps passe / ou passe pas / ou passe
(un lacet de basket qui se défait, tu n’as rien fait pour le défaire, tu n’as rien vu venir et tu te trouves délivré d’une chaussure, d’un attachement / situation typiquement clownesque partagée entre clownerie et clown ne rit / t’es dans l’embarras / cherche pas la solution, refaire le nœud / ça, c’est le raisonnable / ta question comme clown d’une situation, c’est la chaussure défaite / t’as pas à choisir entre t’immobiliser sur la paille ou sautiller à petits sauts / ça, c’est le cérébral, le mental / t’as la chaussure défaite / y a ton pied et ta chaussure, est-elle à ton pied ? es-tu le bon pied ?... / ces questions ne se posent même pas, ce serait encore du cérébral / quel duo complice, antagoniste, mixte, ton corps sans pensée mais prenant son pied va faire avec ta basket parce que ce soir, t’as mis tes baskets, si légères)
moment du clown
La voix – je relève là, la pertinence de l’image d’un lacet défait / cette image anticipait / annonçait ton délacement / ton renoncement après un impossible délassement / ton histoire de chaussure / à ton pied ou pas / fait penser au soulier qu’essaiera avec succès la souillon Cendrillon / couillon, va ! / la Dâme / elle était pas à ton pied / mais c’était la Dâme dont t’avais besoin / que t’avais qualé pour t’éduquer
Le vieil homme – je n’ai pas eu de ressentiment / je ne passerai pas de l’amour à la haine /
La voix – parfait / t’es pas dans le présent du revirement / de Toi Ô Dieu à toi odieux / de Toi Ô Déesse à toi diablesse / la signification de ton histoire est plurielle / toujours au pluriel les interprétations / qui sont toutes des inventions / par les mots utilisés / toujours / question : laquelle inventer ou pas ? / je t’en propose une / l’amour sublimé ouvrant sur l’amour sublime suppose une femme qui se refuse / cet amour sublime, raffiné, ton analyste, maître Lacan, te l’a proposé comme projet à réinventer / selon lui, il n’y a pas de rapport sexuel / règne entre hommes et femmes le malentendu universel / voir ce qui se passe dans une rencontre / deux jamais sur la même longueur d’onde / au même rythme / y a la délicate zone grise avant le soi-disant consentement mutuel / et quand vient la consommation par consentement mutuel / c’est l’expérience inavouée des ratés / des pannes / des non-dits / l’illisibilité des ressentis
(s’adressant à un public imaginaire) mesdames et messieurs, j’ai le plaisir de vous présenter celui qui a raté / ratera le projet de nouvel amour courtois / un jour Lacan lui a montré L’origine du monde / caché derrière une tenture / l’inaccessible sexe féminin pourtant offert / LUI pendant deux ans / a vécu deux formes d’amour sans intrusion possible grâce à l’inaccessible ELLE / un an de souffrance tant veut s’unir à ELLE pour partager du bonheur / un an d’apaisement tant veut la laisser libre d’ouvrir ou pas la fenêtre / deux ans pour apprendre à renoncer / foin de la sublimation et du sublime / fiasco du nouvel amour courtois / là tu devrais lui dire quelque chose / par exemple / chacun sa merde /
Le vieil homme – chacun dans la merde du monde / en disant les mots, j’insiste, tu crées le monde de merde / chacun choisissant ou pas quel usage en faire ou pas / donc rien à lui dire / elle a son usage du monde / monde de merde ou pas / son usage de l’amour de merde ou pas / je me suis levé / je me lèverai / pour ouvrir la fenêtre au rouge-gorge gelé / pour accueillir l’amour / inclusif de tout / et non passion exclusive = amour du minéral, du végétal, de l’animal, de l’humain => le Monde dans sa Beauté = oeuvre de l’Amour selon les 10 échelons à la sauce Platon / (s’adressant au public imaginaire) allez répétez avec moi : porneia, pothos, mania, eros, philia, storgè, harmonia, eunoia, charis, agapè / devenez grecs / pas nippons
Complément pour aller plus loin : les clowns sont très appréciés dans certaines institutions, hôpitaux pour les enfants malades, les personnes âgées (l'association le rire médecin et bien d'autres), EPAHD, maisons de retraite, centres d'accueil d'adolescents handicapés... Il y a indéniablement des fonctions thérapeutiques du rire guérisseur, que ce soit individuellement ou collectivement, socialement.
Le clown n'est pas qu'un fouteur de rire, il peut être aussi un animal triste et l'on sait que la tristesse est le signe que l'ordre en place a réussi à installer sa domination, tristesse à laquelle Spinoza oppose la Joie. On pourrait penser au film Joker, tristesse du clown, rire mécanique et rire "libérateur". Je pense qu'il y a des jonctions à faire avec Jodorowski (Psychomagie, film et livre) et ses pratiques de guérison (individu, couple, famille, peuple meurtri), avec les thérapeutes que sont aussi les maîtres spirituels par exemple les Pères du Désert.
Interview de Catherine Germain, alias Arletti (Cie L'Entreprise)
Comment le clown est-il apparu pour Catherine Germain? Quelles relations le comédien, le clown et le public entretiennent-ils? Qu'est-ce qu'être clown? Ces questions, et bien d'autres, sont la toile
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Partie 2 Bonaventure Gacon est un des artistes majeurs du cirque contemporain. Ici, on aborde la figure du clown. Interview réalisée par Marie Anezin
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Le moulin jaune, un cadre magique pour la création artistique
C'est un endroit magique. Il n'ouvre que quelques week-ends par an au public : Le Moulin Jaune en Seine-et-Marne. Une demeure et 4 hectares de jardin abritent un laboratoire de création pour des ...
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TSR - 1er Janvier 1988 - Documentaire fiction "Les Chemins De Zouc" (Claude Massot)
TSR, 01/01/1988 :- Bande annonce "A La Poursuite Du Diamant Vert"- "Les Chemins de Zouk" (Claude Massot)A noter :- Ce très rare documentaire de la télévision suisse romande co-produit avec La Se...
la géniale Zouc
le clown Bonbon dont on attend le retour
Philip Segura et Philippe Pasquini, le Théâtre Blabla des clowns Minimo Maximino
Parfois, les parents sont pris dans un tsunami d'angoisse, de déni, de colère. Et puis un clown débarque, leur petit sourit, ça crève un abcès et ils pleurent un bon coup. Dernièrement, une ...
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Psychomagie - Alexandro Jodorowsky
À partir de ses innombrables expériences de vie, Alexandro Jodorowsky a inventé une véritable psychothérapie où jeu et je se répondent pour délier les nœuds enfouis dans l'inconscient. Cet...
https://www.albin-michel.fr/ouvrages/psychomagie-9782226440136
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Une entrevue en forme d'hommage à l'artiste clown et pédagogue Alain Gautré par Arts en Scène, Lyon. Alain Gautré est venu plusieurs fois donner des stages de clown AFDAS à Lyon. Il a marqué...
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La pratique de la Grande Ourse nous est transmise par Maitre WANG MING QUAN. Son propre Maitre LIU YUAN TONG directeur de la montagne de WEI BAO SHAN dans le YUNNAN est venu nous saluer puis a ét...
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j'avais envisagé avec un ami, une retraite de 3 semaines dans un des monastères taoïstes de la montagne de Wei Bao Shan mais plus d'une demi-heure de montée de marches m'a découragé
Le qi gong mystérieux de la grande ourse
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j'ai à peu près acquis les exercices du matin, recevoir l'énergie, je suis loin d'avoir acquis ceux du soir, restituer l'énergie
QI GONG PRATIQUE LIU DONG ONDES CEREBRALES
Photo : François Winkel, AVE asbl Comme l'année dernière, ils étaient nombreux le weekend du 2 au 3 août à Strassen à participer au stage de Qi Gong, animé par le Dr Liu Dong, une personnal...
L'impitoyable aujourd'hui / Emmanuelle Loyer
L'impitoyable aujourd'hui
Emmanuelle Loyer
Flammarion, septembre 2022
Ce livre est sorti à point nommé, alors que, suite au livre-labyrinthe Et ton livre d'éternité ?, je remets en question, en perspective, la plupart de mes croyances, de mes paradigmes historiques, scientifiques, métaphysiques, politiques et idéologiques.
Cela me fait du bien de voir s'effondrer ou basculer « mes » croyances, convictions, certitudes d'une soixantaine d'années. À 82 ans, tabula rasa. On ne sait rien. Grande humilité pour accepter le miracle de la naissance, le mystère de la mort, pour vivre la vie avec gratitude, pour respecter la vie dans sa diversité et son unité.
De ce champ de ruines, je ne sors pas effondré mais animé du projet : quoi à la place ?
Ayant pris conscience
que tout est croyance, les certitudes ou vérités dites scientifiques, les preuves ou faits historiques, les arguments philosophiques et métaphysiques, les convictions politiques et idéologiques
que tout est récit, que ce que je prends pour le réel est l'effet du récit que je tiens sur ce que je crois être le réel et qui l'engendre
que ce sont les mots que j'emploie qui crée le réel, que les mots ne sont pas les traducteurs d'un réel pré-existant, objectif, extérieur
alors la tache devient celle-ci : quel récit veux-tu tenir aujourd'hui puisque tu es l'auteur du récit qui va donner sens ou valeur à ta vie, présence à ton réel ? Quels mots veux-tu utiliser pour créer ton réel ?
L'essai d'Emmanuelle Loyer ne répond en aucune façon à cette invention, fabrication du réel que je désire par les mots que j'utiliserai. Il a par contre un pouvoir de remise à l'heure des pendules. Les grands récits, récit national par exemple, s'effondrent, grâce à des frondeurs, des chercheurs de l'autre face des Lumières, des points aveugles des éclairages enseignés, appris sans grand esprit critique. Car il faut du temps pour que les ombres, les fantômes mis sous le tapis se fassent entendre. La révolution française est-elle vraiment une révolution libératrice, émancipatrice ? Liberté, égalité, fraternité, à quels prix ? Avec quels effets dans le monde ? La révolution industrielle anglaise est-elle la continuation technique et économique de la révolution politique française ? D'où vient la croyance au progrès ? D'où viennent les deux guerres mondiales de la 1° moitié du XX° siècle ? Devant ce qui s'appelle
l'accélération de l'histoire au travers de la modification agressive des frontières dans l'Europe commencée avec l'aventure napoléonienne, suscitant par effets-boomerang la naissance de nationalismes revanchards,
l'accélération des inventions techno-scientifiques, bouleversant en permanence le quotidien des gens, y a t-il de la résistance, de la résilience, de la survivance ?
Quelles formes ont pris les manières de ne pas vivre avec son temps ?
Emmanuelle Loyer, historienne, ethnologue, lectrice d'oeuvres littéraires nous emmène chez le dernier des Mohicans avec Fenimore Cooper, le dernier trappeur de la taïga, Derzou Ouzala avec Vladimir Arseniev, dans l'île de Sakhaline avec Anton Tchekhov, en Amazonie, chez les Nambikwara avec leur dernier témoin Lévi-Strauss, chez ceux qui sont arrivés trop tôt ou trop tard, les déçus de l'histoire ayant perdu leurs illusions, n'ayant que la peau de chagrin de l'Histoire, ambivalents par rapport à l'Histoire au présent (Chateaubriand, Stendhal, Hugo), dans certaines campagnes françaises, à Nohant dans le Berry chez George Sand devenue grand-mère et sorcière après avoir créé et animé La Cause du peuple (3 N° en 1848), à Minot dans le Doubs où disparaissent les vieilles façons de dire et de faire de la laveuse, la couturière, la cuisinière avec Yvonne Verdier, sur l'Èvre, un affluent méconnu de la Loire avec Julien Gracq, dans l'empire austro-hongrois de La marche de Radetzky avec Joseph Roth, à Donnafugata en Sicile à l'achèvement de l'aristocratisme avec Giusepe Tomasi Lampedusa, à Gagliano où le Christ n'est jamais arrivé avec Carlo Lévi et Ernesto De Martino, à Višegrad sur le pont Mehmed Pacha Sokolović franchissant la Drina avec Ivo Andrić, en Angleterre dans les châteaux gothiques et maisons hantées de Marie Shelley, pendant que le temps devient horloger avec la mécanisation des métiers à tisser, modifiant le temps du sommeil avec Edward Palmer Thompson et Jacques Rancière, en Russie à Borodino dans Guerre et Paix de Tolstoï où Napoléon est vu par l'oeil de son serviteur, par le petit bout de la lorgnette évoquant le petit homme de la boucherie (le mot est dans le roman) et non le grand stratège et où avec Koutouzov, on saisit les mille et unes micro-décisions décidant du sort d'une bataille et d'une armée en déroute, boucherie produite par l'exaltation patriotique des nationalismes en formation et produisant des fous se prenant pour Napoléon, des hallucinés ayant l'angoisse de perdre la tête, d'être décapités (la terreur fut un gouvernement des émotions par les émotions, un déchaînement paranoïaque de politique dite de salut public), en Russie soviétique à Stalingrad avec Vie et destin de Vassili Grossman, en Allemagne année zéro avec Winfried Georg Maximilian Sebald, à Berlin à l'arrivée des troupes soviétiques avec une femme anonyme, dans une ville, aujourd'hui ukrainienne, Lviv, d'où sont issus les inventeurs (Hersch Lauterpacht, Raphaël Lemkin) de deux concepts juridiques : crime contre l'humanité, génocide (18 ans après ce qui s'appellera génocide arménien, décrit par Frantz Werfel dans Les Quarante Jours du Musa Dagh paru en 1933), Lemkin mettant le doigt sur le propre de cette guerre totale « cette guerre n'est pas menée par les nazis seulement pour des frontières mais pour transformer l'humanité à l'intérieur de ces fontières. », sur deux siècles (XIX-XX°) pour terminer par la longue durée étudiée par certains historiens (Lucien Febvre, Fernand Braudel), par la spécificité du temps des isolés (Proust dans sa chambre, Barthes au sanatorium), par la vieillesse vécue comme vita nova pendant une vingtaine d'années par George Sand ou Colette (L'étoile Vesper, 1946) ou Vita Sackville-West (Toute passion abolie, 1933), et par le voyage Dans la nuit et le vent de Patrick Leigh Fermor, 19 ans en 1934, parcourant entre 1933 et 1935 à pied et en diagonale, du nord-ouest (Rotterdam) au sud-est (Istanbul), en suivant deux voies fluviales, le Rhin puis le Danube, la face européenne de la Terre dont Bruno Latour fait un être vivant avec l'hypothèse Gaïa.
Cet essai est tellement riche (l'énumération qui précède en donne un aperçu) que je ne cherche pas à en rendre compte, renvoyant chacun à sa lecture éventuelle.
Par contre, oui, tenter de dire quels mots je souhaite utiliser pour créer le réel dans lequel je désire vivre.
Et ce seront d'abord les mots de Lévi-Strauss, le témoin triste disant dans Tristes tropiques « Le monde a commencé sans l'homme et s'achèvera sans lui. » Mais ce constat, né de l'opposition entre les sociétés froides, les sociétés premières, et les sociétés chaudes (la civilisation moderne née à la Renaissance), particulièrement entropiques, désagrégatrices ne doit pas nous empêcher de jouer notre partie et de la jouer le mieux possible. Là Rousseau est préférable à Descartes. Celui-ci exprime les certitudes du moi (je pense donc je suis), Rousseau exprime la sortie des évidences du moi, l'identification à autrui, la pitié, aujourd'hui, on dirait la compassion ou l'amour inconditionnel (je panse donc je suis, je prends soin). « La conscience de la vanité du sens n'est pas un extincteur de la quête de compréhension, la conscience de la finitude n'est pas un découragement à l'action. » p.125
En 1976, Lévi-Strauss propose à la commission des lois de l'Assemblée Nationale, une charte du vivant, une réforme de la morale et de la politique fondée sur la beauté du monde et sa caducité. La valeur de toute chose est dans son irremplaçabilité. Il faut célébrer les choses mêmes en dehors de l'usage ou de la perception du sujet, dans la réconciliation de la morale avec l'esthétique et de l'homme avec la nature, dans le respect de tout ce qui naît, vit, meurt, de la bactérie à la galaxie en expansion accélérée, du virus au trou noir glouton.
Ce respect intègre le respect de soi, l'estime de soi, l'acceptation, l'affirmation de mon caractère irremplaçable, l'acceptation de mon unicité, de ma singularité.
D'où l'interrogation : Au lieu de se demander « qu'est-ce que je veux de la vie ? », une question plus puissante est : « qu'est-ce que la vie veut de moi ? ». Eckhart Tolle
En ce qui me concerne, j'opte pour une curiosité à 360°, circulaire horizontale, sphérique toutes directions, de la bactérie aux galaxies, des virus à nous et nous, à moi et moi, à je et je est un autre, à toi et tu...
L'infinie variété du vivant me passionne, l'infinie diversité des humains aussi.
Tout accueillir, tout ce qui se manifeste, sans jugement, sans tri, du salaud au saint, du monstrueux au sublime (il y a du monstre, du sublime, du normal, du foldingue... dans tout humain) ; si ça se manifeste, c'est que c'est nécessaire (y en a qui appellent ça hasard)
qui suis-je pour trier ? ça c'est bon, ça c'est mauvais ?
du miracle de la naissance au mystère de la mort, se vivre comme goutte dans l'océan-comme océan dans la goutte, comme agitation des vagues de surface-comme immobilité des profondeurs
la VIE comme vibration information énergie
adoptée à Rio en 2010
Le temps du confinement fut un temps de révélation de l'essence-ciel pour certaines et certains.
Le temps du confinement fut un temps de confinement pour tout un chacun du monde
dans la ronde arrêtée du monde
un temps imposé d'isolement par les pouvoirs du monde mais pas sur la ronde du monde
une prison mondiale pour humains, mais pas pour animaux, végétaux, minéraux
chacun chez soi, chacun pour soi
(à chacun de se situer entre les extrêmes de ces deux expressions pouvant comprendre tout le monde, chacun dans sa singularité de situation, de confortable à insupportable, chacun dans sa spécificité d'être, d'altruiste à égoïste)
avec rares autorisations de sorties pour s'approvisionner, s'oxygéner
sans pénurie organisée sans chaos engendré
sans insurrections provoquées sans révoltes spontanées
un parmi huit milliards de prisonniers soumis volontaires
nourris, blanchis, chauffés, « protégés » du virus
né d'une soustraction CAC 40 - COP 21 = COVID 19
facteur d'évolution comme tout virus mutant de variant en variant
contre lequel big pharma était en « guerre » totale
contre lui COVID 19 qui nous avait mis en grève générale
un parmi huit milliards
faisant ce qu'ils voulaient de leur temps d'isolement diversement vécu
faisant ce qu'il voulait de son temps de solitude aimée, oh oui, bien aimée !
même la route passant en dessous de chez lui avait été fermée pour deux ans
pas de travail contraint, de télé-travail
pas de travaux forcés d'intérêt général
découvrant ainsi la liberté intérieure, la fluidité de l'impermanence gommant la rigidité de toutes ses identités, découverte par bien des prisonniers avant lui
prisonniers dans des prisons d'états, dans leur propre prison ou celle d'une maladie, asile d'aliénés, sanatorium de tuberculeux
et qui ont soigné un peu le monde en souffrance parce que s'étant remis synchrones avec leurs rytmes internes et externes (coeur, respir, cycles journaliers, saisonniers...)
découvrant sa liberté créatrice jusque-là potentielle, l'activant, en usant
faisant ainsi de lui non un homme parmi huit milliards d'humains
vivant au petit bonheur la chance au gré des circonstances, des influences
mais un homme singulier, nécessaire car seul à créer ce qu'il créait dans l'humilité et l'intimité, au secret
par un petit pas de côté, un petit glissando de travers, un petit rire sur lui - on n'en finit pas avec l'enflure du moi-je-moi-je -, une larme d'empathie pour le virus traqué dans les labos
ils furent quelques-uns à découvrir un autre usage du temps consistant à prendre le temps, à faire comme si le temps était éternel
plus de compétences à avoir, d'originalité à exhiber, de domination à exercer, plus de temps compté, émietté, mesuré
du temps prenant son temps
c'est ce que quelques-unes redécouvrirent
que le temps c'est le présent, que c'est un présent
car c'est depuis toujours, le temps des femmes, le temps de l'attention au présent, au présent de l'enfant en demande, au présent de la vieille en souffrance
découvrir que l'éternité est dans le moment présent
pas dans regrets et souvenirs du passé
dans projets et désirs de lendemains qui chantent et dansent
ce fut ce qui jaillit de la prison mondiale
il n'y a rien à ajouter, rien à retrancher au monde
il n'y a rien à juger, rien à séparer
le bon grain de l'ivraie, le bien du mal, le beau du laid, le doux du cruel
tout est déjà là, dans sa diversité, ses contrariétés, ses complémentarités
avec ses effets-miroirs
l'autre détesté c'est moi, l'autre aimé c'est moi
et si tu me détestes, c'est toi et si tu m'aimes, c'est toi
tout est à cueillir, accueillir, recueillir
tout est partageable, tout est à partager
depuis je chante sans forcer la voix, léger comme murmure de filet d'eau, danse avec l'absente dans mes bras ouverts, goûte à ma cuisine-maison, déguste mes breuvages et infusions, redécouvre pissenlits, roquettes, herbes sauvages, baies de myrte, olives, champignons de mon terrain non cultivé
ils et elles chantent ; quelques-uns, quelques-unes ; les autres continuent à s'affronter
ils et elles dansent ; quelques-uns, quelques-unes ; les autres continuent à s'entr'envier
les quelques-uns ne croient même pas utiles de garder traces écrites, dessinées, peintes de leurs bonheurs
ce sont des bonheurs minuscules de vies minuscules centrées sur l'essence-ciel
ils se regardent, s'enlacent, s'embrassent, se caressent
ils se sentent regardés, enlacés, embrassés, caressés par tout ce qui existe, vit, meurt de la bactérie à la galaxie en expansion, du virus au trou noir glouton
ils sont en lien, reliés
ils tissent la tapisserie mystique de la dame à la licorne
ils sont un point à l’endroit, un point à l’envers de la grande tapisserie cosmique
les fleurs séchées égrènent leurs graines
de nouvelles germinations engendreront de nouvelles floraisons
le temps du confinement en prison mondiale a été pour certaines et certains le temps de la libération de leur puissance créatrice, génitrice de leur liberté intérieure, inaliénable.
Jean-Claude Grosse, le 4 décembre 2022, Le Revest
La vision trinitaire de Jean-Yves Leloup, 83° graine de conscience, parcours gratuit sur inscription
Jean Yves Leloup explore depuis une cinquantaine d'années les voies de la transformation intérieure et de la "conscience exercée" ou méditation. Écrivain, philosophe et théologien, il est l'a...
le parcours des graines de conscience est gratuit, sur inscription
l'accueilleuse-guérisseuse et le chasseur, en cours d'écriture, j'ai le chasseur, manque la guérisseuse
le regard éloigné
l'accueilleuse-guérisseuse et le chasseur (carnet culture de la vie en cours d'écriture, j'ai le chasseur, me manque l'accueilleuse) / 20 novembre 2022 mieux-vivre ensemble et cultiver des relations vraies; que peuvent apporter, proposer les séniors ?
Wörgl ou l'" argent fondant " - Wikisource
Dans la vallée de l'Inn, en Autriche, sur la ligne d'Innsbruck à Kufstein, se trouve une petite ville (plutôt un gros village) hier connue seulement de quelques touristes et qui, aujourd'hui, es...
https://fr.wikisource.org/wiki/W%C3%B6rgl_ou_l%E2%80%99%C2%AB_argent_fondant_%C2%BB
L’Illustration n° 4723, 1933, pages 56 et 57. Claude Bourdet : 1932 - 1933 Première expérience de monnaie parallèle, à Wörgl au Tyrol Suivant les théories de l'économiste Silvio Gesell, la commune autrichienne de Wörgl met en place, en 1932, une monnaie locale conçue pour perdre chaque mois 1% de sa valeur.
le mythe du déficit par Stephanie Kelton / « Nous gérons notre économie comme une personne d’un mètre quatre-vingts qui se déplace courbée en deux en permanence sous un plafond qui est à deux mètres cinquante, parce qu’on l’a convaincue que, si elle tentait de se redresser, elle subirait un terrible traumatisme crânien. »
20 novembre, rencontre organisée par Construisons notre bonheur, salle Lanza à Solliès-Toucas de 10 à 22 H; j'ai assisté et participé de 10 à 17 H 30
de 10 à 13 H 30, présentation du SEL (système d'échange local), du JEU (jardin d'échange universel), du BLÉ (bourse locale d'échanges)
présentation de la monnaie locale de l'aire toulonnaise, la Fève
présentation de la monnaie libre, la June
intervention d'Etienne Chouard sur les questions de la démocratie et de la monnaie; bibliographie proposée
- L'Ordre économique naturel (Die Natürliche Wirtschaftsordnung) est un livre de Silvio Gesell écrit en 1916 dans lequel l'auteur présente sa théorie de l'économie libre.
1932 - 1933
Première expérience de monnaie parallèle, à Wörgl au Tyrol
Suivant les théories de l'économiste Silvio Gesell, la commune autrichienne de Wörgl met en place, en 1932, une monnaie locale conçue pour perdre chaque mois 1% de sa valeur. Ses détenteurs sont ainsi fortement incités à l'utiliser au plus vite et à consommer : cette expérience a donc notamment pour but de lutter contre la thésaurisation, dans le contexte de la Grande Dépression. Cette monnaie locale connait un grand succès à Wörgl mais également auprès d'autres communes autrichiennes qui veulent s'en inspirer. Elle sera interdite par le tribunal administratif, fin 1933.
En Suisse, en 1934, un autre système de monnaie parallèle, le wir, sera lancé par quelques patrons zurichois, également pour suppléer à l'insuffisance de liquidités. Cette monnaie circule encore actuellement.
récit de Claude Bourdet sur l'argent fondant
https://fr.wikisource.org/wiki/W%C3%B6rgl_ou_l%E2%80%99%C2%AB_argent_fondant_%C2%BB
- Le mythe du déficit de Stéphanie Skelton (les liens qui libèrent) La Théorie moderne de la monnaie et la naissance de l'économie du peuple
Un livre iconoclaste, véritable phénomène figurant sur la liste des best-sellers du New York Times pendant de longues semaines. Saluée par la critique comme l’une des plus brillantes économistes hétérodoxes, figure de proue de la Théorie moderne de la monnaie (TMM) – la nouvelle théorie économique la plus importante depuis des décennies –, Stéphanie Kelton livre une analyse radicale qui renverse toutes nos idées reçues sur le déficit, et au-delà, sur la pensée économique contemporaine.
« Nous gérons notre économie comme une personne d’un mètre quatre-vingts qui se déplace courbée en deux en permanence sous un plafond qui est à deux mètres cinquante, parce qu’on l’a convaincue que, si elle tentait de se redresser, elle subirait un terrible traumatisme crânien. »
De nombreuses convictions se sont enracinées dans l’imaginaire collectif au sujet de la question du déficit. Stephanie Kelton déconstruit l’idée que les États doivent tenir leurs budgets comme des ménages, que le déficit prouve que l’État dépense trop, que la dette publique est insurmontable, que les déficits de l’État évincent l’investissement économique ou que les programmes de prestation sociale sont financièrement insoutenables… Elle démontre au contraire avec brio que le déficit budgétaire n’appauvrit pas l’État, que la dette n’est pas un fardeau et que le juste niveau de dépense publique s’évalue à partir du taux d’inflation et du niveau réel des ressources.
Cette exploration modifie profondément notre compréhension de nombreuses questions cruciales : la pauvreté, l’inégalité, la création d'emplois, l'extension des systèmes de santé ou le changement climatique. Car aujourd’hui toute proposition ambitieuse se heurte inévitablement à la forteresse inexpugnable de la question du déficit. Stephanie Kelton propose donc d’imaginer de nouvelles politiques pour passer du récit du manque à celui de la possibilité…
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repas partagé et échanges divers : deux livres d'éternité sur trois apportés partent entre les mains d'une octogénaire d'une septuagénaire
15 H à 16 H 30 présentation du modèle de gouvernance par le RICCARL de Construisons notre bonheur
16 H 30 à 17 H présentation d'une SCIC société coopérative d'intérêt citoyen (ou collectif) labellisée RSE, intervenant dans le domaine des économies d'énergie
17 à 17 H 30 que peuvent apporter les séniors ? en l'absence de Jean Delorme, je présente l'esprit de la collection numérique les carnets de la culture de la vie portée par Les Cahiers de l'Égaré et en quoi, je ne cherche pas à construire notre bonheur ni mon bonheur mais à vivre ma vie, la vie-cadeau, la vie-miracle intégrant la mort-mystère, vie se vivant instant après instant, rendus à l'instant-éternité
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je renonce à raconter 7 H 30 de rencontres, de partages, d'échanges;
c'est l'histoire de ceux qui y ont participé;
ceux qui ont envie de faire des bouts de chemins sur ces chemins d'essais où s'essaient des pratiques neuves et très anciennes n'ont qu'à prendre le temps de s'informer, de chercher;
ceux que ça n'intéresse pas, c'est leur histoire aussi sans jugement sur leurs choix ou non-choix
en ce qui me concerne, j'opte pour une curiosité à 360°, circulaire horizontale, sphérique toutes directions, de la bactérie aux galaxies, des galaxies aux bactéries, des virus à nous et nous, à moi et moi, à je et je est un autre, à toi et tu...
l'infinie variété du vivant me passionne, l'infinie diversité des humains aussi
tout accueillir, tout ce qui se manifeste, sans jugement, sans tri, du salaud au saint, du monstrueux au sublime (il y a du monstre, du sublime, du normal, du foldingue... dans tout humain); si ça se manifeste, c'est que c'est nécessaire (y en a qui appellent ça hasard)
qui suis-je pour trier ? ça c'est bon, ça c'est mauvais ?
du miracle de la naissance au mystère de la mort
la VIE vibration information énergie
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un sentiment d'ensemble : des gens engagés, des indignés, des gens qui agissent, des entrepreneurs (la SCIC de déshydratation alimentaire, c'est du concret, le lieu de l'agora sous chapiteau de 40 mètres carrés à Solliès-Pont, c'est du concret...)
il me semble que l'important dans ce mouvement, c'est ce qui se fait;
les discours pour se démarquer ne sont pas nécessaires, sont peut-être même contre-productifs; ce sont des discours de séparation: les 200 familles, les usuriers, les prédateurs et nous, les vertueux;
quand on en parle, ils ne sont pas là, n'entendent pas, ce sont paroles vaines qui s'envolent, rassurent, font croire qu'on existe;
d'après moi, il y a du nettoyage à faire en se regardant dans le miroir
(contradiction, je demande de faire le tri alors que ces discours sont nécessaires au mouvement, pas à moi donc que ça continue);
l'autre que j'abomine me renvoie toujours une partie de moi, souvent inconsciente (tu as trop de pouvoir, un pouvoir toxique, je veux du contre-pouvoir, un pouvoir autre et c'est encore du pouvoir : sur soi, (pleine conscience), sur les autres (présenté comme pouvoir avec les autres)
et pas ce dont nous somme faits et traversés, l'amour inconditionnel de la Vie pour tout ce qu'elle crée
ma contribution : la mise à disposition de 14 PDF téléchargeables, amorce d'une bibliothèque numérique; un PDF n'a pu être téléchargé, celui sur le mouvement des Gilets Jaunes; je peux le communiquer sur demande par mail
laisse-toi guider par l'accueilleuse-guérisseuse / trois N° à lire : que de baffes dans les certitudes, on en est tous bardés mais là comme ce sont des certitudes "réactionnaires", ça fait du bien pour les bardés de certitudes "progressistes"
LE JEUDI 17 NOVEMBRE AU REVEST LES EAUX
19H30
SALLE SAUVAIRE
L’ASSOCIATION HUMANITAIRE CAMERON DENTAL OUTREACH
DR KALAIN BAMENDA (CAMEROUN)
L’ASSOCIATION DU DR OULI (SENEGAL)
PRÉSENTERONT 2 THEMES SUR LA PRISE EN CHARGE EN AFRIQUE.
PANORAMA DES MALADIES BUCCO DENTAIRES AU CAMEROUN
ACTION HUMANITAIRE AU SENEGAL.
Le numerique solution pour l‘afrique
Suivi d’une table ronde sur l’action des missions humanitaires de proximité
Prévention éducation à la sante France Afrique
PROF PIGNOLY DR KARSENTI (UFSBD) et TOURNEUR
Dr Hoffman, Guibert, Gonzalez. Drauge….
Mme Le Tiec (adjointe MAIRIE du REVEST)
Société ADP (donnateur)
CAFE CULTURE REVEST DARDENNES
(Ouvert à tous publics intéressés par le bénévolat humanitaire)
ce fut pour moi, une soirée très enrichissante
Déclaration Universelle des Droits de la Terre Mère
Nous, peuples et nations de la Terre, considérant que nous faisons tous partie de la Terre Mère, communauté de vie indivisible composée d'êtres interdépendants et intimement liés entre eux p...
http://rio20.net/fr/propuestas/declaration-universelle-des-droits-de-la-terre-mere/
déclaration adoptée à Rio en 2010
échange avec Jean Delorme, président d’une ONG burundaise intervenant dans une zone agricole en autonomie alimentaire
" Le féminin oiseleuse est rare "*
Il y a déjà quelque temps j'ai réalisé un mémoire de master sur les transformations des pratiques de travaux d'aiguilles entre les années 1950 et 1980. J'ai essayé de comprendre comment un r...
http://deprocheenproche.eklablog.com/le-feminin-oiseleuse-est-rare-a213329279
façons de dire, façons de faire de Yvonne Verdier (la laveuse, la couturière, la cuisinière, disparition des travaux d’aiguille vers 1950
Editions Les cahiers de l'égaré - 2ème Festival Citoyen
Le milieu de la littérature et les solutions à mettre en place pour faciliter les publications et son accès au grand public ont été évoqués par Jean-Claude Grosse des éditions "les cahiers ...
publier en creative commons; une amorce de bibliothèque numérique est proposée dans cet article avec 14 PDF téléchargeables
Pi est-il un nombre univers ? 3,14159265358979323846264338327950288419716939937510582......................................; et c'est quoi le nombre d'or ?
propositions pour le XXIII° siècle nourries du temps des peintures rupestres et d'interrogations sur le nombre Pi (3,14159265358979323846264338327950288419716939937510582.....), probablement nombre-univers
Banksy, le Bataclan et la jeune fille triste - Regarder le documentaire complet | ARTE
En 2019, le vol d'une œuvre peinte par Banksy sur la porte du Bataclan, à Paris, défraie la chronique... Un étonnant documentaire mêlant enquête rocambolesque, enjeux mémoriels et interrogat...
https://www.arte.tv/fr/videos/111740-000-A/banksy-le-bataclan-et-la-jeune-fille-triste
Passionnant et émouvant documentaire sur la jeune fille triste de Banksy pochée sur la porte du Bataclan, documentaire visible jusqu'au 14/12/2023, où est posée la question des oeuvres de street art comme "communs" mais la bataille judiciaire est loin d'être terminée et donc la question de la propriété (privée ou publique) des oeuvres ou de l'appropriation, de l'usage des oeuvres dans les espaces par artistes et publics n'est pas tranchée.
De deux choses l’une, soit l’art est une sorte de décoration d’intérieur, un élément récréatif pouvant même susciter une sorte de pensée, soit il demeure un lien possible, tangible, avec les dieux qui nous ont faits.Pour moi, ce qui, d’une manière ou d’une autre, n’est pas habité par un certain sens du sacré est aussi bête et laid qu’une commode Louis-Philippe. L’artiste n’exprimant que le brouillon de ses tripes est un adroit garçon boucher ficelant son gigot avec un air satisfait, pesant le tout au prix du marché. Son seul souci est d’élargir sa clientèle et que son nom, lettres d’or ou fluo, honneur, fierté, travail bien fait, scintille sur un diplôme taché de ses empreintes au-dessus de sa plastronnante caisse enregistreuse, « tactile » s’il vous plait.Ah, comme les Hommes ont besoin qu’on les reconnaisse! C’est à la fois touchant et tellement infantile. C’est qu’ils ont peu de temps pour se croire puissants. Que de revanches aussi à prendre sur le dos des parents, des amis, du petit monde méprisant faisant et défaisant les gloires d’aujourd’hui! Tableau d’honneur ou bonnet d’âne, pire, tablier gris. Torses en avant et crocs-en-jambe, être important n’a pas de prix. L’humble d’hier, demain sera le suffisant.Rien pourtant ne vaudra jamais celui qui, silencieux et caché, œuvre et bouillonne dans les sous-sols de sa quête infinie. C’est qu’il n’est pas tenu par l’envie de paraître, son seul souci est d’alimenter cette fête d’un travail assidu, permanent: trouver l’accord parfait, l’arc électrique reliant sa pauvre tête au Monde de l’Esprit.Alain Cadéo
1° salon des écrivains et des artistes / 18 septembre / Le Revest - Les Cahiers de l'Égaré
affiche un texte écrit en 1997 par Cyril Grosse alors qu'il s'apprêtait à créer Ulysse in nighttown de James Joyce (il avait 26 ans, il est mort dans sa 31° année, à Cuba, le 19 septembre 20...
L'amour de la vie (carnet N°3 de la culture de la vie) - Blog de Jean-Claude Grosse
le projet initial j'illustre ce carnet par une nouvelle particulièrement prenante de Jack London, en situation extrême dans le Grand Nord : l'amour de la vie (le trappeur sur la couverture est trop
https://les4saisons.over-blog.com/2022/08/l-amour-de-la-vie-carnet-n-3-de-la-culture-de-la-vie.html
cahier Culture de la vie N° 3 l'amour de la vie JCG
cinq propositions pour reprendre le contrôle de nos vies, contribution d'un citoyen
de Claire Aerin Larminaux
l'audace de commencer
Le Talisman Politique Vers le déclin du capitalisme, sur le chemin des sociétés intentionnelles collectives Faramir Garro : un essai stimulant d'un collectif invisibilisé, 330 pages
manifeste du Sous-Comité décentralisé des gardes-barrières en alternance
paru le 14 juillet 1902, 120 ans déjà et on continue de voter
du côté des algorithmes
aux âmes citoyens !
livre en Droit d’auteur et crédits Licence Creative Commons : Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International (CC BY-NC-ND 4.0)
un livre essentiel d'un épigénéticien et d'un passeur Bruce Lipton
de JOSÉ RODRIGUES DOS SANTOS
Essais de philosphie, science et spiritualité. La Révolte du Resentant, méditation sur la conscience, plaidoyer pour une triple révolution. L'Hypothèse du Tout : précis de (meta)physique à l...
2 essais stimulants par un invisibilisé, Leafar Izen
דרף : Druip, chêne, né le 5 mars 1847,1c^m Druip est né alors que le fonctionnement séculaire de ce grenier de Bagnères-de-Bigorre était sur la pente déclinante. Bien sûr les faubourgs d...
un lieu et un site ressourçants
Le tour de France des écolieux
Partout en France, des citoyens se regroupent pour habiter ou travailler ensemble. Parfois pour faire les deux. Ils créent ce qu'on appelle des écolieux ou des tiers-lieux, afin de mieux répondr...
https://www.colibris-lemouvement.org/magazine/tour-france-ecolieux
PDF de 32 Mo téléchargeable
Et ton livre d'éternité ? Jean-Claude Grosse + Vita Nova - Les Cahiers de l'Égaré
https://cahiersegare.over-blog.com/2021/07/alors-ton-livre-d-eternite-tu-le-rends-quand.html
l'histoire se joue deux fois au moins, une fois sur le mode tragique, l'autre fois sur le mode comique, bouffon, parodique / exemple : hier Napoléon I°, Louis Bonaparte le petit; aujourd'hui jupitaterre version comique de quel homme de caractère ? en est-il de même de nos vies ? une version tragique et une version bouffonne ? en général, on se complaît dans le tragique et on n'aime guère la prise à la légère de nos malheurs, encore moins le foutage de gueule
L'éternité d'une seconde Bleu Giotto, épuisée en version papier, mise à disposition en PDF : la disparition du fils, la disparition de l'épousée
La Forêt d'Ostrovski mise en scène par Cyril Grosse (1971-2001) et créée en 1999 à la Maison des Comoni au Revest avec L'Insolite Traversée: 10 comédiens sur le plateau. Ce spectacle a tourn...
le tragédien et le comique dans La Forêt d'Ostrovsky, playlist de 9 vidéos; bonheur d'avoir cela en mémoire vive
L'amour de la vie
18 septembre Le Revest 1° salon des artistes et écrivains - Les Cahiers de l'Égaré
quelques-uns des invités : Alain Cadeo, Philippe Chuyen, Julien Daillère, Moni Grego, la collection privée du capitaine, Gilles Cailleau, Guillaume Cantillon 1° salon des écrivains et des arti...
le projet initial
j'illustre ce carnet par une nouvelle particulièrement prenante de Jack London, en situation extrême dans le Grand Nord : l'amour de la vie (le trappeur sur la couverture est trop joyeux d’après moi) les situations extrêmes sont aujourd'hui de sècheresse, de températures très au-dessus des normales saisonnières, de méga-feux, d’inondations, de famines, de pollutions nocives, d’épidémies, de migrations dramatiques, de contrôle social total…
La révolte positive de deux octogénaires
Jean Delorme, ami proche de Marcel Conche, le philosophe centenaire,
octogénaire comme moi, m'a proposé, il y a quelques semaines, d'éditer une collection Les Carnets de la culture de la vie
qui aurait pensé qu'amis et éditeur de Marcel Conche, deux octogénaires, décident de produire des carnets de la culture de la vie;
une révolte positive dans les sillages tracés sur la mer par le philosophe de l'infini de la Nature
Jean m'a envoyé un premier carnet : Le calme, une drogue bienfaisante
puis un deuxième carnet : Une nouvelle classe émergente, la classe des entrepreneurs du sens
me demandant de réagir, voire de contribuer
j'ai pris la mouche, les nerfs à fleur de peau, les poils hérissés, de la sueur aux aisselles, me suis levé du pied gauche et après quatre journées de marche-démarche, je peux livrer le carnet L'amour de la vie, écrit à l'encre sympathique à partir de là où j'en suis aujourd'hui
étant passé d'une approche naturaliste
(accord quasi-total avec les métaphysiques de Marcel Conche)
à une approche spiritualiste expérientielle
(reposant sur un vécu sensoriel, émotionnel, sans mots, sans pensées dans la tête = très difficile)
mes propositions-affirmations sont sans preuves
ce sont mes croyances actuelles (je crois que tout est croyance)
d'où l'importance des effets placebo et nocebo des croyances
d'où l'importance de la méthode Coué, pharmacien génial, précurseur des thérapies brèves
(croire est générateur d'effets)
projet Les Cahiers Culture de la vie - Les Cahiers de l'Égaré
ce ne sera pas un mur, ce sera un four, un chaudron de magma Roberto JUARROZ Aujourd'hui je n'ai rien fait. Mais beaucoup de choses se sont faites en moi. Des oiseaux qui n'existent pas ont trouvé...
https://cahiersegare.over-blog.com/2022/05/projet-les-cahiers-culture-de-la-vie.html
un bel hommage à Marcel Conche par Jean Delorme
“Si toute vie va inévitablement vers sa fin, nous devons durant la nôtre, la colorier avec nos couleurs d’amour et d’espoir” Marc Chagall
carnet N° 1
LE CALME
Une drogue bienfaisante
Éditeur Les cahiers de l‘égaré
Collections les carnets de la culture de la vie Inès Nezzerwe et Jean Delorme
Le calme est une drogue bienfaisante, naturelle et durable. Elle ne coûte rien à la différence d’autres drogues dont la liste s’agrandit au même rythme que nos déséquilibres psychiques* qui suivent une courbe exponentielle comme celle des inventions inutiles. La première chose à faire pour échapper à cette spirale infernale, dans laquelle nous pousse la société, c’est de cultiver le calme. Le calme rallonge ta vie, la colère détruit tes jours et raccourcit ton existence.
Mon maître Marcel Conche me disait, il faut mettre la distance la plus grande entre ce qui vaut et ce qui ne vaut rien. Après de longues années de pratique, je sais que nul ne peut être calme s’il ne respecte pas ce précepte.
* L’Oms signale qu’en 2020 la première cause invalidante dans nos sociétés a été les troubles psychiques, elle souligne qu’en Europe 1 personne sur 4 en souffre.
Table des matières
1 – FAIS ATTENTION A TES PENSEES 4
Confidence 5
Mieux définir le calme 8
La recherche d’un maître 10
2- TES PENSEES CONDITIONNENT TES ACTIONS 13
Penser ou calculer ? 14
Puissance et limite de la parole 16
Paroles de grand-mère 19
3- TES BONNES HABITUDES T’AIDERONT DANS TES ACTIONS. 21
Emploi du temps, ordre et rangement 22
Pour une méditation active 24
Le contrôle de la respiration ! 26
4 -CES ACTIONS FORGERONT TON CARACTERE. 28
Le calme rend notre temps plus doux 29
Remise en cause 31
Le calme dans le champ des possibles 32
5 – ET CE CARACTÈRE DEVINT MON DESTIN 35
Il y a toujours un départ 36
Puis arriva une lettre 37
Confidence
Ce carnet est le récit d’un court instant de la rencontre entre Oumalon, un philosophe atypique qui se présente souvent comme un égaré heureux dans l’aventure humaine, et une jeune étudiante prénommée Nezza venue d’un pays lointain. Doctorante en philosophie, elle était chez lui depuis plus de six mois, et venait de terminer d’écrire sa thèse sur ce philosophe, quand, quelques jours avant son départ elle lui fit cette confidence :
C’était un lundi matin, après les salutations d’usage autour d’un café, Nezza
- Je suis souvent stressée, et tu ne peux pas savoir combien ceci me handicape, peux-tu me donner quelques conseils pour être plus calme en toutes circonstances ?
Oumalon :
Pour commencer, je dirais, c’est bien que tu remarques ton état de stress, beaucoup sont incapables de le constater ; chez eux c’est un état normal, alors ils ne voient pas l’intérêt de changer. Tu as mille fois raison de considérer que ton manque de calme est un handicap. Pour commencer, sache que le calme ne se décrète pas, c’est le fruit d’une vie bien construite, c’est un peu le jardin de Voltaire que l’on doit cultiver et entretenir tous les jours. Si tu te donnes cette peine, tu auras de belles récompenses. Une dispute comme un problème ont toujours une histoire, le calme, tout comme le bonheur eux aussi doivent assez peu au hasard. Car rien ne se crée à partir de rien. Les Hommes* ont toujours eu du mal à identifier les causes réelles de leurs difficultés, qui passent dans un premier temps par un ressenti émotionnel donc subjectif qui exclut pratiquement toute analyse. Pour commencer, la première idée qui me vient à l’esprit c’est le chemin de la beauté. Dostoïevski disait : la beauté sauvera le monde. Ici la beauté est prise dans son sens le plus large qui va de la beauté d’un paysage aux qualités d’une belle personne jusqu’au caractère de ce qui est moralement ou intellectuellement admirable.
Nezza :
Si elle peut sauver le monde, elle aura bien la bonté de m’aider dans ma quête du calme, dit-elle avec un petit sourire au coin des lèvres.
Oumalon non moins malicieusement
Si j’ai choisi de passer par la beauté, c’est que j’ai deviné que ton absence de calme à trop de causes et qu’il serait trop long de les identifier précisément. En te proposant la beauté comme remède, c’est que personnellement je m’en sers régulièrement pour mettre la distance la plus grande entre ce qui vaut et ce qui ne vaut rien.
* Homme lorsque j’écris Homme avec une lettre majuscule veuillez lire les femmes et les hommes en attendant qu’on invente un meilleur mot que les humains que je réserve à la biologie, quant au mot individu pour parler de notre espèce je trouve ce mot un peu trivial. Alors on se servira de cette vieille règle de grammaire où le masculin l’emporte, mais sachez que c’est une victoire à la Pyrrhus, car le féminin finit toujours par l’emporter.
ce que nous faisons de la planète, un chaudron; et nous pensons nous en sortir avec du green washing
carnet N° 2
ÉMERGENTE
Loin des sociologues et autres instituts d’analyses, depuis un certain temps émerge une nouvelle classe sociale, « la classe du sens ».
Les politiques, les intellectuels comme tous ceux qui quelque part pensent avoir un droit* plus ou moins affiché sur le peuple ne savent pas qui sont ces nouveaux résistants qui revendiquent ce sens. Pour une raison très simple, ils ne comprennent pas ce que veut dire le sens en dehors des sens interdits et des sens uniques dans lesquels nous devons filer droit si nous voulons avoir une chance de figurer dans l’arbre généalogique des bonnes figures de notre République.
Une guerre de l’incompréhension est engagée entre nous, les entrepreneurs du sens, (j’explique qui ils sont dans le chapitre suivant) et la République de nos aïeux à qui nous devons beaucoup, car nous savons qu’au bout de tous ces sens uniques, que nous proposent nos dirigeants, cette nouvelle classe sociale sait, depuis assez longtemps, qu’ils finissent pour la plupart dans un cul-de-sac.
Malheureusement avec le temps, notre vieille République, s’apparente plus à une sorte de monstre fabuleux des temps modernes avec toutes ses têtes pensantes qui appartiennent aux castes universitaires, industrialo économiques, politiques, voire religieuses. L’hydre républicaine ne pense plus, elle ne fait que régenter tout ceci à grand coup de sens. Les lois qui sont des sens interdits, puis tous ces sens uniques, qui, tels des cours d’eau viennent alimenter le grand lac des héritages désastreux* qu’ils soient scientifiques ou culturels. Mieux que n’importe quel président, fût-il par ailleurs intelligent, cette nouvelle classe du sens, forte de ses millions de têtes pensantes*, a le devoir de lutter contre l’hydre Républicaine* ce monstre fabuleux de la mythologie moderne qui prétend nous aimer en nous détruisant.
* Si je dis pensent avoir un droit, c’est tout simplement que la notion du devoir ne veut plus rien dire, et que nos éminents académiciens, bientôt, pourront rayer ce mot de leur dictionnaire. La majorité de nos responsables pensent qu’ils sont les plus aptes à diriger, pour eux ceci ne fait aucun doute, une sorte de droit divin. Notre République a basculé.
*Héritage désastreux, je ne ferai pas l’affront à mes lecteurs qui savent, aussi bien que moi, combien en si peu de temps avec tous ceux qui se prennent pour les maîtres du monde nous avons détruit notre maison commune « La Terre ». Si, comme mes amis, nous respectons la partie de cet héritage qui constitue nos plus belles avancées civilisationnelles ; par contre, nous entendons lutter contre cette autre partie représentée par la part négative de cet héritage, mise en place et soutenue par ceux qui se prennent pour les maîtres du monde, et ils le sont, mais d’un monde qui s’écroule.
* Têtes pensantes. Nous avons l’habitude de dire, et ceci à juste titre, qu’il y en a plus dans 100 têtes que dans une, alors des millions ! qu’en pensez-vous Monsieur Macron ?
* L’Hydre Républicaine, je sais que la démocratie est le moins mauvais des systèmes, et je salue tout ce que nous lui devons. Je sais aussi qu’une majorité d’États de par le monde mènent une politique plus dévastatrice pour notre planète et l’humanité. Mais, si nous ne dénonçons pas ces erreurs qui vont de toutes ces oppressions administratives que l’on paie avec trop d’impôts au cercle infernal qui consiste à déclarer des guerres que nous aurions pu éviter. Seule, cette classe du sens, la cheffe de file de la société civile peut instaurer une République réellement fraternelle qui pourra servir de modèle pour ceux qui veulent lutter contre toutes ces oppressions qui ne sont ni notre destin ni une fatalité.
Alors ensemble, ouvrons une voie nouvelle qui ne manquera pas de nous éclairer au fur et à mesure que sortiront tels ou tels carnets qui auront tous vocation à nous accompagner et à prouver qu’une autre façon de vivre est possible, plus fraternelle, plus heureuse, protectrice de la nature et de l’humanité.
carnet N° 3
ce carnet renvoie en moins allumé, illuminé à Et ton livre d’éternité ?
666 pages écrites en « état » de flow
livre paru le 14 février 2022
L'amour de la vie
1 – l'amour de la vie est notre éventuelle réponse individuelle à l'Amour inconditionnel de la Vie pour tout ce qu'elle crée selon ses deux pharmacons :
Tu es aimé, à égalité avec tout ce que je crée, de la bactérie à la galaxie.
Tu es mon bien-aimé, dans ta singularité, dans ton unicité.
En te réjouissant, tu me réjouis.
Lire, relire le chapitre 5 de l'évangile selon Matthieu; tout est dit et fort, propositions inouïes, inaudibles
https://www.aelf.org/bible/Mt/5
2 – la Vie crée ; elle est puissance créatrice ; elle crée par et avec amour inconditionnel ; source éternelle, sans forme, énergie infinie, elle donne forme et vie temporaire à tout ce qu'elle crée ; l'amour inconditionnel est une puissance génitrice, pas un sentiment
3 – l'amour de la vie ne juge pas, ne sépare pas, ne classe pas, ne hiérachise pas.
Aimer la vie, c'est aimer tout ce qui existe, c'est respecter tout ce qui existe.
À commencer par soi. S'aimer, se mettre au centre, être auto-centré
pas au sens narcissique de l'ego gonflant son nombril, ses muscles, ses compétences, sa fortune
au sens de je suis au centre, je suis le centre de ma vie, j'en suis le co-responsable, le co-créateur, le co-développeur.
C'est en étant auto-centré, co-créateur de ma vie, que je deviens un être rayonnant, aimant ce qui m'entoure, nature, sociétés, cultures, Histoire, histoires et légendes, vrais mensonges et fausses vérités, gens, animaux, végétaux, minéraux, étoiles, bactéries et virus, vivants et morts, curieux du proche comme du lointain, allant facilement au contact, accueillant ce qui s'offre dans sa diversité, sa variété. La peur a disparu.
Proposition d'Hélène Tysman sur une page de Thierry Zalic :
En langue des oiseaux : j'ai peur => j'épure
GAME OVER
« Et si je faisais comme si « je » était mort ?
Juste un jeu… parce qu’on ne sait pas encore faire « pour de vrai ».
Alors on ferait comme si…
Comme si tout était déjà fini, conclu, accompli, réalisé.
Comme lorsqu’on assiste aux funérailles de quelqu’un et que l’on voit la fin de cette histoire. La fin de l’histoire de cet individu.
Mais que réalise-t-on vraiment de cet incompréhensible ?
Cela me fait penser au train qui passe. Au train qui passe devant les vaches.
La vache regarde le train qui passe une seconde dans sa vie de vache. Il ne fait que passer.
De même, cette vache n’est qu’une apparition dans la vie du train.
Ainsi est le personnage.
Une apparition.
Si l’esprit décide que tout est déjà terminé, que se passe-t-il ?
Ne serait-ce pas cela que l’on nomme l’abandon, au sens mystique ?
Pas celui d’une résignation mal placée.
Au contraire, celui qui permet le véritable commencement de toute chose.
En un mot : liberté.
Le personnage est mort. Vive le personnage !
Comment vous comporteriez-vous si vous aviez appris que vous étiez mort et assisté à vos propres funérailles pour ensuite avoir un boulevard devant vous ?
A quoi ressemblerait ce chemin quand tout conditionnement est mort ?
Lâchées les attentes, lâchés le début et la fin, lâchés l’histoire, les doutes et les croyances…
Imaginez.
Que verriez-vous du monde ?
De vous ?
Des nuages dans le ciel ?
De vos pas qui vous mènent ici ou là par les odeurs et les sons ?
Si « je » n’existe plus… tout prend la forme de la vastitude. L’infini.
Les frontières n’existent plus.
Une goute de pluie devient un océan, un grain de sable le désert entier.
Je pense à @alejandro.jodorowsky à l’instant et me dit :
voilà le rituel magique que nous pourrions faire, à peine nés.
Mourir à soi ! La folle sagesse.
Sans souffrance nécessairement.
Juste un râle.
Juste un souffle.
Le dépôt d’une illusion dans une boîte.
Rendre la finitude à la finitude.
Puis gonfler à bloc les poumons déchargés de ce bagage inutile.
Alors commence la Vérité !
Ni le train ni la vache.
Seul existe l’instant.
Selon cette manière de voir, arrive ce qui arrive, arrivera ce qui arrivera : je suis l'attracteur de ce qui m'arrive ; cela est vrai individuellement, sans doute collectivement.
Dans cette optique, je ne suis jamais victime, j'accueille ce qui arrive, bonheurs, malheurs, comme moments, épreuves pour, si je le décide, le désire, me nettoyer, me guérir,
par exemple d'une blessure d'enfant, enfouie au tréfonds, devenue programme me faisant répéter des relations amoureuses sans retour, moi, le petit enfant rejeté au moment de l'arrivée du cadet
ou pour une évolution plus consciente, une élévation de conscience,
par exemple en expliquant la martingale d'un nouveau CNR faisant exploser le plafond de verre créé par Miterrand, pour voter RN au 2° tour de la présidentielle
ce qui a eu pour effet d'éloigner de moi, tout un tas d'"amis" du monde de la culture
mais dont les résultats aux législatives sont clairs :
pas une voix au RN fait monter le RN depuis 20 ans
et les GJ entre autres ont par leur vote de 2° tour donné 89 députés RN contre 25 à 40 d'après les sondeurs, empêchant un 2° mandat à majorité absolue de Macron.
AELF - Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu - chapitre 5
01 Voyant les foules, Jésus gravit la montagne. Il s'assit, et ses disciples s'approchèrent de lui. 02 Alors, ouvrant la bouche, il les enseignait. Il disait : 03 " Heureux les pauvres de cœur, car
Législatives: pourquoi les scores du RN ont-ils été sous-évalués par les sondages?
La parti d'extrême droite a obtenu le double d'élus par rapport à ce que les enquêtes lui prédisaient ces dernières semaines. Un score historique. Ce dimanche soir, et contre toute attente, l...
4 – s'aimer, se mettre au centre, c'est cultiver la fluidité, ne pas se figer dans une identité, reconnaître les variations d'humeur, les influences multiples, multiformes, repérer les coïncidences, provoquer les synchronicités, aller vers, au risque, au plaisir de se perdre ; aller vers, c'est s'ouvrir à la différence, à l'altérité, c'est en être modifié, bonifié, même quand ça rate, qu'on croit que c'est raté ; rater pour mieux rater propose Beckett
5 – aimer la vie, c'est l'aimer dans l'immédiateté des ressentis. Corps, esprit, âme, cœur, ventre, pieds, mains sont les organes de nos ressentis, incroyablement riches, subtils et qui n'attendent que notre écoute.
Être à l'écoute du corps, du pied gauche au réveil, du pied droit au coucher, être à l'écoute du ventre, de l'alchimie fumante et pétaradante qui y est à l'oeuvre, être à l'écoute du cœur au sens pascalien et pour son magnétisme aux 40000 neurones.
Enfants, nous avons été des praticiens sans connaissances de ces écoutes des ressentis. Puis est venu le temps des formatages, des programmes inconscients distillés par les parents puis des programmes scolaires à attraper des scolioses pour devenir aveugle, sourd et muet.
On est passé à la médiation par mots et concepts, à la déréalisation du réel.
Est fustigée la dictature de l'émotion par les réseaux sociaux.
Les fustigeurs ? Hommes des mots, de la rationalité, des raisons, devenus souvent insensibles, voire cyniques.
Que la multitude use des réseaux sociaux pour exprimer ses émotions, ses ressentis, primaires disent les fustigeurs, me semble un laboratoire pour un grand nettoyage émotionnel qui donnera ce qu'il donnera.
Je ne partage donc plus la négativité des jugements portés sur le narcissime à l'oeuvre dans les selfis, exprimé par les like sur les posts, même si personnellement, je limite ces usages.
Retrouver l'immédiateté des ressentis demande attention, intention et intuition.
Satisfaire mes 7 corps :
« Mon corps Physique me réclame du confort, de la douceur, de la tendresse, de la sensualité, de la sécurité, une alimentation moindre, plus saine et de l'exercice mesuré. Il aime que je sois attentif à son rythme biologique et à ses messages. Il aime quand je GOÛTE la vie, avec l'acuité de mes 5 sens.
Mon Corps Mental désire toujours plus de simplicité, d'autonomie, d'évidence, de pouvoir personnel et d'amplitude d'action. Je lui offre de la reconnaissance intérieure. Il sait ce qu'il veut : de la fluidité et rien d'autre.
Mon Corps Emotionnel me demande de la musique, de la lecture, que je lui propose des histoires enchantées, des contes, que je joue et que je crée en permanence avec ma vie.
Mon Corps Christique me réclame de l'Amour et désir l'offrir aux autres en retour. Il aime servir et partager sans rien attendre en retour, parce qu'il sait que donner est recevoir. Il apprécie particulièrement quand j'offre mes clefs de compréhension, quand je fais des trocs, quand la notion d'argent n'existe plus.
Mon Corps Ethérique cherche un dialogue énergétique permanent et harmonieux avec toutes les consciences et avec tous les règnes ... il adore "guérir", apaiser, ressentir le subtil vibratoire.
Mon Corps Astral se nourrit du discernement, de l'inspiration, de l'imagination, de visions et de la hauteur de vue sur mon expérience de vie, ou sur celle des personnes qui me sollicitent. Tel un voyageur de l'invisible, il est constamment sur le qui-vive, toujours prêt à aller chercher l'information au-delà du temps et de l'espace.
Mon Corps Causal me réclame de l' Art, du Sacré, de l'humour, du rêve, de la magie, la beauté mathématique invisible de la nature, des architectures et des lois de l' Univers. La règle est qu'il n'y en a plus. Ma pure liberté d'être est son délice.
Peu à peu, mes 7 corps sont passés aux commandes de ma vie. Je ne contrôle plus rien.
Il est définitivement terminé le temps de la demi-mesure ou de la négociation envers moi-même.
En retour, selon mes actes, mon attitude ou mes pensées, je reçois une claque ou une caresse.
J'apprends.
Je suis attentif à leurs moindres DESIRS.
Mon corps est mon maître intérieur.
Mon coeur vibre avec l'univers.
Je sais qu'un désir, une intention, une envie est toujours un APPÂT envoyé par l' UNIVERS.
UNE LECON se trouve dans le CHEMIN qui mène au DESIR. »
by Jacky Le Faucheur relayé par Nathalie Froment sur une page de Thierry Zalic
cahier des futurs désirés, un travail d'intelligence collective pour et avec Corsavy / la beauté à Collioure, racines et rocher, le peuple y est
6 – La gratitude permet de dire merci à ce qu'on vient de vivre, de prendre conscience de ce vécu : rien ne nous est dû, tout nous est donné, l'abondance est en nous, autour de nous, dans un regard, un sourire, une poignée de mains, une caresse.
L'abondance s'offre sans demande de résultats, sans attente de résultats, sans prières pour obtenir.
L'abondance dont je parle se moque de la sècheresse. La beauté est partout présente à qui veut la recevoir. L'amour est à l'oeuvre dans toute germination, toute éclosion, dans tout chant d'oiseau, tout croassement de noir corbeau, dans tout vol de papillon, dans toute poussée de sève, dans toute montée de désir où le fantasme joue sa partition en lien avec l'impossible coïncidence-fusion avec l'autre, jamais aimé tel qu'il est puisque mystère et opacité.
7 – la beauté (et la beauté de la laideur, du monstrueux) offerte par la nature, la beauté créée par l'homme, la beauté donc est aussi une puissance ; elle a des effets ; il suffit de voir un coucher de soleil sur l'Atlantique, d'entendre les applaudissements au moment de la disparition du disque. En Méditerranée, on n'applaudit pas, il y a dans la Méditerranée des milliiers de migrants noyés.
8 – aimer la vie, c'est la vivre comme miracle pour notre irruption dans le monde, comme mystère pour notre sortie du monde.
Aucun savoir, aucune théorie de quelque science que ce soit ne rendront compte de ce miracle de la naissance, de ce mystère de la mort. On peut donc allègrement s'émanciper de l’influence des chercheurs, des experts.
Tout au plus, les connaissances scientifiques confirmeront l'évidence qu'à n'importe quel moment du chemin de connaissance, on ne sait rien selon le paradoxe que ce que l'on sait augmente le champ de ce que l'on ne sait pas.
Il n'y a pas de savoir ultime.
Éventuellement, les connaissances scientifiques consolideront notre curiosité et notre émerveillement.
9 – aimer la vie avec gratitude, c'est prendre conscience que ce qui nous entoure est miroirs, que dans ces miroirs c'est toujours une partie de moi que je projette, que je perçois.
La tendance dominante est de prendre ces reflets pour des réalités, autrement dit ce que je n'aime pas ou que j'aime chez l'autre est objectivé et je ne perçois pas que c'est une partie de moi que je n'aime pas ou que j'aime.
Si on a conscience que c'est notre regard, les mots qu'on emploie qui créent ce que l'on croit réel, extérieur, alors l'autre n'est jamais un ennemi, on n'a aucun ressentiment à son égard, on ne le jalouse pas, on ne lui veut aucun mal, aucun bien non plus.
J'ai mis longtemps à admettre que je n'ai pas à sauver l'autre, que je ne dois rien lui proposer quand il m'expose ses problèmes. Seulement l'écouter avec bienveillance, compassion. Vouloir aider, sauver, c'est en croyant donner, en donnant, demander un retour, généralement d'amour.
Cela vaut me semble-t-il pour ce que l'on cherche à entreprendre pour résoudre les maux de la société, pour soigner les plaies de la planète.
20 – le féminin ayant été maltraité pendant des siècles (l'inquisition a brûlé des millions de soricères), il faut le résusciter, le remettre debout. Voici quelques indications tirées de Emmanuel Tala formation : « Le féminin sacré est tout ce qui est liée à l'intuition, la contemplation, l'empathie, la solitude, la douceur, l'introspection et l'intuition.
15 – Aller et venir / Laisser le poids dans le fauteuil
Laisse le poids dans le fauteuil
S’il te plaît
s’il te plaît
s’il te plaît
là,
enfonce-toi,
laisse tes épaules emplir le dossier du fauteuil, emplir les coussins.
Laisse tes fesses pénétrer le tissu.
Laisse tes bras épouser le bras de ton siège… s’il a des bras…
Tu as pris ta respiration comme on prend un enfant contre soi, puis tu as repoussé cette respiration comme tu l’aurais repoussée sur une balançoire,
et maintenant elle revient… puis repart… et revient…
Par ses deux temps, aller, et venir, s’emplir, puis se vider… elle vient, et elle va…
Tu t’enfonces, ton poids s’enfonce. Ce qui va de l’autre côté y va, et revient… Au moment où le souffle te quitte, éprouve entièrement qu’il te quitte.
Et quand il revient, éprouve entièrement qu’il revient.
Tu es ni triste ni soulagé, tu es dans le va-et-vient, tu es soulagé sans même te le dire, tu t’es retrouvé au contact de toi-même par le va-et-vient.
Un nouveau contact.
Et ça va, et ça vient, en rythme des marées, et ça nettoie ce qui avait besoin d’être nettoyé.
Là…
tu retrouves le contact, autant quand ça va, que quand ça vient.
Là… tu es là.
Les déchets partent avec la marée, et tu retrouves le contact.
Le poids s’évacue par tes fesses,
il s’évacue par tes pieds, il s’évacue par tes oreilles.
Tu ne fais rien. Une neige chaude tombe sur toi, une neige de chaleur, ou une brume, une brume claire, à moins qu’une fée t’enveloppe, te lange.
C’est bizarre.
Les images se succèdent, différentes, toujours soyeuses.
Tu entres dans l’œuf en même temps que tu en sors.
Tu vas-et-viens en entrant et sortant de l’œuf, sans même entrer ni sortir. Tu es dans la frontière du va-et-vient, dans l’oxymore des grammairiens qui t’introduit à la suspension active et dynamique.
Tu es dans le rythme immobile de la marée vivante, dans son souffle va-et-venant qui te recouvre de l’intérieur comme un linge doux, qui te caresse les lèvres, un éternel instant.
Thierry Zalic Extrait de Hypnose quantique 3 : La Joie
des images, des photos, des montages sont souvent des déclencheurs d'envies, de désirs, de rêves, d'énergies, de vibrations ; les mots et concepts n'ont pas ces pouvoirs
21 – un billet d'Alain Cadéo : Légèreté
Si il y a une chose que nous avons bien oublié, c’est de se laisser porter, par les vents, les idées, un tourbillon d’instants vivants. Nous avons tant voulu tout contrôler et tout nous a échappé. C’est bien fait ! Un crétin prévoyant ne vaudra jamais un idiot insouciant. Alors évidemment, vous me direz: « Oui, l’insouciance c’est bien joli, mais il faut tout de même assurer ses arrières ! » Quelle vilaine expression ! Car à trop protéger son cul, de plomb, d’or ou de barbelés, on finit par couler, s’enliser, bardé de certitudes. Non, rien ne vaut d’être léger comme un sentier de plumes, sans calcul ni arrière pensée, car si la joie existe c’est devant, avec l’œil rond de l’innocent.
« si les anges volent, c'est parce qu'ils se prennent eux-mêmes à la légère »
G.K. Chesterton
Covid : comment l'irrationalité s'est emparée de nos sociétés
Face au covid, il existe un dilemme fondamental entre liberté et santé, entre la sévérité des restrictions et le nombre de vies sauvées. Le rôle des pouvoirs publics est de trouver le bon co...
Texte de Samuel Fitoussi sur les biais cognitifs appliqués à la gestion de la covid ou comment les dirigeants dirigent une société paranoïaque sous hypnose collective, eux-mêmes, hypnotisés
Imbécilisation de l'espèce, le passage à l'Idiocène | FranceSoir
CHRONIQUE - Entre toutes les menaces existentielles, il en est une absente de tous les agendas. Et pourtant elle détermine le futur de notre espèce. Il s'agit du déclin global du coefficient ...
https://www.francesoir.fr/societe-sante/imbecilisation-de-l-espece-le-passage-l-idiocene
la crétinisation de masse est en marche, en haut, en bas, au milieu, aux extrêmes
" Courir derrière des besoins illimités est une impasse écologique et existentielle "
Cofondateur du Mouvement français pour un revenu de base, Solenne Vaulot Morel soulève la question des liens entre les formes contemporaines du travail, orienté vers la production sans limites, ...
▷ Picasso : la recette du bonheur - Créateur ✵ Paix intérieure
ll➤ Découvrez la vie et le parcours de Picasso ☆ Artiste insolite et audacieux, entre deux peintures, il nous partage sa RECETTE du BONHEUR.
https://createur-recherche-paix-interieure.com/recette-du-bonheur-picasso/
peut-être écrite par Picasso, une belle recette du bonheur pouvant servir au groupe Construisons notre bonheur, basé à Solliès dans le Var
l'amour de la vie, offert en pdf, 24 pages, 25 articles, oeuvre en partie plurielle; les emprunts sont indiqués
La vie ? processus ? mystère ?
# balance ton pygmalion Judith Godrèche
entrons dans le vif d'une polémique en lien sans doute avec un basculement lent, inexorable, nécessaire de modes, de mondes et de comportements tant individuels que collectifs ce qu'on appelle un...
https://les4saisons.over-blog.com/2024/02/balance-ton-pygmalion-judith-godreche.html
le jour d'après/nature et culture/JCG - Blog de Jean-Claude Grosse
Claude Lévi-Strauss, Françoise Héritier, Rousseau, Marshall Sahlins, Pierre Clastres, Sébastien Bohler, Marcel Conche, David Bohm déjà des contributions de poids pour un monde plus léger dè...
https://les4saisons.over-blog.com/2020/04/le-jour-d-apres/nature-et-culture/jcg.html
les 9 mois du paradis foetal : processus descriptible ? processus miraculeux ? sait-on ce qu'on interrompt dans une interruption volontaire de grossesse ? sait-on ce qu'est le ciel vécu par le foetus nautilus dans les profondeurs amniotiques ?
De la coquille au placenta, un coup de pouce viral de génie
Au cours du développement, chez les mammifères, le placenta est le premier organe à se former à partir des cellules du foetus. Il permet un ancrage du fœtus dans l'uterus maternel et des écha...
https://www.museum.toulouse.fr/-/de-la-coquille-au-placenta-un-coup-de-pouce-viral-de-genie
découverte fabuleuse, hasard, dessein ? qui peut trancher ?
Théâtralalère. Catherine Verlaguet. Mercredi 28 janvier 2015 dans le Club de la médiathèque Hermeland de Saint-Herblain. En partenariat avec le Théâtre Athénor.
sur Les Vilains Petits, et pour faire connaissance avec Catherine Verlaguet
J'ai vu « Le Processus » de Catherine Verlaguet, lauréate du Prix de la Pièce de théâtre contemporain pour le Jeune Public 2022, sélection 3ème/2nd, au Telegraphe ce mercredi 6 avril à 19h30 en partenariat avec le Planning Familial Varois.
— C’est ton corps, dit-il (Fabien, son petit ami). Je te suivrai quelle que soit ta décision.
Claire est au lycée. Elle tombe amoureuse et enceinte de Fabien, qui est aussi amoureux d’elle mais pas vraiment prêt à affronter ce qui leur arrive. Claire entame alors un processus d’avortement…
« C’est ce processus que je vous propose de suivre sans manichéisme : le positionnement des proches, l’efficacité des médecins, les doutes et les certitudes qui se mélangent, le tout entrecoupé de flash-back sur l’histoire d’amour, la naissance du désir et ce premier émoi entre Claire et Fabien.
« Je suis pour l’avortement. Je suis pour que les femmes disposent de leur corps. Je suis pour le fait que la décision d’avorter leur appartienne.
Je pense aussi qu’il est des cicatrices que l’on ne regrette pas, mais que l’on n’oublie pas pour autant." écrit C.V. comme Claire Valège, C.V., comme C.V., Curriculum Vitae.
Ce spectacle se vit en immersion sonore, casque sur la tête, sauf à la fin, 1° cachet abortif absorbé.
C'est très bien joué par Juliette Allain qui a, à son actif, au moins 80 représentations.
Dispositif simple, une table, une chaise.
Des techniques d'acteur également simples mais efficces pour les changements de personnages (il s'agit d'un solo d'actrice jouant tous les personnages).
Metteur en scène Johanny Bert, Théâtre de Romette (Auvergne).
Le débat avec le public et le planning familial, avec lecture de textes datant du manifeste des 343 (1971), du manifeste des 331 (1973) et de la loi Simone Veil (17 janvier 1975) a été centré sur les motivations de l'autrice-auteure, sur le personnage de Claire et son choix (c'est mon corps, c'est ma vie), sur la qualité de l'interprétation et sur le dispositif avec casque permettant d'être en direct et de façon intime avec Claire.
L'auteure-autrice a signalé l'importance pour elle d'éviter les clichés, de renverser la relation habituelle mettant l'intime sous la coupe du politique (on se sent et on se met sous le regard et le pouvoir de l'Autre, la pharmacienne, la mère, le médecin, le petit ami, les copines...), elle cherchant plutôt à montrer l'impact possible de l'intime sur le politique (je tiens à décider par moi-même, même si j'ai des doutes, des hésitations, des peurs, je tiens à les gérer moi-même ; les autres, l'Autre, les dispositifs légaux d'aide à l'avortement se mettant au service de mon choix).
Ce débat m'a fait remonter aux années 1974-1980 (retour à Toulon) parce qu'Annie Grosse-Bories a été longtemps secrétaire bénévole au Planning familial 83, avant de devenir assistante sociale, éducatrice spécialisée, puis psychologue clinicienne au CMPP de La Seyne, formatrice à l'école d'assistantes sociales de la Croix-Rouge et enfin psychanalyste (je cite ce parcours parce que révélant sa force d'engagement). C'était rue Peiresc sous la houlette de Jeanine Braendlin à l'époque.
C'est dire si j'ai suivi les luttes du planning familial. Et bien sûr, j'ai soutenu les interventions d'éducation sexuelle du Planning familial au Lycée Rouvière, avec humour déstabilisateur parfois quand par exemple j'ai fait croire que le sida, très destructeur, était renforcé par une autre maladie, le stob, attrapé quand on fait l'amour sans amour.
Dois-je dire que je perçois aujourd'hui le poids terrible de l'initiation sexuelle sur les jeunes, et ce de plus en plus jeune, dès 7 ans, garçons mais aussi filles (on se provoque, alors tu t'es branlée cette nuit...), parce que l'industrie pornographique (particulièrement florissante, entre les mains de mafias) est à l'oeuvre au travers des réseaux sociaux, parce que les réseaux pédophiles, pédo-criminels sont particulièrement puissants et opaques, parce que le tourisme sexuel et la prostitution sont pratiques courantes, ouvertes ou cachées, parce que tellement de possibilités sont proposées, y compris de changements de sexe (homo, lesbienne, drag-queen, bi, trans, woke, cancel-culture), parce que tout semble devenir possible (PMA, GPA grâce aux ventres ukrainiennes, clones, chimères...). Avec l'homme augmenté, l'intelligence artificielle, on va être pucé, prothésé, bionisé, remisé à l'éternité.
La vie comme la mort sont devenues de vastes champs d'expérimentations, de manipulations (suicide assisté, éternité par cryogénisation... ; film Soleil vert)
En écoutant ce qui se disait, j'ai soudain pris conscience que cette soirée était sous le signe d'une idéologie scientiste, d'un matérialisme dogmatique, d'un athéisme réducteur.
Pris de je ne sais quelle émotion devant l'ampleur de ce que je ressens comme un désastre, j'ai failli ne pas intervenir.
Je l'ai fait tout de même en tentant de socratiser le débat : qu'est-ce qui permet à Claire de dire avec cette certitude, cette assurance qu'à un jour près le cœur du foetus ne bat pas, donc pas de vie, donc pouvant se dédouaner, je ne tue pas.
L'affirmation c'est mon corps et j'en dispose comme je veux, aujourd'hui, me paraît d'une démesure, d'un orgueil décalés par rapport à ce qui m'apparaît comme mystère et miracle.
Ton corps est mystère parce qu'il est une incarnation de la Vie qui te le reprendra puisque naître c'est être voué à la mort, elle-même mystère.
Bienheureux ceux qui savent ce qu'est la mort, néantisation par exemple.
Ta liberté sera le suicide ou l'euthanasie.
Ton corps à naître, ta naissance est miracle même avec le soutien du corps médical, d'une science médicale devenue domination sanitaire d'experts sur les patients (voir avec la Covid).
Il y a un processus en cours bien plus mystérieux que le simple récit qu'en fait un cours de SVT, une rencontre entre spermatozoïde et ovule, division cellulaire, spécialisation cellulaire... Aujourd'hui, on sait que le fameux ADN, (1%), la soi-disant identité infalsifiable, génétiquement immuable (avec maladies génétiques prévisibles) de chacun est un dogme scientiste battu en brèche par les découvertes de l'épigénétique et par les travaux sur les 99% d'ADN dits poubelle, méprisés par les chercheurs américains et étudiés avec succès par les chercheurs russes.
Pour complexifier le tableau, je rajouterai que nous sommes mémoires, que ce sont toutes les mémoires de ce qu'on appelle évolution qui nous constituent, par exemple, l'extraordinaire parcours de l'atome de fer depuis l'explosion d'une super-novae jusqu'à ce qui caractérise notre sang, l'hémoglobine, en passant, oui, oui par le magma terrestre (une molécule d'hémoglobine qui se trouve à l'intérieur d'un globule rouge, ce sont 10000 atomes dont 4 de fer pour capter 4 atomes d'oxygène, transporté par circulation sanguine à chaque cellule du corps).
ou autre fantaisie, les 50000 milliards de bactéries, vieilles de 3,5 à 4,5 milliards d'années et qui colonisent notre ventre, le 2° cerveau, et sans lesquelles il n'y aurait aucune transformation de ce que nous mangeons.
Donc, il y a de quoi même avec la science s'émerveiller et se dire, on ne sait rien car savoir c'est savoir que ce qui reste à trouver est de plus en plus difficile à percer.
Allant ailleurs vers des traditions spirituelles fort anciennes et quasi-universelles (présentes dans toutes les aires et sociétés), ne peut-on supposer, poser qu'une âme vient s'incarner dans un corps, le temps d'une vie, d'une réincarnation, d'une résurrection et que la mort c'est rendre l'âme, l'âme hors pour une nouvelle réincarnation.
Prolongeant cette intervention, je pense qu'il y a deux approches que je ne souhaite pas opposer, n'invitant personne à faire un choix plutôt qu'un autre
- une approche scientiste qui se sert de la science pour séparer : ça c'est la vie, ça c'est la mort; ça c'est vivant, ça non; distinguer le plaisir et la procréation, ça c'est le propre de l'homme, ce n'est pas le propre des animaux qui rutent par nécessité de reproduction (moins le propre de la femme, dans une société patriarcale mais aujourd'hui elles revendiquent et pratiquent de plus en plus le droit de jouir sans entraves, de vivre leur plaisir clitoridien en solitaire ou pas avec godes ou pas), baiser ou faire l'amour pour le plaisir et par plaisir à 99,9999 % pour deux enfants dans une vie (on peut en devenir addict sans doute), abstinence, beurk, sublimation, késako, satisfaction immédiate, oui, oui, ça urge (d'où viols, forçages de toutes sortes, chantages, méprises sur le consentement non-consenti-consenti-consentant, la fameuse zone grise) ; on le devine : l'éducation sexuelle pour gérer toute cette complexité seulement physique, épidermique (qui ne prend pas en compte, émois, émotions, sentiments, désirs, fantasmes, résistances, réticences, rythmes...) n'est pas une éducation sentimentale, encore moins une éducation à l'amour.
- une approche spirituelle où je considère ma vie comme un cadeau, un don, gratuit fait par la Vie (le contraire du je n'ai pas demandé à naître), cadeau fait par la Vie, sans jugement, par amour inconditionnel, m'aimant aussi bien salaud que saint, héros que bourreau, avorteuse de « mon » fœtus que jeune mère accueillante du fœtus dont une légende raconte que quand un bébé vient au monde, il connaît les mystères de la création. Mais juste avant sa naissance, un ange pose le doigt sur sa bouche : « chut ! » et l’enfant oublie tout, il vient ainsi au monde innocent…
C’est pourquoi nous avons tous un petit creux au-dessus de la lèvre supérieure, signe de L’Empreinte de l’ange.
« Avant sa naissance, dit le Talmud, l'homme est un pur esprit et possède encore le savoir ultime de ses vies antérieures. C'est alors qu'un ange apparaît et lui enjoint de tenir ce savoir secret. L'ange pose son doigt sur la lèvre de l'enfant et à cet instant précis, le bébé oublie tout pour entrer dans la vie. Du geste de l'ange, il reste une trace: le petit creux qui dessine un fossé entre notre lèvre supérieure et la base de notre nez... Alors seulement, il peut pousser son premier cri. »
La tradition dit, en effet, qu'avant la naissance, l'âme "descendue" dans l'embryon connait "toute la Torah", qu'elle voit la vie qu'elle va mener lors de l'incarnation, les choix qu'elle devra faire et leurs conséquences....
Lors de la naissance, l'ange, en effet, lui pose le doigt sur la bouche afin qu'il oublie ce qu'il sait et ait le plaisir de le redécouvrir, de faire ses choix librement et la trace de ce doigt angélique est le sillon naso labial.
Cette tradition est parfaitement bien exploitée dans "Les bienveillantes" de Jonathan Little lorsque le "héros" rencontre ce vieux juif à qui il manque justement ce sillon naso labial, qui se "souvient" donc de tout y compris du moment de sa mort, et dont la rencontre donne lieu à un dialogue entre la "pensée occidentale" et la tradition juive.
Dit autrement et ça se dit aujourd'hui, ce ne sont pas les parents qui font les enfants mais les enfants (leur âme) qui choisissent leurs parents.
Avec le temps, à 80 ans passés, je suis passé d'une approche à l'autre.
Car la vie nous fait vivre, revivre des expériences. Par exemple Annie qui, entrée à l'hôpital en octobre 2010, revient sur la naissance de Sylvain-Katia et qui me dit un morceau de Sylvain se balade quelque part.
Elle croyait attendre un garçon, arriva une fille. Pas d'échographie à l'époque, en 1968. Et en 2022, je découvre que peut-être, elle attendait des jumeaux homo ou hétérozygotes et qu'un n'est pas apparu.
Voici de récentes découvertes sur ce qui se passe, le microchimérisme foetal-maternel
Pendant la grossesse, les cellules du bébé migrent dans la circulation sanguine de la mère et retournent ensuite dans le bébé, c'est ce qu'on appelle le « microchimérisme fœtal-maternel ».
Pendant 41 semaines, les cellules circulent et fusionnent et après la naissance du bébé, beaucoup de ces cellules restent dans le corps de la mère, laissant une empreinte permanente dans les tissus, les os, le cerveau et la peau de la mère, et y restent souvent pendant des décennies.
Chaque enfant laissera une empreinte similaire.
Des études ont également montré des cellules d'un fœtus dans le cerveau d'une mère 18 ans après son accouchement.
Des recherches ont montré que si le cœur d'une mère est blessé, les cellules fœtales se précipitent vers le site de la blessure et se transforment en différents types de cellules spécialisées dans la réparation du cœur.
Le bébé aide à réparer la mère, tandis que la mère construit le bébé.
C'est souvent pourquoi certaines maladies disparaissent pendant la grossesse.
C'est incroyable de voir comment le corps de la mère protège le bébé à tout prix, et comment le bébé protège et reconstruit sa mère - afin qu’il puisse se développer en toute sécurité et survivre.
Si vous êtes une maman, vous savez que vous pouvez ressentir intuitivement votre enfant même quand il n'est pas là ...
Eh bien, maintenant il y a une preuve scientifique que les mamans portent leurs enfants pendant des années et des années, même après qu'elles les aient mis au monde.
Pour conclure, à partir de là où j'en suis, je crois que tout est croyance, qu'il n'y a de preuve de rien, des arguments peut-être, que donc ce sont les mots que l'on emploie qui crée ce que l'on prend pour la réalité. Change de mots et tu changes la réalité. Change de mots et tes maux changent.
Dans cet état d'esprit, je trouve particulièrement beau, le récit d'Alain Cadéo, Le ciel au ventre, qui date d'avril 1993 et qui est le dialogue d'un père avec le foetus nautilus attendu par sa femme, foetus qui n'a rien d'inerte, de passif, riche déjà de toutes les convulsions galactiques, de toutes les incandescenses.
C'est aussi ce que j'ai tenté avec le texte Trois femmes (Le corps qui parle)
À Le Revest, le 8 avril 2022
Microchimérisme fœtal : un bien ou un mal pour le fœtus et sa mère ?
Durant la grossesse, des cellules fœtales migrent chez la mère. Ces cellules peuvent persister plusieurs décennies dans des niches maternelles. Ce microchimérisme fœtal a quelques effets néga...
https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1297958911000476
Quel rôle jouent les cellules foetales sur le corps de la mère ?
Grâce au placenta, mère et enfant communiquent en continu pendant la grossesse. Et il peut arriver que le fœtus transmette à sa mère certaines de ses cellules, via le sang. Quelles conséquenc...
Trois Femmes/J.C. Grosse - Les Cahiers de l'Égaré
Bonbon de et avec Katia Ponomareva Je mets en ligne ce texte commandé par la compagnie de Cyril Grosse (1971-2001) et qui aurait dû être mis en scène par lui les 19 et 20 octobre 2001. Le 19 ...
en attendant deux spectacles de Katia Ponomareva En attendant, je pleure Et puis après, j'ai souri
Le fabuleux pouvoir de vos gènes/Deepak Chopra - Blog de Jean-Claude Grosse
deux livres stimulants, accessibles, sans concessions Le fabuleux pouvoir de vos gènes Deepak Chopra, 2016 Livre de 384 pages, le fabuleux pouvoir de vos gènes demande de l'attention et de la ...
https://les4saisons.over-blog.com/2017/01/le-fabuleux-pouvoir-de-vos-genes/deepak-chopra.html
deux livres qui changent vraiment la manière de voir et de vivre
le pouvoir de l'univers est en vous/Deepak Chopra - Blog de Jean-Claude Grosse
Le pouvoir de l'univers est en vous Deepak Chopra et Menas Kafatos Deepak Chopra a écrit des livres importants, toujours en collaboration avec d'autres scientifiques, avec Rudolf Tanzi, sur le ...
https://les4saisons.over-blog.com/2018/08/le-pouvoir-de-l-univers-est-en-vous/deepak-chopra.html
Et ton livre d'éternité ? Jean-Claude Grosse + Vita Nova
Et ton livre d'éternité ? Jean-Claude Grosse + Vita Nova
format 16 X 24, à paraître le 14 février 2022
666 pages dont 6 en quadrichromie
ISBN 978-2-35502-130-5 / PVP 28 € / poids : 1107 gr
Licence Creative Commons
L’écrivain / Jean-Claude Grosse
hiérosolymitain d'Avers sur les eaux / d’Avers sous les eaux depuis le Déluge / et de Corps Ça Vit /
et / Vita Nova
Les Cahiers de l’Égaré 669 route du Colombier 83200 Le Revest-les-Eaux
oeuvres de Marie Morel et de l'artiste colombienne Lucy Pereyra accompagneront les 6 livres du Livre d'éternité, un roman polyphonique de 666 pages pour 81 ans de vie disant merci la Vie, à paraître le 14 février 2022
« Je crois bien que notre vie intérieure tout entière est quelque chose comme
une phrase unique entamée dès le premier éveil de la conscience,
phrase semée de virgules, mais nulle part coupée par des points. »
Henri Bergson, L'énergie spirituelle, (in Oeuvres, édition du centenaire, Paris, P.U.F., 1963, p.858)
« Les vies que nous n’avons pas vécues, les êtres que nous n’avons pas aimés, les livres que nous n’avons pas lus ou écrits, ne sont pas absents de nos existences. Ils ne cessent au contraire de les hanter, avec d’autant plus de force que, loin d’être de simples songes comme le croient les esprits rationalistes, ils disposent d’une forme de réalité, dont la douceur ou la violence nous submerge dans les heures douloureuses où nous traverse la pensée de tout ce que nous aurions pu devenir. »
Pierre Bayard, Il existe d’autres mondes, (Les Éditions de Minuit, 2014)
en exergue de D’autres mondes de Frédéric Sonntag, Éditions théâtrales, avril 2021
en lien avec L’hypothèse du Tout et La Révolte des ressentants de Leafar Izen
Mise en gar_e
Καταστροφή / catastrophe
(définition trouvée dans les ruines de Pompéi par Pascal Quignard et rapportée dans Le sexe et l'effroi, p.79 ap. J.C., AD 79)
Καταστροφή / catastrophe est la rupture grave du fonctionnement d'une communauté ou d'une société impliquant d'importants impacts et pertes humaines, matérielles, économiques ou environnementales que la communauté ou la société affectée ne peut surmonter avec ses seules ressources
(définition transportée vers Mars par la navette Atlantis 2 financée par Élan Muské de Space-XXL et propulsée avec les dernières gouttes de combustible fossile après la catastrophe provoquée par la rencontre probable mais imprévue entre une plaque continentale et une plaque océanique coupant une moitié de la Terre en deux, laissant le magma à 1200° s’épandre en lave à la surface des deux moitiés de la moitié de
Terre cherchant à se réconcilier avec l’autre moitié)
Les derniers jours de l'humanité
Au secours, les tués ! Assistez-moi, que je ne sois pas obligé de vivre parmi ces hommes qui ont ordonné que des cœurs cessent de battre ! Revenez ! Demandez-leur ce qu’ils ont fait de vous ! Ce qu’ils ont fait quand vous souffriez par leur faute avant de mourir par leur faute ! Cadavres en armes, formez les rangs et hantez leur sommeil. Ce n’est pas votre mort – c’est votre vie que je veux venger sur ceux qui vous l’ont infligée ! J’ai dessiné les ombres qu’ils sont et je les ai dépecés de leur chair ! Mais les pensées nées de leur bêtise, les sentiments nés de leur malignité, je les ai affublés de corps ! Si on avait conservé les voix de cette époque, la vérité extérieure aurait démenti la vérité intérieure, et l’oreille n’aurait reconnu ni l’une ni l’autre. J’ai sauvegardé la substance et mon oreille a découvert la résonance des actes, mon œil le geste des discours, et ma voix, chaque fois qu’elle citait, a retenu la note fondamentale, jusqu’à la fin des jours.
Écrite entre 1915 et 1919, cette pièce action éclatée en centaines de tableaux et une foule de personnages sans héros.
L’auteur Karl Kraus fut poursuivi pour pacifisme quelques mois avant la fin de la guerre. Pourtant, les faits mis en scène ici se sont réellement produits ; les conversations les plus invraisemblables ont été tenues mot pour mot ; les inventions les plus criardes sont des citations ; la chronique a reçu une bouche, de grandes phrases sont plantées sur deux jambes – et bien des hommes n’en ont plus qu’une…
Devant la porte
Un homme rentre en Allemagne. Mille jours durant, il a attendu dans le froid. Et après avoir attendu mille nuits dans le froid, il peut enfin rentrer chez lui. Et la vie qui l’attend ressemble à un film hallucinant. Il doit se pincer, ne sachant pas s’il rêve. Il s’aperçoit alors qu’il y a des gens qui vivent la même chose que lui. Il se rend compte que c’est un film ordinaire. L’histoire d’un homme qui rentre en Allemagne, comme tant d’autres. Tous ces gens qui reviennent chez eux sans pourtant rentrer car ils ne savent plus où aller. Chez eux, c’est dehors, devant la porte. Leur Allemagne, elle est là dehors, dans la nuit, dans la pluie, dans la rue. Voilà leur Allemagne !
Né à Hambourg en 1921, envoyé sur le front russe en 1941. Il en revient blessé et malade et passe la guerre entre l’hôpital, le front, et la prison, pour automutilation et activités subversives.
En janvier 1947, il écrit en une semaine la pièce qui fait de lui le premier écrivain célèbre de l’après-guerre allemande et, avec Heinrich Böll, l’un des représentants majeurs de la littérature des ruines : Dehors devant la porte, le récit du retour de Beckmann, simple soldat dont le foyer n’existe plus.
Beckmann a plongé dans le fleuve pour mettre fin à ses jours. À l'Elbe qui désire savoir ce à quoi il aspire, il répond : Pioncer. Là-haut, à la surface, je ne tiens plus. Je ne supporte plus. C'est pioncer que je veux. Etre mort, toute la vie. Et pioncer. Enfin pioncer en paix. Pioncer dix mille nuits d'affilée.
Mais l'Elbe lui répond résolument qu'il ne peut rester : Commence par vivre. Commence par vivre.
Wolfgang Borchert meurt le 20 novembre 1947, la veille de la première de sa pièce, à 26 ans.
FOCUS AUTEUR #9 JEAN-CLAUDE GROSSE
LE PORTRAIT HEBDO DES AUTEURS eat (Ecrivains Associés du Théâtre). On connaît JEAN-CLAUDE GROSSE comme éditeur des Cahiers de l'Égaré (depuis 1988), président de la filiale eat-méditerran...
en 5'44, un portrait d'auteur; le paradoxe de ce portrait c'est que l'auteur critique les gens atteints de "commerie", qui font comme et effet-miroir, son journal lui révèle comme il a fait "comme", un praticien de longue durée de la "commerie"
paradoxe, le sommaire du Livre d'éternité, traversée dantesque en 6 livres des enfers anciens et modernes, se trouve en fin de livre; voici donc un livre finissant par son commencement
Sommaire
Les derniers jours de l'humanité
Dehors devant la porte
Livre I – au temps de l'apocalypse joyeuse / autant en emporte le vent de chernobylhome / autant en brasse l'océan de foukirira /
au temps du CAC 40 – COP 21 = COVID 19
1 – les migrerrants
2 – les marrantschiants
3 – 15 août 1971
4 – poison du 1° avril 2020 / le monologue du virus
5 – le temps du confinement
6 – admis aux soins intensifs
7 – le jour d'après
8 – sortie progressive du confinement
9 – contribution au jour d'après / nature et culture
10 – 9 juin 2021
Livre II – Romans polyphoniques de sa vie / Ça vit choisit ses romans et romances
1 – La question (Question de vie et de mort)
2 – La déclaration inaugurale
3 – (Dés)apprentissage de la bêtise de la maîtrise
4 – La jeune fille de 16 ans
5 – Le jeune homme de 27 ans
6 – Grande Vie Cosmique / petite mort orgamisque / Intime / Extime
7 – La fabuleuse rencontre de Lola à La Béate, nid d'amour fusion de Serge et Lula
8 – Oui, je veux bien OUI
9 – Lola fille de joie
10 – Es-tu disponible ?
11 – 46 ans d'effet lune de miel
12 – 46 ans d'effet lune de miel (suite)
13 – Portrait de la femme aimée 40 ans après
14 – L'Éternité d'une seconde Bleu Giotto
15 – L’Éternité d’une seconde Bleu Giotto (à suivre)
16 – Les déambulations d'un confiné
17 – Brouillon à la 1° personne
18 – où j'en suis à 80 ans passés
19 – un manuscrit inédit
20 – rêve d'une école de la vie
21 – s'ensauvager l'été
22 – L’adolescente devenue Femme-Fâme
23 – Vivre les saisons au féminin que tu sois femme ou homme
24 – Voir / Recevoir le regard soudain lavé
Livre III – Sa vie antérieure / Ça vit adesso et sempre hic et nunc
1 – Enfance /Adolescence (1940 - 1953)
2 – Enfant de troupe / Saint-Cyrien (1954 - 1962)
3 – Lieutenant dans l'Algérie indépendante (septembre 1962 - février 1964)
4 – Sociologie des lieux communs / Lacan (1964 – 1967)
5 – Mai 68
6 – Militant trotskiste-lambertiste (1969 - 1981)
7 – Les 4 Saisons d'Avers sous les eaux (1983 – 2004)
8 – Retraite (Jubilación) fin juin 1998 - ...
9 – Je suis Charlie / 11 janvier 2015
10 – Attentat du Bataclan / vendredi 13 novembre 2015
11 – Le temps des Gilets Jaunes (17 novembre 2018 – décembre 2019)
12 – Écrire le viol / Réflexions sur l'affaire Weinstein / Le Consentement /
13 – Bicentenaire de la mort de Napoléon /
Décapitation de Louis XVI /
Décapitation de Samuel Paty
14 – 150° anniversaire de la Commune
15 – Ses nouvelles convictions politiques
16 – 35 ans après Chernobylhome
17 - Cahier des futurs désirés pour Corps Ça Vit
18 - En attendant, je pleure
19 - Et puis après, j'ai souri
Livre IV – Baklany / Baïkal - Sillages / la Vie / l'Amour-Agapé
Le théâtre dans la vie / le théâtre et la vie / le théâtre dans le théâtre /
Dans le sillage de Baïkalal
Dans le sillage de Dasha K
Dans le sillage de Marilyn
Livre V – Pharmacon : Tu es Aimé Tu es mon Bien-Aimé
Livre VI – La naissance de Je Suis Vita Nova
Histoire de la vraie vie racontée par Samuel le barbier
le paradoxe de l’écriture du livre d’éternité est que remplir 666 pages en format 16 X 24 pour 81 ans de commerie vide totalement de son énergie,
le scripteur ;
un feu intérieur le consume, particulièrement agressif au niveau de la peau qui le dé-mange,
écorché vif
déquasmant = démasquant
ses écailles et peaux mortes ;
le scripteur ignore comment l’homme va ressortir
de ces vases communicants
de sa Vie à son Livre
de son Livre à sa Vie
VIDE ?
à moitié vide, à moitié plein,
oscillant de moitié en moitié sans retrouver l’UN
=
en langage des oiseaux
VIE D’EUX =
VIE 2
comme maladie = mal a dit comme soigné = soi nié comme guérir = gai rire
le livre d’éternité s’achève dans le rire pour passer à une vie étrange comme étrange = être ange
Revenir d'apocalypse / now ?
« Mon film n’est pas un film. Mon film ne traite pas du Vietnam. Il EST le Vietnam. Exactement comme il était. C’était fou. Et la façon dont nous l’avons tourné était très proche de celle dont les Américains ont fait la guerre au Vietnam. Nous étions dans la jungle, nous étions trop nombreux, nous avions accès à trop d’argent, trop de matériel, et peu à peu nous sommes devenus fous »
Francis Ford Coppola – Conférence de presse, Festival de Cannes, 1979
revenir d'apocalypse ? ou le combat (mot trop fort, préférer peut-être acceptation contrôlée, consciente, genre je laisse s'exprimer l'autodestruction, l'anti-vie pour qu'elles se dissolvent = utiliser l'article défini, genre le ressentiment et non le possessif, genre mon ressentiment car ce n'est pas mon ressentiment, c'est un ressentiment acquis, venu de la société, de l'éducation, programmes inconscients acquis quasiment par hypnose entre 6 mois de foetus à 7 ans; et en face la formulation positive, genre je suis libre de m'attacher ou pas, je suis libre de mon choix pour le développement de mon potentiel créatif au service de mon bien être et du bien commun ... écouter le mp4 joint) avec thanatos (pulsions de mort contre soi, contre autrui), avec les pulsions d'autoconservation dites du moi (pulsions de vie en conflit avec l'autre pulsion de vie, eros) selon la terminologie freudienne à prendre avec des pincettes parce que dualiste et qui paradoxalement fige la psyché par absence de transcendance, d'appel, d'éveil spirituel possible visant l'unité, l'unification avec la Vie créatrice, avec l'éternité du présent, l'infini dans le fini, l'immortalité dans la finitude, la singularité, l'unicité de chaque vie contenant le Tout; chemin découvert avec le pharmacon : tu es aimé, tu es mon Bien-aimé qui a donné naissance à Vita Nova dans Et ton livre d'éternité ?
ritualisation des points à accompagner pour passer du négatif, travail du cerveau gauche
travail du cerveau droit, gribouiller, yeux fermés, d'une main, deux mains, avec un, plusieurs crayons de couleur, outil des enfants
ritualisation, travail du cerveau gauche
Apocalypse Now intro: The Doors, The End {1979}
The opening sequence of Apocalypse Now featuring The Doors "The End"... If you love this movie, you must see "Hearts of Darkness" about how it was made. Trul...
intro très polysémique, Willard sur le dos, bruit d'hélicoptère, bruit du ventilateur / séquence initiale, finale, Willard attend-il une mission, l'a-t-il déjà accompli / présent, passé, futur simultanément / voyage onirique, voyage sous emprise ?...
Apocalypse now final cut
revu sur Arte Apocalypse now final cut, le dimanche 7 novembre, projection unique; et ce n'est pas un hasard, alors que je viens d'être retrouvé 60 ans après par les anciens de la promotion Lt colonel Jeanpierre qui a vécu le putsch de l'OAS du 21 avril 1961, retrouvailles entre le 25 octobre et le 1° novembre
méditation sur « l’horreur », « l'horreur » expiré deux fois par le colonel Kurtz qui vient d'être assassiné par Willard, horreur non définie mais suffisamment vue sous toutes ces facettes (les mensonges des politiques, de l'armée, du haut-commandement, le Tout-Puissant s'adressant par radio aux ?, voulant faire exécuter Kurtz par Willard, mission secret défense, pour actions de guerre « malsaines »; les scènes de tueries : la chevauchée des hélicos, le massacre du sampang, l'affrontement avec l'invisible viet injurieux du pont de Do Lun, les décapités exposés par les zombies du colonel), méditation en noir absolu, le noir vantabrak, le noir des trous noirs absorbant toute lumière, toute clarté
mais on le sait aujourd'hui, trou noir laissant s'évaporer un infime rayonnement permettant de rendre transparente l'opacité de l'âme humaine saisie par la sauvagerie, la régression, en toute lucidité, jusqu'au bout, jusqu'à la mort car Kurtz désire mourir et par là échapper au mal absolu dont il est un des outils; sa mort, c'est sa rédemption, sa libération
l'horreur atteinte par le non-jugement, la mort atroce (par décapitation, par napalm, à l'aveugle) donnée sans aucun affect par des tueurs froids, en état second, en transe (possédés par thanatos et dépossédés de leur raison, de leur volonté) comme quand est mis à mort le buffle; c'est ce que la professionnalisation des armées cherche à engendrer, des tueurs expérimentés, froids, sans question sur le but et les moyens de la guerre (la fin justifie-t-elle les moyens ?), comme des robots, comme des James Bond multipliés par « 10 divisions » dit Kurtz avant l'aveu final « envoyez la bombe pour les exterminer tous », condamnation en bloc et définitive de l'espèce humaine, comme des mercenaires, comme les fanatiques de toute guerre sainte; comme les monstres froids de la Terreur pendant la révolution ou contre-révolution française, décapitant à tour de bras au nom des Lumières, de la Raison universelle; ou la froide machine à terreur stalinienne, d'abord léniniste; ou les praticiens-théoriciens de la torture en Algérie ; ou les gardes rouges de la révolution culturelle maoïste ; ou les Khmers rouges de Pol Pot, sans oublier le fait massif du colonialisme et de l'esclavage...
cette phrase de Roxanne dite par Aurore Clément, en tout homme, il y a deux hommes: celui qui tue et celui qui aime (vrai pour une femme aussi d'après moi) dit assez les deux pulsions à l'oeuvre dans l'être humain, eros, thanatos et avec eros, les deux faces de la médaille
le premier dualisme freudien est celui des pulsions sexuelles et des pulsions du moi ou d'auto-conservation, lesquelles correspondent à des grands besoins comme la faim et la nécessité de s'alimenter ; la pulsion sexuelle se détache des fonctions d'autoconservation sur lesquelles elle s'étaye d'abord; le deuxième dualisme sera entre éros et thanatos
dit par Kurtz : « Dans l’esprit de tout homme, un combat se livre toujours entre le rationnel et l’irrationnel, entre le bien et le mal. Et le bien ne triomphe pas toujours »
en contre-point de ce noir absolu, la méditation partagée par Deepak Chopra est le pendant rose de la vie créative; la liberté que nous connaissons lorsque nous nous débloquons et entrons dans notre vie illimitée est la liberté spirituelle de notre vrai moi. Nous rayonnons cette liberté sous forme d'amour, de paix, de compassion et de joie. Cette lumière de notre moi créatif est notre don le plus précieux au monde, car elle unit, guérit et élève tous ceux qu'elle atteint
à quoi Sigmund Freud répond dans Malaise et civilisation, en substance : "On peut toujours unir, par les liens de l'amour, un nombre de plus en plus grand d'êtres humains, mais à condition qu'il en reste en dehors, pour recevoir les coups."
à méditer, sachant que c'est mon jugement qui crée la réalité; Freud en disant ce qu'il dit n'énonce pas une vérité objective, il crée une réalité avec les aimants et ceux auxquels ils portent des coups; l'horreur à laquelle a succombé Kurtz est née de sa façon de voir le monde qui n'est pas hors de lui
car nous ne sommes pas dans le monde, c'est le monde qui est en nous, nous le créons et le co-créons si on est dans le partage;
s'il y a une guerre à mener c'est contre soi-même
" La guerre la plus dure, c’est la guerre contre soi-même.
Il faut arriver à se désarmer.
J’ai mené cette guerre pendant des années, elle a été terrible.
Mais je suis désarmé.
Je n’ai plus peur de rien, car l’amour chasse la peur.
Je suis désarmé de la volonté d’avoir raison, de me justifier en disqualifiant les autres. Je ne suis plus sur mes gardes, jalousement crispé sur mes richesses. J’accueille et je partage.
Je ne tiens pas particulièrement à mes idées, à mes projets.
Si l’on m’en présente de meilleurs, ou plutôt non pas meilleurs, mais bons, j’accepte sans regrets.
J’ai renoncé au comparatif. Ce qui est bon, vrai, réel, est toujours pour moi le meilleur.
C’est pourquoi je n’ai plus peur. Quand on a plus rien, on n’a plus peur.
Si l’on se désarme, si l’on se dépossède, si l’on ouvre au Dieu Homme qui fait toutes choses nouvelles, alors, Lui, efface le mauvais passé et nous rend un temps neuf où tout est possible. "
Patriarche Athénagoras par Michel Schwab via Thierry Zalic
c'est ce qui se produit avec le capitaine Willard, assassin de Kurtz, tuant Kurtz non plus par obéissance à la hiérarchie comme rouage d'une machinerie mais parce qu'ayant étudié le dossier de cet officier, ayant vécu avec grande réserve, à distance tous les aspects de la guerre comme chaos d'où ne naît aucun nouvel ordre, ayant compris Kurtz de l'intérieur, par une forme d'empathie, il le massacre comme le désire Kurtz, lucidement sauvage pour le libérer de son destin de tueur
alors Willard renonce à sa serpe, à son arme, au statut que les guerriers veulent lui reconnaître, renoncement les désarmant au sens propre
apocalypse now = initiation, rédemption, révélation au sens étymologique
je pense que je suis sous influence quand je suis réceptif à l'état du monde et que j'éprouve des sentiments de culpabilité et de responsabilité (aujourd'hui pour hier, parce que toujours il y a des dettes) genre je suis un descendant d'esclavagistes, je suis d'un pays de colonisateurs et je m'en sens responsable, impuissant à effacer ce passé; il me semble que la solution est la compassion envers moi, les ancêtres-bourreaux et les victimes; ce sentiment de culpabilité, de responsabilité n'est pas permanent: il est provoqué par des lectures, des connaissannces; idem pour le sentiment d'impuissance face à ce qui me semble être le devenir de l'humanité, un suicide collectif
c'est par la lecture de Dostoïevski que Marcel Conche a découvert le mal absolu sous la forme du massacre des enfants innocents, cela l'a amené à rompre avec "Dieu", à lui substituer la Nature naturante, créatrice, à fonder la morale des droits de l'homme avec des devoirs comme celui de secourir tout blessé, de prendre la parole pour ceux à qui on la refuse...; personnellement, j'opte pour un travail au millimètre sur mes affects, mes émotions et sentiments, orienté vers le non-jugement, le non-agir
le fait d'avoir une vision globale où je suis une partie du Tout, où le Tout est en moi, une vision globale me rendant responsable du Tout est sans doute une marque d'orgueil, d'hubris et la cause d'un certain mal-être qui ne m'empêche pas de savourer la vie au présent et dans ses détails
je vais tenter d'utiliser l'outil chamanique du dessin spontané pour laisser s'exprimer culpabilité invasive, responsabilité écrasante
dans ma relation aux autres, je me vois rayonnant, bienveillant; dans ma relation à la nature, je me vois attentif et sensible à la beauté, aux détails, émerveillé en touchant, écoutant, sentant; dans ma relation à mon corps, je m'aime, je n'ai pas de réserves, je me prends tel que je me vois, n'hésitant pas à me caresser, à me parler positivement
je suis pessimiste sur l'avenir de l'humanité; je suis facilement attristé (plus que révolté) par les malheurs qui frappent les personnes et les peuples; je ne crois plus aux capacités de changements par la politique, la révolution, la guerre, la paix et autres mouvements sociaux car on est dans des oppositions en lien avec des jugements qui séparent: bon, mauvais, juste, injuste, bien, mal, beau, laid...
sentiment de pessimisme profond quant à l'avenir, sentiment de culpabilité et de responsabilité en lien avec les atrocités commises par les hommes contre d'autres hommes, contre les femmes, les enfants, les animaux, la terre... ces sentiments me semblent des sentiments justifiés, justes, légitimes, honorables mais ils empêchent de vivre un peu le moment présent
Noms de dieux: Christiane Singer
Provider: RTBF, Title: Noms de dieux: Christiane Singer, Title French: Noms de dieux: Christiane Singer, Topic: Religion and belief, Type: VIDEO
https://www.euscreen.eu/item.html?id=EUS_CC5BF3049ED6E2826A47734884A28755
l'extraordinaire entretien avec Christiane Singer, regarder particulièrement l'histoire qu'elle raconte vers la 49° minute, celle du vieux rabbin revenant sur le pont où des nazis l'ont laissé pour mort
une histoire de la vraie vie : je suis retrouvé 60 ans après - Blog de Jean-Claude Grosse
deux livres sur le Lt-colonel Jeanpierre, nom donné à la promotion à laquelle j'ai appartenu (1959-1961); la figure du colonel Jeanpierre est aujourd'hui source de polémiques; les photos que j'...
très long article sur 60 ans après
One That Kills And One That Loves
Apocalypse Now Redux - Opium scene completeEnglish subtitlesI don't know whether I'm an animal or a god
cette phrase de Roxanne dite par Aurore Clément, en tout homme, il y a deux hommes: celui qui tue et celui qui aime (vrai pour une femme aussi d'après moi) dit assez les deux pulsions à l'oeuvre dans l'être humain, eros, thanatos et avec eros, les deux faces de la médaille / opium pour oublier, érotisme sans consommation, le désir à l'état de désir inassouvi donc moteur de métamorphose
Analyse : Apocalypse Now (Francis Ford Coppola)
Synopsis : Cloîtré dans une chambre d'hôtel de Saigon, le jeune capitaine Willard, mal rasé et imbibé d'alcool, est sorti de sa prostration par une convocation de l'état-major américain. Le ...
https://www.courte-focale.fr/cinema/analyses/apocalypse-now-francis-ford-coppola-1979/
une analyse très détaillée, intégrant le contexte du tournage, les 3 versions publiques
'Apocalypse Now' : tournage au cœur des ténèbres
Art total, le cinéma nécessite une somme de talents et de techniques, de l'image au son, en passant par le montage et les acteurs, ensemble managé par le réa...
au coeur des ténèbres, de la folie auto-destructrice et destructrice, thanatos contre soi, contre autrui
APOCALYPSE NOW - Le chef d'oeuvre onirique
Sorti en 1979, Apocalypse Now a connu différentes versions au fil des décennies. Mais malgré tout, il est encore considéré aujourd'hui comme un chef d'oeuvre...
une analyse parmi d'autres
Apocalypse now en 8 minutes - Blow Up - ARTE
Il y a 40 ans, Francis Ford Coppola présentait à Cannes Apocalypse now et remportait la palme d'or (ex-aequo avec Le Tambour). Alors fêtons cet anniversaire ...
les déclinaisons cinéphiliques possibles à partir de thèmes comme la sueur, la boue, l'oeuf
Sujet
Un (une) Apocalypse
Message
vraiment très inspirant et documenté. Je garde encore un espoir qui n'est pas la vérité mais son advenue. Elle n"est pas individuelle comme elle se rattache à l'échange du langage et de la pensée. Elle adviendra d'une révolution, celle de l'échange par l'auto destruction de la valeur d'échange, de la marchandise non pas sous sa matérialité de chose, mais un retour à soi de l'objet comme sujet, grâce au concept. La rationnalité est le lien inspirant, en relation du non signifiant à découvrir, apprendre, accueillir d'un chacun en soi d'une "relation". La valeur d'échange développée (ce que je pense que Marx à exprimé à travers "la forme développée du capital", l'auto dévellopement du concept de capital - à tort réduit à la financiarisation qui dénaturerait la valeur d'usage- ) me paraît être ce trou noir qui pourtant inspire comme ce que vous appeler le désarmement ; l'échange libéré de la production de la valeur d'échange par la subsomption du langage de la production de l'économie où celui-ci s'annihile et s'impose à se redéployer. Aussi vos commentaires sont aussi une invitation à revoir cette Apocalypse sans qu'il soit obligatoire de le (la) visualiser à l'écran. L'écran est autant ce qui s'y projette que son occultation. Il renferme le mystère de ce qu'il dévoile au-delà, d'un réel qui peut advenir de sa limite et perdition. L'emprise de la valeur d'échange atteste un au-delà de sa simple empreinte originelle. Bien à vous monsieur Jean-Claude Grosse à la découverte de ces univers qui gravitent autour d'un tout. Marc D.
une histoire de la vraie vie / détours avant retour
le domaine Carabin à Caudeval Lambronne où Vita Nova a détourné son séjour de retour; de SCEA, le domaine devient une SAS et se transformera en éco-lieu agriculturel avec poterie, culture de céréales bio et fabrication de pain bio, élevage de moutons, danse, fabrication de papier à base de végétaux locaux, un grand potager bio...; un séjour dans un an permettra de se rendre compte des changements, avec moins d'animaux
le paradoxe de l’écriture d'un livre d’éternité est que remplir
800 pages en format 16 X 24 pour 80 ans de commerie
vide totalement de son énergie,
le scripteur ;
un feu intérieur le consume, particulièrement agressif
au niveau de la peau qui le dé-mange,
écorché vif
déquasmant = démasquant
ses écailles et peaux mortes ;
le scripteur ignore comment l'homme va ressortir
de ces vases communicants
de sa Vie à son Livre
de son Livre à sa Vie
VIDE ?
à moitié vide, à moitié plein,
oscillant de moitié en moitié
sans retrouver l'UN
=
en langage des oiseaux
VIE D'EUX
=
VIE 2
comme maladie = mal a dit
comme soigné = soi nié
comme guérir = gai rire
le livre d'éternité s'achève dans le rire
pour passer à une vie étrange
comme étrange = être ange
le texte ci-dessous semble inaugurer une nouvelle façon de rendre compte de l'amour de la vie (dans les deux sens, aimer la vie, être aimé par la Vie) ou comment après s'être dépouillé de ses vieilles peaux en écrivant pendant 9 mois (13 décembre 2020-13 septembre 2021), les 800 pages correspondant à 80 ans de commerie, on semble renaître (voir le focus auteur ci-dessous)
il y avait un grand flou pour ce retour d’été 2021
Cher Jean Claude,
Mon père est parti lundi 6 dernier à la suite d'un covid sévère. Il était au Liban, à Beyrouth et il n'a pas survécu malgré ses vaccins, malgré sa forme olympique, malgré un hôpital et des médecins compétents. Ma sœur qui était auprès de papa a procédé à son rapatriement et nous l'attendons en Corse dès que les autorités le permettent.
Nous sommes dévastées,
Emilie
Cours Ph. Borel | siteaixhumanitaire
Intitulé du cours: Le paradigme de l'Islam et les conflits au Moyen Orient Enseignant(s): Philippe Borel, Haut Fonctionnaire aux Nations Unies Type d'enseignement: Séminaire Semestre: 1er semestr...
Les secrets de l'olivier / Emilie Borel - Blog de Jean-Claude Grosse
un livre puissant, personnel et universel, un amour vibrant pour l'olivier; 3 expérimentations de papier à partir de feuilles d'olivier qui m'ont été communiquées par une amie suite à cet art...
https://les4saisons.over-blog.com/2021/05/les-secrets-de-l-olivier/emilie-borel.html
ou comment Emilie Borel et son mari Ivo sont devenus en moins de 10 ans, producteurs d'huile d'olive, seule huile d'olive française à être classée dans les 10 meilleures huiles d'olive du monde dans 7 concours internationaux, ce qui a valu à Emilie Borel d'être invité au 2° salon du savoir-faire français dans les jardins de l'Elysée, les 3 et 4 juillet 2021
Le 4 septembre 2021, vers 15 H, Lui-Je est allé spécialement à Céret, ville importante par les artistes qui y ont séjourné dans les années 1920-1940.
Il voulait recopier le poème L'olivier écrit par Manolo Hugué à Céret, en 1921 :
Je sais, enfin, pourquoi
arbre aimé de Minerve
tes rameaux s'entrelacent
autour des fronts superbes.
Sophocle s'en para,
Eurypide aussi.
Car au coup de vent
quand la rose frémit,
et les faibles roseaux
ont des murmures mystiques,
le souffle, dans tes branches,
prend des accents tragiques.
Ce poème accompagne une scupture en fer honorant Manolo Hugué et 32 artistes avant-gardistes passés par Céret. Ce monument est à côté d'une sculpture de Manolo Hugué : La catalane assise, dédiée au compositeur Deodat de Séverac.
Lui-Je fera parvenir ce poème à Émilie Borel.
(extrait du Livre d'éternité à paraître le 29 novembre 2021)
Partis en avion le 11 septembre 2001, pour toujours le 19 septembre - Blog de Jean-Claude Grosse
photos prises à Cuba pendant leur dernière semaine du 12 au 19 septembre 2001; photos exhumées et scannées 15 ans après; photos prises par Nadia qui a su nous retrouver et nous les communiquer...
https://les4saisons.over-blog.com/article-ils-sont-partis-le-11-septembre-2001-110337197.html
une voie possible de consolation, devenir l'épitaphier du disparu; ce port-folio des 50 gouaches réalisées à Cuba par Michel Bories alias Pof, inventeur du Pof-Art a été conçu 20 ans après sa disparition; merci à Gilbert Desclaux et Michel Gorsse; Le Peintre, roman inachevé trouvé dans l'ordinateur de Cyril Grosse, publié un an après sa disparition
Portrait du peintre Michel Bories
Michel Bories présenté par Alain Sabatier dans son casot à Saint-Jean Pla de Corts, près de Céret, avant une exposition à la galerie Thérèse Roussel de Perpi...
L'insolite traversée de Cyril Grosse
Réalisation d'un court documentaire d'archives photos et vidéos sur l'insolite traversée de Cyril Grosse (1971-2001). Au piano et au chant, Dasha Baskakova.
ce qui disparaît en premier, c'est la voix; beaucoup d'images restent; alors pensons à sauvegarder la voix
en attendant je pleure - Blog de Jean-Claude Grosse
dibujodos par Lucy Pereyra, artiste colombienne mardi 6 juillet, nous fûmes 3 dans un appartement de Saint-Denis, vers 21 H 30, à être cueilli par la présentation de sortie de résidence au Beg...
https://les4saisons.over-blog.com/2021/07/en-attendant-je-pleure.html
Katia Ponomareva et L'Ensemble À Nouveau cherchent depuis 8 ans déjà, la voie la réconciliant éventuellement avec la disparition d'abord de son frère, de son oncle puis de sa mère après avoir "bataillé" pour, après trois fausses couches, donner naissance (donner la vie = donner la mort au sens de un vivant est mortel) à ma petite fille de déjà 13 ans et plus grande que moi; je trouve le travail déjà réalisé de Katia, particulièrement puissant; les professionnels détournent le regard
L'ENSEMBLE A NOUVEAU Théâtre-ensemble itinérant professionnel, né en 2003 de la dissolution de L'Insolite Traversée....
voir le 1° trailer de en attendant, je pleure
FOCUS AUTEUR #9 JEAN-CLAUDE GROSSE
LE PORTRAIT HEBDO DES AUTEURS eat (Ecrivains Associés du Théâtre). On connaît JEAN-CLAUDE GROSSE comme éditeur des Cahiers de l'Égaré (depuis 1988), président de la filiale eat-méditerran...
en 5'44, un portrait d'auteur; le paradoxe de ce portrait c'est que l'auteur critique les gens atteints de "commerie", qui font comme et effet-miroir, son journal lui révèle comme il a fait "comme", un praticien de longue durée de la "commerie"
lac de Montbel / Chalabre la voie verte / Campagne sur Aude / la robe-peau réalisée par Aïdée Bernard, camigraphiste en papier végétal
À Beyrouth, un an après l'explosion, des plaies encore à vif | Portfolios | Mediapart
Le 4 août 2020, à 18 h 07, 2 750 tonnes de nitrate d'ammonium explosent dans l'entrepôt n° 12 du port de Beyrouth. 214 morts et plus de 6 500 blessés sont à déplorer. Le photographe Nicolas ...
https://www.mediapart.fr/studio/portfolios/beyrouth-un-apres-l-explosion-des-plaies-encore-vif
Liban : Beyrouth, l'enquête impossible - ARTE Reportage - Regarder le documentaire complet | ARTE
Les autorités avaient promis une enquête éclair, mais la version officielle ne satisfait personne : pour le gouvernement, la cargaison de nitrate d'ammonium serait entrée par erreur dans le por...
https://www.arte.tv/fr/videos/104054-000-A/liban-beyrouth-l-enquete-impossible/
La Nature et les mondes / Marcel Conche
La Nature et les mondes
Marcel Conche
HDiffusion, septembre 2020
Le dernier livre de Marcel Conche est paru courant septembre 2020, 182 pages, 89 entrées.
On retrouve le Marcel Conche des livres précédents, à la fois le même (ce qu'il appelle la fixité relative, rendant possible l'établissement d'une carte d'identité, page 163) et autre : le Marcel qui change comme tout ce qui vit et qui passe jusqu'à ce que cesse la vie, un Marcel qui ne se voit pas changer, passer car la Nature aime à se cacher ; la Nature est mouvement, changement mais imperceptible, l'herbe pousse mais on ne la voit pas pousser, l'arbre se développe mais on ne le voit pas se développer, Marcel vieillit, ses souvenirs n'ont plus la même précision, flou et oubli sont son lot en lien avec un désinvestissement, une indifférence à l'égard du monde actuel ; il est un vieil homme, par choix, (page 128) du monde d'avant la télévision, d'avant internet, d'avant les smartphones ; il n'éprouve aucune nécessité de se mettre aux goûts du jour ; il est le paysan d'hier et évoque, ne cesse d'évoquer des moments de sa jeunesse paysanne ; il est aussi philosophe, s'est choisi philosophe en vue de chercher la vérité (qu'y a-t-il après le tournant ?) et soucieux d'une œuvre qui fasse référence donc qui durera après lui, au moins un temps (ce qui n'est pas le cas des romans, dit-il, sauf exception).
Un proverbe africain dit bien ce caractère imperceptible du changement, de la créativité de la Nature : Quand un arbre tombe, on l'entend ; quand la forêt pousse, pas un bruit.
Ce qui me frappe dans cet opus, c'est la turbulence de que j'appelle la CAC 40, la conscience analytique cérébrale, puissance 40, ce que d'autres appellent le mental, chez Marcel comme chez tout un chacun, la CAC 40 aussi toxique que le CAC 40, cette ritournelle incessante de miettes de pensées (il dit brins de pensées), miettes de souvenirs, miettes de désirs, miettes de regrets, ritournelle diurne, nocturne qui nous pollue et qu'il est très difficile de faire taire, de mettre en veilleuse, de regarder en témoin sans s'y impliquer.
Il m'a fallu découvrir certaines pratiques de développement personnel pour réussir parfois à vivre le moment présent, à être pleinement dans le moment présent, dans l'accueil de l'abondance qui s'offre à nous quand on n'attend rien, quand on lâche prise. La concentration sur la respiration (en cohérence cardiaque), la méditation d'un sûtra (celui du cœur par exemple), la pratique du mantra so hum, les mudrâs sont des outils puissants pour ressentir (ressentir, ça se passe plutôt au niveau du ventre, le 2° cerveau), pas penser, (penser, ça se passe au niveau du cortex pré-frontal, on a affaire aux idées, aux concepts et à l'agitation qui est derrière la pensée claire, page 172) la créativité du Vide, du Silence, du Soi, de la Vie, de la Nature (j'ignore à cette étape si ces 5 mots sont compatibles entre eux). Alors coïncidences et synchronicités s'offrent à nous et ce qui paraissait disparate, sans lien se trouve connecté, inter-connecté, l'était de fait mais soudain on réalise, ce qu'on appelait hasard ne l'était pas. Je n'ai entrepris cette démarche que depuis 5 ans, et depuis 2 ans de façon pratique, plutôt assidue et je remercie ceux qui m'ont initié.
Marcel, de façon empirique, flirte avec ces pratiques par la contemplation de ce qu'il a sous les yeux, le cerisier en fleurs, les nuages, la colline, par sa sensibilité à la beauté de ce que crée la Nature, par son respect de tout ce qui est vivant, par ses choix de vie saine, décroissante (la sobriété heureuse), par son refus de la violence, son pacifisme, son amour de la paix, son rejet de la guerre, sa bonté. Marcel est taoïste en pratique, par son attitude d'ensemble d'amour de la vie et de non-intervention, de non-agir. « Je fais mien ce qui est le but des mouvements taoïstes. Il faut éviter tout ce qui fait le jeu de la mort. N'est-ce pas dire qu'il faut vivre en sage, ce qui signifie mener une vie retirée à la campagne ou dans une petite ville. Le sage s'abstient de tout ce qui le lie à des conventions ou à des règles particulières. » page 171.
La beauté de tout de ce qui est vivant, principe d'harmonie et d'équilibre, est inhérente, constitutive de chaque être vivant, propre à chaque être vivant, différente de l'un à l'autre. Il y a donc autant de beautés offertes qu'il y a d'êtres vivants, expressions de la créativité de la Nature. Les beautés sont données, offertes à qui sait les voir, les ressentir, à qui est disposé à les accueillir par un refus d'un usage utile de ces êtres vivants. Pas question de jeter l'anguille vivante dans la poêle. Pas question d'égorger le cochon.
Marcel est sensible à la sensibilité animale, ce que Hegel a décrit comme le magnétisme animal et qui a été repris, développé par François Roustang, d'abord psychanalyste lacanien puis hypnothérapeute. Aujourd'hui, hypnose et auto-hypnose sont des pratiques répandues mettant hors-jeu le mental, la CAC 40 et permettant à une personne de se repositionner, de sortir des schémas répétitifs qui provoquent le mal-vivre, le mal-être de beaucoup de gens. La volonté, la raison sont impuissantes à modifier, apaiser ces schémas souvent destructeurs, auto-destructeurs (genre victime-bourreau ou comme Marcel allant de non-baiser en non-baiser sauf rares cas, avec Claire ou Marie ; c'est ce qu'il appelle son côté négatif, son côté de « perdant » page 140). Marcel est fin psychologue mais sa psychologie est rationnelle et ancienne, même s'il n'ignore pas le ça et le sur-moi freudien ; elle ignore les neurosciences. Il croit au pouvoir de la volonté, au pouvoir de la raison. Il croit à la différence essentielle entre l'homme qui pense et l'animal qui ne pense pas. L'absence d'animal genre chat et chien devenant compagnons de vie, avec lesquels il commercerait, qu'il caresserait, leur donnant du plaisir qu'ils savent prendre, ce qui est leur façon de rendre le compagnon heureux est peut-être une expérience qui lui manque, l'expérience de la présence de tout l'animal au seul moment présent, même si je l'ai vu s'occuper de chats SDF venant réclamer leur gamelle à La Maisonneuve. Mais sans affection. Par solidarité morale ou éthique avec le vivant.
Ce qui m'étonne aussi, c'est sa limitation du vivant au végétal, à l'animal. Le minéral en est exclu, une pierre est de la matière et la matière c'est la mort. Et pourtant, comment ne pas être interpellé : « Si un jour, tu vois qu'une pierre te sourit, iras-tu le dire ? » Guillevic. A-t-il besoin de sortir le minéral du vivant pour récuser le matérialisme ? Lui qui est sensible à la beauté des montagnes, des collines, des rivières et ruisseaux doit sentir, ressentir le travail du temps éternel, travail d'érosion, travail quasi-invisible mais sculptant tant des paysages que nous contemplons ; je pense aux gorges de l'Ardèche du côté du Vallon Pont d'Arc ou aux gorges du Tarn. Paysages à couper le souffle, inspirants, magnétiques, obligeant presque à une méditation métaphysique sur le temps destinal, « destructeur ». Évidemment, dans de tels paysages, il y a les amateurs de sensations extrêmes comme ces alpinistes à mains nus (tel Patrick Edlinger) ou ce sportif de haut niveau, Dan Millman, qui a inspiré le film Le guerrier pacifique, (quel oxymore !), performants parce que dans un état qu'ils appellent le flow ; le flow est un état totalement centré sur la motivation. C'est une immersion totale, qui représente peut-être l'expérience suprême, employant les émotions au service de la performance et de l'apprentissage. Dans le flow, les émotions ne sont pas seulement contenues et canalisées, mais en pleine coordination avec la tâche s'accomplissant. Le trait distinctif du flow est un sentiment de joie spontané, voire d'extase pendant une activité. Marcel est dans cet état de concentration extrême, de joie quand il recompose Héraclite, sa dernière œuvre. Il sait se mettre dans le flow des grands sportifs, en athlète de la pensée. « C'est en joie constante que j'ai écrit les Fragments recomposés d'Héraclite ». (PUF, 2017), page 155.
Le ressassement du passé, surtout décevant, désespérant, par exemple avec Émilie, ne peut lui procurer que tristesse, amertume. On voit avec la succession de ses livres qu'il change par rapport à elle, il n'est plus dans une forme d'amour inconditionnel. « Ma vie est vécue sous le règne du rationnel. Pourtant, j'ai été amoureux, j'ai même aimé, aimé Emilie. Par quelle aberration ? (Car je n'eus que la désespérance). Sans doute ai-je vu en elle la beauté et donc ce que j'ai aimé c'est la beauté. On ne peut aimer que la beauté et inversement, ce que l'on aime nous semble beau. » page 174. S'agit-il d'un jugement définitif ? D'une réaction d'humeur ? Du jugement de ce jour d'après le 13 mai 2020 ? Aucune satisfaction possible à tenter d'expliquer (page 140, 3 explications possibles mais aucune certitude, Marcel est dans l'interprétation, rationnelle mais nullement fiable) alors même qu'il sait qu'il lui est impossible de comprendre l'attitude d'Émilie, ne le remerciant même pas pour sa dédicace dans son livre précédent La Nature et la beauté. « Ai-je été amoureux d'elle ? Je ne sais. Le Temps qui a la puissance du destin a appauvri ma mémoire et délaie mes souvenirs. Pourquoi tenter vainement de me souvenir d'Émilie ? C'est que la multitude d'émotions que j'ai eues avec elle a laissé une trace dans mon âme. » page 124. Par contre, satisfaction possible à essayer de se comprendre lui (page 128), il se voit, se comprend comme vivant dans son monde, un monde choisi, cohérent ; ça lui importe plus que d'être compris d'autrui ou de comprendre autrui. Se connaître soi-même fait partie de la vie, se réfléchissant elle-même, faisant le point, s'essayant, essayant des possibilités, jusqu'à trouver ce qui nous convient, ce qui est conforme à notre nature, à notre mission de vie, ce qui donne sens à notre vie parce que visant au-delà de notre vie. Marcel ne pouvait s'essayer que comme philosophe.
Page 153, il cite André Gide, d'après son agenda du 15 octobre 1957 (quel archiviste !) pour marquer sa différence : « Connais-toi toi-même, maxime aussi pernicieuse que laide. Quiconque l'observe arrête son développement. La chenille qui chercherait à bien se connaître ne deviendrait jamais papillon. » Aujourd'hui on sait comment la chenille devient papillon. « Les biologistes ont découvert qu'à l'intérieur des cellules du tissu de la chenille, il y a des cellules appelées cellules imaginatives. Elles résonnent sur une fréquence différente. De plus, elles sont si différentes des autres cellules de vers que le système immunitaire de la chenille les prend pour des ennemis et tente de les détruire. Mais de nouvelles cellules imaginatives continuent d'apparaître, et de plus en plus. Soudain, le système immunitaire de la chenille ne peut plus les détruire assez vite et elles deviennent plus fortes en se connectant les unes aux autres pour former une masse critique qui reconnaît leur mission de réaliser l'incroyable naissance d'un papillon. » Deepak Chopra.
La question pour moi est que faire d'un amour non-réciproque ? Réactiver les émotions passées qui passent, se délaient, s'estompent relève du mental, de la CAC 40, activité toxique, source de souffrances, de regrets, de tristesse, de ressentiment éventuellement. Seul est réel, le moment présent. Le passé n'est plus, le futur pas encore. Étant créateur, écrivain, philosophe, Marcel ne devrait selon moi se poser que cette question : pourquoi cette jeune et jolie femme a-t-elle été placée sur mon chemin, pour quelle expérience de vie pouvant contribuer à me nettoyer de quelles répétitions ? Il ne connut même pas un baiser sur la joue. L'écart d'âge n'est pas suffisant pour expliquer ce manque d'empathie, cette absence de générosité, cette froideur. Malgré cela, Marcel lui a été longtemps fidèle, longtemps fidèle à cette histoire dont il n'évoque aucun échange y compris philosophique. Ils mangeaient souvent ensemble mais de quoi parlaient-ils ? Se contentait-il de la contempler, de contempler sa beauté ? Cela peut suffire à combler un amoureux. Le généreux, l'ouvert, l'accueillant fut bien Marcel, payé d'ingratitude et de froideur. Il vécut chose semblable avec Chaïmaa et avec bien d'autres. Il reste Corsica et Le silence d'Émilie, la médiatisation romanesque de cette histoire étant passée. Mais ce ne sont pas des œuvres de référence. N'est-il pas temps pour Marcel de tirer un trait, de cesser de ressasser sauf à tenter de répondre à la question : pourquoi tant de déceptions amoureuses ? Qu'est-ce qui chez moi, Marcel, provoque le « ratage », pourquoi me vis-je comme un « perdant » sur le plan amoureux ? Car, il n'est pas question dans ce genre de questionnement de rejeter la « faute » sur l'autre.
J'ai vécu durant 3 ans une histoire d'amour non réciproque, j'en ai fait une œuvre théâtrale Your last video (porn theater). Ce ne sera pas une œuvre de référence. Juste une catharsis. L'acceptation joyeuse de ce qui s'est passé comme ça s'est passé au terme de 3 ans, d'abord de souffrance intense, puis d'apaisement et enfin de joie, de gratitude.
Sur la conception des mondes de Marcel, mondes structurés, cohérents, clos, sans communication entre eux, j'ai signalé dans ma note de lecture sur La Nature et la beauté en quoi elle ne me paraissait pas en accord avec les connaissances que nous avons aujourd'hui, en particulier du règne végétal. Le règne végétal est caractérisé par son immobilité, il ne peut se déplacer. Il a donc développé de formidables capacités à s'informer sur les variations de son environnement et à y répondre par des techniques de coopération, plus que de compétition, en quoi le monde végétal se distingue du monde animal et du monde humain où règnent prioritairement la prédation et la domination. Animaux et humains sont en mouvement, peuvent fuir ou faire face selon. Des millénaires de pratiques et techniques de survie qui ont programmé un organe comme le striatum peuvent-ils être contrebalancés en quelques années par des méthodes de développement personnel, une éducation à la joie, à la paix ? À nous d'avoir conscience des enjeux, de faire nos choix.
Marcel, homme par choix, d'un monde en retrait du monde virtuel, est en prise directe avec le nécessaire changement de paradigme révélé par la crise sanitaire mondiale de la Covid 19. Depuis déjà longtemps, Marcel est un décroissant, depuis déjà longtemps, il sait que le jour d'après ne peut être comme le jour d'avant. Ce n'est pas le cas de la grande majorité des gens qui ont repris leurs habitudes comme avant. Y aura-t-il assez de créatifs culturels, de cellules imaginatives (7 à 8%) pour constituer la masse critique nous permettant de vivre autre chose que l'effondrement ? J'ai cité Marcel comme une de mes Antigones d'aujourd'hui dans le Cahier des futurs désirés, à paraître.
Le Bug humain de Sébastien Bohler : (sous-titré Pourquoi notre cerveau nous pousse à détruire la planète et comment l'en empêcher) montre comment la programmation de notre cerveau non seulement nous pousse vers les satisfactions immédiates (nourriture, sexe, pouvoir, information), mais aussi nous incite à en vouloir toujours plus et à nous détourner des comportements qui nous frustreraient parce qu'ils limiteraient nos désirs. Dans ce livre, l'auteur analyse la crise écologique massive générée par l'humanité au travers du prisme des neurosciences. Selon lui, les processus de destruction de l'environnement s’expliquent en grande partie par des mécanismes cérébraux archaïques : le striatum, notamment, et les circuits neuronaux de récompense, qui par le biais de la dopamine, incitent l'homme à assouvir continuellement et exponentiellement cinq besoins fondamentaux : manger, se reproduire, asseoir du pouvoir, acquérir de l'information, et fournir le moindre effort. L'auteur évoque ensuite le rôle du cortex préfrontal, qui permet au contraire au cerveau de planifier, prendre du recul par rapport à ces injonctions de l'instant. Ce qui lui permet d'exposer les possibles contrepoids à ces déterminismes : l'éducation (valoriser les comportements écologiques) et la méditation pleine conscience.
Sans connaître les travaux de ce chercheur, Marcel Conche, par son propre cheminement, participe, contribue depuis déjà longtemps au changement de paradigme nécessité par les dégradations peut-être irréversibles que nous avons causées en quelques secondes à l'échelle de l'histoire de l'univers. En s'essayant comme philosophe, en s'essayant comme décroissant conscient, responsable, Marcel Conche sème, a semé des graines dont certaines germeront, dont d'autres se stériliseront. Il est ainsi co-créateur du monde qui vient, qui verra des gestes de profonde humanité comme des comportements profondément inhumains. Ainsi va la Vie.
Jusqu'à la cessation de la vie (Marcel signale que « l'idée de mort n'ajoute rien à l'idée de la cessation de la vie », page 133), de sa vie. Dans nos échanges téléphoniques, à peu près tous les 15 jours, j'exprime nettement notre souhait à quelques-uns de fêter ses 100 ans, le 27 mars 2022, lui disant que ce futur désiré s'inscrit déjà dans le présent, notre présent. Il semble y croire et mène la vie qu'il faut pour que ce futur désiré se réalise (il a la sagesse de se résigner à ce qui adviendra, nous aussi mais l'oeil fixé sur cet horizon) : dormir (beaucoup), déjeuner, parler avec les gens de la maison, téléphoner, écrire (page 128), ménager son œil encore valide, rigoler (m'a-t-il dit) (je rajouterai : de soi), être de bonne humeur (page 49), la première des vertus, vertu sociale selon Démocrite, celle qu'il faut pratiquer avec autrui (je rajouterai : avec soi). Il m'a exprimé le souhait plusieurs fois de boire du Dom Pérignon. Va pour le Dom Pérignon, déjà au frais.
Le Revest, le 2 octobre 2020
Jean-Claude Grosse
Suite à la grande librairie du mercredi 20 mai 2020, avec entre autres Aurélien Barreau et Baptiste Morizot, et au visionnement dans l'après-midi de deux visioconférences de Marc Halévy, je constate la diversité des approches concernant où on en est mondialement et planétairement avec la crise de la covid19 et où on souhaite aller, individuellement et collectivement, dans la mesure où ce serait encore possible. Barreau et Morizot plaident pour un changement radical d'attitude envers le vivant, une attitude de cosmopolitesse selon un néologisme d'Alain Damasio, où l'homme reconnaît en quoi tout le vivant contribue à la vie de tout le vivant; trois exemples, sans les plantes, pas d'air respirable, sans les bactéries du microbiote intestinal, pas de fonctions assimilatrices et évacuatrices (le ventre, notre 2° cerveau avec plus de bactéries fort anciennes qui nous colonisent pour notre bien que de cellules n'arrêtant pas de se reproduire à l'identique de notre corps, tout neuf, tous les 6 mois), sans la pollinisation, plus de vie en très peu de temps. Il apparaît que notre ignorance, par hubris, est incommensurable. Nous serions incapables de nommer 4 insectes voletant dans notre jardin, d'en nommer 10 plantes. Et même si nous avions beaucoup de connaissances sur ce qui est notre milieu nourricier (pas que pour nous, pour tout ce qui existe, sans hiérarchie), cela ne changerait pas grand chose car l'espèce mouche dont je vais connaître le monde, l'umwelt, ce n'est pas la mouche qui vient de se poser sur ma table et dont je ne connaîtrai jamais, le for intérieur, pas plus que je ne connais le for intérieur de mon chat ou de moi-même, a fortiori, ton for intérieur, toi que j'aime et qui m'envahit. On est donc amené à une grande humilité, un sens du mystère, conduit à sacraliser (comment), à imaginer des rituels de remerciements et de reconnaissance comme le fait l'animisme.
J'ai noté le rejet de la collapsologie, perçue comme trop négative; évidemment, un usage positif de cette "science" n'est pas envisagé, comme le fait Pablo Servigne, avec la collapsosophie. Et pourtant, plein de pistes intéressantes sont proposées dont l'éco-féminisme, la place des femmes, au sens de détentrices des savoirs instinctuels, des sorcières (mot nullement péjoratif), du féminin sacré dans cette recherche d'équilibre, d'harmonie avec la Nature, avec le reste du vivant, du Vivant.
Quant à Marc Halévy, très intéressant par ailleurs, il me semble rester dans le paradigme techno-scientifique, évoquant l'inéluctabilité suite à la robotisation de la transformation-disparition de quantité de métiers, médecins, avocats..., évoquant la possibilité via la fusion d'accéder à des petits soleils chez soi (le rendement de la fusion serait, dixit Barreau, de 3%, les 97% restants servant à faire fonctionner l'énorme machinerie accompagnant cette production). Son éloge du capitalisme entrepreneurial me semble aussi discutable. C'est exactement ce que le 1° de cordée a fait croire avec son programme de révolution de la start-up France. On voit où cette conception managériale d'un pays nous a conduits.
Comme le temps nous est compté et conté (car c'est nous qui nous racontons les histoires, c'est nous qui les écrivons, et ce faisant nous nous racontons des histoires, car raconter une histoire c'est se raconter une histoire, on y croit et pourtant ce n'est pas croyable, ce qui n'enlève rien au pouvoir sans doute considérable des croyances), il faut bien opter pour une histoire.
J'opte à cette étape pour celle-ci : moi (petit moi, tout tout petit moi), l'individu JCG, je n'ai aucune raison d'être qui me serait extérieure, je suis arrivé au monde avec un donné initial issu de toutes sortes d'histoires, familiales, nationales, culturelles, je suis mortel et tant que je suis vivant, je suis unique; dans cet horizon de ma mort, que puis-je faire d'autre que vivre ma vie au sens où l'ami Montaigne l'entendait (pour moi, donc j'aime la vie, tout bon, il a fait tout bon; notre grand et glorieux chef d'oeuvre c'est vivre à propos; toutes autres choses, régner, thésauriser, bâtir n'en sont qu'appendices et adminicules pour le plus). Je vais essayer d'être de plus en plus cosmopoli. Courtois avec tout ce qui vit, pierres y comprises, et paysages. Visages aussi.
La nature et la beauté / Marcel Conche - Blog de Jean-Claude Grosse
Pour le philosophe, la vérité est au bout d'un long chemin - de réflexions, de méditations, d'analyses. Mais il y a ce qui lui est offert dès qu'il ouvre sa fenêtre le matin : la nature et, a...
http://les4saisons.over-blog.com/2020/02/la-nature-et-la-beaute/marcel-conche.html
paru en février 2020
La Nature et nous / Marcel Conche - Blog de Jean-Claude Grosse
La Nature et nous Marcel Conche HD essais 2019 Marcel Conche, âgé de 97 ans, aveugle d'un œil, diminué de l'autre œil, écrit presque chaque jour, à la main, à l'aide souvent d'une loupe mai...
http://les4saisons.over-blog.com/2019/09/la-nature-et-nous/marcel-conche.html
paru en septembre 2019
19 septembre 2020 une journée à Corsavy - Blog de Jean-Claude Grosse
futurs désirables pour Corsavy, un mois de pratique d'intelligence collective un des trois textes de lumière pouvant nous guider, nous inspirer PAR LES VILLAGES "Joue le jeu. Menace le travail ...
http://les4saisons.over-blog.com/2020/09/19-septembre-2020-une-journee-a-corsavy.html
Cahier au format 21 X 29,7 à paraître
Qui est Antigone aujourd'hui / Agricampus Hyères - Les Cahiers de l'Égaré
format cahier 21 X 29,7 ; 48 pages Qui est Antigone aujourd'hui ? Parcours d'écritures et de lectures autour du mythe d'Antigone, proposé par Marilyne Payen-Brunet, formatrice, Marie-Agnès ...
http://cahiersegare.over-blog.com/2020/10/qui-est-antigone-aujourd-hui/agricampus-hyeres.html
j'ai cité Marcel Conche dans les Antigones d'aujourd'hui
Méphisto Rhapsodie / Samuel Gallet - Les agoras d'ailleurs
une critique de Méphisto Rhapsodie de Samuel Gallet mis en scène par Jean-Pierre Baro A quoi bon faire du théâtre quand l'extrême droite frappe aux portes du pouvoir ? Mephisto {rhapsodie} tra...
http://agoradurevest.over-blog.com/2020/10/mephisto-rhapsodie/samuel-gallet.html
de quoi parler au théâtre ? où j'en suis aujourd'hui sur le plan politique